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Les voies de l'âme

18 mai 2025

Frères et sœurs de vie

Frères et sœurs de vie. Nous foulons tous avec nos pieds la même terre . Nous sommes tous nés et partirons tous un jour. Nous sommes là pour vivre ensemble malgré nos particularités personnelles  et nos destins différents.

Nous ne sommes pas des étrangers ni des ennemis, simplement des pèlerins de la vie. Nous sommes tous pareils même si la couleur de notre peau est différente, même si nous parlons des langues différentes

Pourquoi alors s’entre déchirer, s’opposer, entrer en conflit. Le temps qui passe devrait être employé à bien d’autres choses plus positives. N’aspirons  nous pas à vivre dans un monde de paix où chacun pourrait être heureux ? Plutôt que de dépenser de l’argent à fabriquer des armes et des canons, ne devrions-nous pas investir dans la construction d’un monde meilleur

Apprendre à vivre ensemble, tel devrait être le sens de notre vie. Les différences auxquelles nous sommes souvent confrontés sont sources de querelles, de conflits, voir de guerre et d’exclusion alors qu’elles devraient être des opportunités d’enrichissement.

Je m’interroge souvent sur l’absurdité de ce monde qui dépense beaucoup d’énergie dans ces luttes et conflits, pensant qu’il y a bien mieux à faire : construire, échanger pour évoluer ensemble.

13 mai 2025

Côté cours......Côté jardin

J’étais dans ma voiture et me dirigeais vers la Porte de Bagnolet. La circulation était dense et j’étais coincé dans un de ses innombrables bouchons comme Paris en connait souvent. Surtout ne pas s’énerver ! Alors je regardais autour de moi. Le 20eme arrondissement, comme d’ailleurs le 19eme, ont une forte densité de population. Pourtant on construit toujours et on rénove les vieux bâtiments.

Paris se transforme et devient une ville tentaculaire de plus en plus « bobos » et une ville musée qui se consacre à la culture, au tourisme et aux loisirs divers. C’est une ville magnifique où y vivre devient un privilège. Moi je préfère ma banlieue mais j'éprouve toujours du plaisir à me rendre dans Paris. Je pensais à tout cela lorsque mon regard se posa sur une cabine téléphonique.

Un jeune homme était assis à l’intérieur et ses jambes étaient allongées dehors. Une valise noire bloquait la porte. Quelques denrées étaient posées sur la plaquette à l’intérieure de la cabine. Une paire de chaussures était soigneusement posée à l’extérieur. Le jeune homme, sans doute un SDF, enroulé dans une couverture, lisait un journal. Les passants continuaient leur chemin sans le voir. Il était seul dans son monde.

Paris c’est aussi cela. Une misère qui suinte sur les trottoirs, sous les ponts aux portes de Paris, sur les bouches de métro dans une indifférence générale.  Une porte cochère et quelques cartons peuvent faire un habitat de fortune !Tout un autre monde loin du strass de la ville lumière, un monde anonyme qui essaie de survivre tant bien que mal

8 mai 2025

Le gland !

 

En ce jour de mois d’août, où la chaleur était suffocante, il avait décidé de faire la sieste à l’ombre du vieux chêne. Il s’assoupit rapidement, ronflant allègrement , la bouche ouverte,  lorsqu’un vent léger fit trembler les feuilles de l’arbre. Plusieurs glands tombèrent dont un entra directement dans sa bouche, ce qui le fit sursauter sans toutefois le réveiller.

Plusieurs jours plus tard, en se regardant dans la glace,  quelle ne fut pas sa surprise de voir pousser dans ses oreilles de toute petites feuilles de chêne. Etonné et gêné par ce phénomène, il mit un bonnet pour sortir afin de ne pas attirer les autres sur cette anomalie.

Les jours passants les feuilles se mirent à grandir et sa peau se transforma progressivement. Elle devint plus sombre et plus dure et se mit à ressembler à l’écorce d’un arbre. Affolé il constata la transformation inéluctable de son corps. Il devenait progressivement un arbre !!

Des branches poussèrent sur sa tête, achevant de le convaincre qu’il n’avait plus sa place parmi les humains. Alors il se résigna à quitter son appartement pour s’installer dans une forêt au milieu de ses nouveaux confrères les arbres. Ses seuls compagnons étaient devenus les oiseaux et les écureuils.

Quand des promeneurs s’aventuraient dans la forêt, il tentait de leur parler car il n’avait jamais perdu l’usage de la parole. Mais les promeneurs prenaient peur et s’enfuyaient en courant, croyant que la forêt était hantée. Depuis, dans toute la région, une rumeur insistante s’est répandue, affirmant que la forêt était peuplée de fantômes !

3 mai 2025

"Je" ou "Nous" ?

Le professeur Jacquard

 

"Réussir" est devenu l'obsession générale dans notre société, et cette réussite est mesurée par notre capacité à l'emporter dans des compétitions permanentes. Il est pourtant clair que la principale performance de chacun est sa capacité à participer à l'intelligence collective, à mettre en sourdine son "je" et à s'insérer dans le "nous", celui-ci étant plus riche que la somme des "je" dans laquelle l'attitude compétitive enferme chacun ; le drame de l'école est d'être contaminée par une attitude de lutte permanente, qui est à l'opposé de sa finalité.

Albert Jacquard

Mon souhait le plus profond est que les hommes cessent de se battre pour gagner des territoires, mais  s’unissent pour  construire un monde meilleur. Les rivalités sont des poisons qui aboutissent toujours à la destruction et à la mort. Il y a beaucoup mieux à faire sur notre terre.

 

27 avril 2025

L'éloge de la lenteur

Tout va trop vite. Notre époque cultive la vitesse. Où est passé le temps de la lettre en papier. Avant on prenait un stylo, une feuille de papier. On écrivait à la main. Puis on mettait la lettre dans une enveloppe qu’on timbrait et mettait dans une boîte aux lettres. Quelques jours après le facteur déposait le courrier chez notre correspondant. Maintenant il suffit de taper un message sur son ordinateur…..Un clic….Et hop, le message arrive chez son destinataire. Cet exemple je pourrais le multiplier par dix. On achète, on consomme et on jette ! On ne mange pas, on bouffe. Les fast food remplacent les restaurants. On ne regarde pas, on zappe. Un film reste à l’affiche quelques jours et disparait des écrans. On ne marche plus, on court…….

Et si on commençait à ralentir ? A prendre son temps ? Pourquoi toujours se précipiter. Chaque chose à son heure. En ralentissant son rythme de vie, on se donne la possibilité d’apprécier la vie car la vie passe tellement vite !!

C’est bien aussi de se poser, de contempler et surtout d’écouter, de prendre du temps pour soi et pour les autres car les autres peuvent être passionnants.

Alors je pose mes pas, je respire plus lentement et je commence à regarder ce qu’auparavant je ne voyais…..J’intègre et je comprends !

24 avril 2025

Retour à la maison

Après quelques jours de vacances en Bretagne, me voilà de retour en région parisienne. Changement de décor total ! Ah comme j’aimerais avoir la mer au pied de mon jardin, entendre le murmure des vagues. Tous les matins j’irais prendre un petit bain ( en été, mais pas en hiver !!). On peut toujours rêver, non ?

Bon, j’ai retrouvé mes deux chats  qui m’ont ignoré totalement, jouant les bels indifférents. J’ai retrouvé aussi mes chaussons. Très mauvais signe  car cela signifie que le train-train quotidien n’est pas loin.

J’ai fait un tour de jardin et j’ai constaté qu’en 10 jours la nature avait explosé. Les clématites et les azalées sont en fleurs. Un rosier m’a offert sa première fleur. Par contre , dans mon potager, triste constat. Les limaces ont dévoré toutes mes salades. Elles se sont bien régalées les coquines  !!

Ce qui me manquera le plus, c’est l’air du grand large avec ses embruns. Je me contenterai donc de l’air parisien  pollué !

 

Une clématite

Un massif du jardin

20 avril 2025

La pointe du Conguel

Hier, grand vent sur la presqu’île de Quiberon. Nous avions quand même décider de sortir. Nous avons enfiler nos k-ways et nous voilà partis jusqu’à la pointe du Conguel, ce petit bout de terre situé à l’extrême pointe de la presqu’île. Le vent soufflait très fort et les quelques arbres  sur cette terre pelée et rocheuse pliaient sous les rafales puissants du vent venu de l’océan.

A l’aller nous avions le vent de face qui fouettait nos visages et rendait la marche difficile. Mais quel bol d’air !! Nous avons croisé quelques promeneurs enveloppés dans leur doudoune. Au retour, nous avions le vent de dos qui nous poussait à avancer. Il nous mettait la main au fesse en nous disant »Allez plus vite !! »

J’aime bien la pointe du Conguel. C’est toujours l’occasion d’une balade un peu rugueuse. On en est sortis tout assommés ! Vite une crêperie pour manger des crêpes et boire une bolée de cidre  bien au chaud !

 

16 avril 2025

Comme dans un bocal

A la suite de mon texte sur l'impermanence, une amie blogueuse, Jeanne, m'adressé ce petit commentaire que je diffuse. Jeanne a 96 ans et continue de blogguer (https://endirectdechezmoi.over-blog.com/). Ces textes sont toujours positifs et elle espère bien atteindre la fameuse barrière des cent ans. Dernièrement elle a participé à une soirée sur le slam où elle a déclamé un slam écrit par elle. La jeunesse de l'esprit est immortelle 

 

Vous parlez d'Or cher ami..pensez ainsi rends les jours plus facile... le détachement !
Difficile à vivre alors que nous voulions tout... et lorsque je dis nous je pense "JE"..La vie fait bien les choses et ne pouvant plus me déplacer hors de chez moi.. tout est rétrécit.. Je suis dans un BOCAL...et ne peux même pas tourner en rond !! Malgré tout....Merci mon Dieu .. je suis chez moi dans le milieu que j'aime.. mais il m'est impossible de ranger.. alors que ..!
Non, je m'estime heureuse comme je suis.. deux personnes s'occupent de moi matin et soir.. et je peux m'exprimer par le biais de l'ordinateur.. Alors se plaindre... Non ce ne serait pas normal.. nous devons accepter nos derniers jours avec dignité et reconnaissance...Tout doit venir à point.. mon Dieu !!
Recevez mes chaleureuses pensées.. Jeanne

12 avril 2025

L'impermanence

 

Plus on avance et plus le temps qui passe devient peau de chagrin. En fait tout est éphémère, la vie qui s’en va…….Rien n’est jamais pareil. Ce qui était hier ne le sera plus demain. J’ai conscience de l’impermanence des choses, que rien n’est jamais acquis. Tout se transforme constamment, le plus bel exemple étant donné par la nature qui meurt et renait constamment

La vie est éphémère. On nait pour mourir. C’est un principe intangible. La fleur des champs s’épanouit au printemps et meurt à l’automne. Chaque jour qui passe est un miracle renouvelé. Tous les matins je me le rappelle. Oui tant que mon café est encore chaud, c’est un miracle.

Cette sensation de précarité, de plus en plus évidente, au fur et à mesure que je vieillis, m’amène à un certain détachement des choses. Pourquoi trop s’attacher alors que tout est éphémère ? Pourquoi vouloir toujours posséder plus alors qu’on perdra tout.

L’attachement génère la peur de perdre et crée des souffrances et des frustrations. A l’inverse le détachement conduit à l’apaisement.

J’ai bien conscience que tout ce que je dis va à l’encontre de nos comportements habituels car nous recherchons avant tout  la stabilité. On préfère tout contrôler et maintenir les choses ce qui entraîne des difficultés d’adaptation face aux changements et aux transformations.

Mais pratiquer de temps en temps un certain détachement, un peu de recul ne peut faire que du bien !

8 avril 2025

La vie est mon gourou !

La vie a été mon gourou ! Depuis très jeune je me suis intéressé à la spiritualité. J’ai lu beaucoup de livres sur le sujet, assisté à des conférences, participé à des séminaires ce qui m’a permis d’ouvrir un peu plus ma conscience. Mais, mais, mais ……Un jour j’ai compris que le meilleur des enseignements était, tout simplement, la vie avec tous ses aléas, ses joies et ses épreuves. La vie est une formidable école à condition toutefois de savoir tirer les leçons de ses expériences et d’être capable de se remettre en cause. La vie est un formidable tremplin pour évoluer !

Penser que l’on détient la vérité, accuser les autres de ses difficultés ne me paraît pas une bonne voie à suivre.

C’est le quotidien, vécu, en pleine conscience, qui nous fait le plus progresser. Un échec , un obstacle peuvent être très salvateurs.

L’une des principales leçons que j’ai retenue est la suivante : Mon monde n’est pas celui des autres et , si je veux vivre en bonne harmonie, je dois être capable d’accueillir tous les mondes qui m’entourent et comprendre que les différences sont des richesses plus que des sources de conflits.

Tout ce que j’exprime pourrait être traduit en deux  phrases : Les livres, les maîtres, les enseignements, ce sont la théorie. ….La vie c’est la pratique !

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