Les nouvelles
Elles arrivent et puis s'en vont. Je les écoute, je les lis, je les vois. Elles sont partout. Comme des papillons elles volettent dans le ciel, se posent et puis disparaissent. Elles sont éphémères, vraies ou fausses et on en fait ce que l'on veut. Elles nous touchent, nous émeuvent, nous inquiètent ou bien nous révoltent. Moi je les aime bien fraîches, surtout celles du matin quand je me lève et que je vais ouvrir la boîte aux lettres. Elles m'attendent.....
Alors je m'assois et je les déguste. Ce sont les nouvelles, les bonnes et les moins bonnes, les nouvelles du monde, celles qui arrivent de partout, de Patagonie, de Bamako, d’Istanbul, d'Ukraine ou tout simplement de la Ferté sous Jouarre. Elles sont le pouls du monde qui s'agite et qui tente de vivre le mieux possible.
Elles peuvent nous influencer et d'ailleurs elles influencent certains. Elles peuvent même nous manipuler ! Ainsi sont les nouvelles, brèves ou longues, superficielles ou intéressantes, provocatrices ou alarmantes. Elles sont le reflet de nos vies. Ma curiosité me pousse à les lire et les regarder car j'apprécie de savoir ce qui se passe à travers la planète. Je les commente, je râle souvent, je critique et j'essaie de rester lucide face à des médias souvent déchaînés qui n’ont qu'un seul but : faire du sensationnel quitte à travestir un peu la vérité.
Le fracas du monde actuel est particulièrement propice aux flots des nouvelles qui arrivent vers nous et bien souvent ces nouvelles narrent en direct tout ce qui est en train de se passer.
Je suis assis confortablement sur mon canapé devant la télévision. Les images de la guerre en Ukraine défilent. Une journaliste interviewe une vieille dame qui a tout perdu.
Quelle incongruité entre une situation dramatique et moi assis dans mon canapé……Schizophrénie d’un monde en pleine turbulence, folie des hommes qui se battent pour conquérir des territoires….Il y a vraiment mieux à faire !!