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Les voies de l'âme

18 juin 2025

A côté......

 

Je me suis assis à côté et je me sentais bien. A côté c'est pas loin de chez moi mais c'est tellement différent. A côté la réalité n'existe pas  et tout est alors possible. Je me suis confortablement assis sur rien du tout, les jambes pendant dans le vide. A côté on peut tout faire: pas d'interdits , pas de limites. Je vais y faire un tour de temps en temps, histoire de vivre un peu autrement.

Parfois lorsque je suis à côté  je la rencontre. Elle vient comme moi faire son petit tour car elle n'habite pas à côté. Elle vient de chez elle. Nous nous asseyons sur rien du tout pour passer un bon moment. Nous ne nous parlons pratiquement pas mais nous sommes en harmonie car, à côté, pas besoin de paroles pour se comprendre. C'est un autre  monde, un monde sans dimensions.

A côté, c'est comme un rêve, comme une porte qui s'ouvre à tous les possibles. Inutile d'aller ailleurs. Sur le banc, le temps n'existe plus et le silence est une petite musique qui chante à mes oreilles. Les étoiles passent dans le ciel et je regarde la terre si petite, si petite......

14 juin 2025

Une messe à Saint Seurin

La basilique Saint Seurin

 

Cette semaine j'étais dans le bordelais  pour quelques jours de vacances. J'avais déjà eu l'occasion d'aller à Bordeaux que j'avais visiter trop rapidement à mon goût. J'y suis donc retourné, avec ma femme,  pour une ballade à travers la ville. Pour le soir nous avions programmé d'aller dîner au restaurant, non loin de la basilique St Seurin que je souhaitais visiter. St Seurin, une étape sur la route de Saint Jacques de Compostelle, un bel édifice roman et une ambiance intérieure très agréable.

Nous nous sommes assis pour méditer quelques instants. En avance pour aller dîner nous sommes restés un moment lorsqu'une messe  a commencé dans la partie gauche de la basilique. Alors nous nous sommes invités discrètement à l'office. Ce n'était pas la foi qui nous guidait mais plutôt la curiosité et une façon intéressante de passer le temps . L'atmosphère était au recueillement et au silence. Quelques bougies vacillantes  éclairaient l'endroit, créant une ambiance tamisée.

41 personnes étaient présentes( j'ai eu le temps de les compter), une majorité de femmes  âgées, deux jeunes filles et quatre hommes. Il y avait longtemps que je n'avais pas assisté à une messe. Tout cela m'a paru désuet, décalé avec des textes et des chants simplistes. L'église, à mon sens, n'a pas su évoluer face à la transformation du monde et son enseignement ne me paraît pas crédible, en profond décalage avec la vie actuelle. Pourtant, même si je n'adhère pas à cette religion, j'éprouve un profond respect pour ceux qui croient avec sincérité, qui prient et s'investissent profondément.

Je souhaite simplement qu'ils ne tombent pas dans un sectarisme de mauvais aloi et conservent une certaine lucidité en ne rejetant ni les athées ni les adeptes d'une autre religion. En tout cas je me sens bien loin de tout ce cérémonial. Je préfère le contact direct avec Dieu même si je ne l'ai jamais rencontré !

10 juin 2025

Il y a ...........

Y a ceux qui s’aiment

Et ceux qui font la guerre.

Ce sont toujours les mêmes.

Il en est ainsi sur cette terre.

 

Les uns communiquent avec leur cœur

Les autres parlent avec leurs armes

Mais où est donc le bonheur

Dans ce monde plein de vacarmes.

 

Y  a ceux qui se taisent

Et ceux qui font le dos rond

Ceux qui sont au Père Lachaise

Et qui touchent le fond

 

Les gens d’ici et d’ailleurs

Veulent la paix ou la guerre

Certains vont en enfer

Et d’autres recherchent le bonheur

 

Y a les gens qui attendent et qui s’ennuient

Ceux qui crient et manifestent

Y a ceux  qui s’enfuient

Et retournent leur veste

 

Y a le monde qui gronde

Et qui poursuit sa ronde

Y a la vie qui passe

S’en va et qui s’efface

31 mai 2025

Un p'tit gars de banlieue

Les lacs à 3km de ma maisn

 

Je suis un p’tit gars de banlieue, plus exactement de la banlieue sud, bien connue pour ces grandes cités à problèmes » La grande Borne, les Tarterets, les Pyramides », mais aussi moins bien connue pour ses lacs et ses espaces verts. Paradoxe de cette région à forte densité de population avec des bois et forêts. La vie y est intense et cosmopolite où se côtoient les femmes africaines en boubou, les femmes musulmanes voilées et des gens comme moi…….

Races et religions s’entremêlent avec certaines spécificités. Beaucoup de boulangeries sont tenues par les gens d’Afrique du Nord, les bars tabacs par les asiatiques et les kebabs par les turcs. Bon, moi j’aime les cuisines du monde alors j’en profite !

En banlieue, tout va vite, on se bouscule, on se tasse dans les RER et les métros avec les smartphones toujours à la main ou rivés  à l’oreille, on bouchonne dans les embouteillages et on rate souvent ses rendez vous.

On travaille toute la semaine à Paris et on se retrouve le samedi à faire la queue dans les grandes surfaces et à accomplir tout un tas de formalités. On n’a pas le temps de se parler….

Bon il n’y a pas que du négatif car en banlieue on trouve à peu près tout( sur consommation oblige), sauf des médecins pour se faire soigner. Ils se font de plus en plus rares !

Moi je l’aime bien ma banlieue. J’y suis comme un poisson dans l’eau. Et puis Paris n’est pas loin et sur le plan culturel, c’est le top !! Un p’tit coup de RER et en un quart d’heure on est dans le centre de Paris pour écouter un concert ou voir une pièce de théâtre.

J’habite un petit pavillon dans une rue ordinaire avec un jardin que je bichonne. Quartier calme où j’entends les oiseaux chanter. Parfois même un coq me réveille à 5 heures du matin. J’ai l’impression d’être à la campagne alors qu’ à 500 m, ça grouille de partout !

Demain j’irais faire une grande balade en forêt de Sénart et j’irais manger chinois !!!!

30 mai 2025

Donner du sens à sa vie

Donner du sens à sa vie en sachant se rendre utile. Il y a mille choses à faire pour se rendre utile. Surtout ne pas rester inactif, les bras croisés, à regarder passer les trains……Surtout ne pas rester trop centré sur ses états d’âme, à s’écouter….Je ne suis pas le centre du monde , quand même !!Les autres existent aussi !

Oui il y a tant à faire actuellement. Lorsque l’on pose son regard sur le monde il y a de quoi être inquiet. Face à cette situation tourmentée vous pourriez me rétorquer «  Ce n’est pas ma modeste personne qui va changer le monde, la tâche est immense ». Je vous répondrais « Ce sont les petites gouttes d’eau qui font les océans ». Réponse classique, mais pourtant évidente.

Oui il y a tant à faire autour de soi, de la plus infime action à la plus grandiose. D’abord savoir écouter simplement pour créer du lien, pour comprendre, savoir se rendre disponible en quelque sorte. Pratiquer l’empathie……Et puis nous avons tous en nous des richesses, des dons qu’il appartient de partager avec les autres. Et puis l’exemple dans nos comportements : Etre responsable, être clean face au danger écologiste…….Toutes choses simples qui font que l’on devient acteur du changement.

Et si l’on est vraiment motivé, restent les grandes causes humanitaires à défendre !!

Donner un sens à sa vie, c’est laisser entrer dans sa vie l’amour, la compassion, la générosité, la tolérance, la gratitude. Mettez-vous au service des autres, inspirez-les, soutenez-les, aidez-les à avancer. Il y aura toujours forcément une cause qui vous tiendra à cœur.

La vie ce n’est pas seulement : métro, boulot, dodo, retraite …….Et rien d’autre !

24 mai 2025

Apprentissage de la liberté

Le texte ci-dessous est extrait du livre écrit par mon professeur de yoga Huguette Pinson, aujourd'hui décédée" vers l'Homme nouveau".

Huguette Pinson

 

Apprentissage de la liberté

Il faut être libre

Et savoir marcher seul

Sur la route de l’éveil

Avec détermination,

Grande patience.

Briser les chaînes,

Sortir de toutes les contraintes qui enferment l’esprit dans des moules étroits.

Il faut apprendre à respirer l’air du grand large,

Sans peur.

Il faut vouloir affronter les plus hauts sommets,

L’esprit tranquille.

Et ces hauts sommets sont en nous-mêmes.

Voir en soi-même, voir sans cesse

Non vouloir que le monde avec toutes ces duretés

Change, non vouloir que les autres changent,

Se mettent à notre portée, viennent vers nous

Pour nous consoler ou nous comprendre.

Ce n’est pas le bon chemin. Cela ne peut que faire croître notre égo.

C’est en nous-mêmes, jusqu’à la racine de notre être,

Profondément, patiemment,

Qu’il faut revenir.

Et ce plongeon-là, en nous, au fond de la poitrine,

Ce regard intense, ce regard aimant

Pour toute la vérité de ce qui est là, cela fait, en effet, des merveilles, car tout est là.

Encore une fois, il ne s’agit pas de changer le monde

Il faut savoir s’appuyer sur tout ce qui est à l’intérieur de nous-mêmes

Pour découvrir comment nous régissons sans cesse

Comment nous anéantissons, souvent inconsciemment,

Ces instants privilégiés qui nous permettent de grandir,

Car la vérité est bien là, elle est en nous.

Notre bonheur est en nous- mêmes.

Apprendre ce chemin de retour vers soi

Est parfois laborieux et demande beaucoup de courage.

Il n’y a plus à avoir peur ;

La vie est là dans toute sa splendeur.

Ce retour vers soi-même est le début d’une certaine sagesse.

Ouvrir grand notre esprit et notre cœur.

Voir nos réactions, voir nos peurs.

 

S’ouvrir à la vie qui est là ;

Méditer.

La liberté est là.

Et la joie .

 

 

 

 

18 mai 2025

Frères et sœurs de vie

Frères et sœurs de vie. Nous foulons tous avec nos pieds la même terre . Nous sommes tous nés et partirons tous un jour. Nous sommes là pour vivre ensemble malgré nos particularités personnelles  et nos destins différents.

Nous ne sommes pas des étrangers ni des ennemis, simplement des pèlerins de la vie. Nous sommes tous pareils même si la couleur de notre peau est différente, même si nous parlons des langues différentes

Pourquoi alors s’entre déchirer, s’opposer, entrer en conflit. Le temps qui passe devrait être employé à bien d’autres choses plus positives. N’aspirons  nous pas à vivre dans un monde de paix où chacun pourrait être heureux ? Plutôt que de dépenser de l’argent à fabriquer des armes et des canons, ne devrions-nous pas investir dans la construction d’un monde meilleur

Apprendre à vivre ensemble, tel devrait être le sens de notre vie. Les différences auxquelles nous sommes souvent confrontés sont sources de querelles, de conflits, voir de guerre et d’exclusion alors qu’elles devraient être des opportunités d’enrichissement.

Je m’interroge souvent sur l’absurdité de ce monde qui dépense beaucoup d’énergie dans ces luttes et conflits, pensant qu’il y a bien mieux à faire : construire, échanger pour évoluer ensemble.

13 mai 2025

Côté cours......Côté jardin

J’étais dans ma voiture et me dirigeais vers la Porte de Bagnolet. La circulation était dense et j’étais coincé dans un de ses innombrables bouchons comme Paris en connait souvent. Surtout ne pas s’énerver ! Alors je regardais autour de moi. Le 20eme arrondissement, comme d’ailleurs le 19eme, ont une forte densité de population. Pourtant on construit toujours et on rénove les vieux bâtiments.

Paris se transforme et devient une ville tentaculaire de plus en plus « bobos » et une ville musée qui se consacre à la culture, au tourisme et aux loisirs divers. C’est une ville magnifique où y vivre devient un privilège. Moi je préfère ma banlieue mais j'éprouve toujours du plaisir à me rendre dans Paris. Je pensais à tout cela lorsque mon regard se posa sur une cabine téléphonique.

Un jeune homme était assis à l’intérieur et ses jambes étaient allongées dehors. Une valise noire bloquait la porte. Quelques denrées étaient posées sur la plaquette à l’intérieure de la cabine. Une paire de chaussures était soigneusement posée à l’extérieur. Le jeune homme, sans doute un SDF, enroulé dans une couverture, lisait un journal. Les passants continuaient leur chemin sans le voir. Il était seul dans son monde.

Paris c’est aussi cela. Une misère qui suinte sur les trottoirs, sous les ponts aux portes de Paris, sur les bouches de métro dans une indifférence générale.  Une porte cochère et quelques cartons peuvent faire un habitat de fortune !Tout un autre monde loin du strass de la ville lumière, un monde anonyme qui essaie de survivre tant bien que mal

8 mai 2025

Le gland !

 

En ce jour de mois d’août, où la chaleur était suffocante, il avait décidé de faire la sieste à l’ombre du vieux chêne. Il s’assoupit rapidement, ronflant allègrement , la bouche ouverte,  lorsqu’un vent léger fit trembler les feuilles de l’arbre. Plusieurs glands tombèrent dont un entra directement dans sa bouche, ce qui le fit sursauter sans toutefois le réveiller.

Plusieurs jours plus tard, en se regardant dans la glace,  quelle ne fut pas sa surprise de voir pousser dans ses oreilles de toute petites feuilles de chêne. Etonné et gêné par ce phénomène, il mit un bonnet pour sortir afin de ne pas attirer les autres sur cette anomalie.

Les jours passants les feuilles se mirent à grandir et sa peau se transforma progressivement. Elle devint plus sombre et plus dure et se mit à ressembler à l’écorce d’un arbre. Affolé il constata la transformation inéluctable de son corps. Il devenait progressivement un arbre !!

Des branches poussèrent sur sa tête, achevant de le convaincre qu’il n’avait plus sa place parmi les humains. Alors il se résigna à quitter son appartement pour s’installer dans une forêt au milieu de ses nouveaux confrères les arbres. Ses seuls compagnons étaient devenus les oiseaux et les écureuils.

Quand des promeneurs s’aventuraient dans la forêt, il tentait de leur parler car il n’avait jamais perdu l’usage de la parole. Mais les promeneurs prenaient peur et s’enfuyaient en courant, croyant que la forêt était hantée. Depuis, dans toute la région, une rumeur insistante s’est répandue, affirmant que la forêt était peuplée de fantômes !

3 mai 2025

"Je" ou "Nous" ?

Le professeur Jacquard

 

"Réussir" est devenu l'obsession générale dans notre société, et cette réussite est mesurée par notre capacité à l'emporter dans des compétitions permanentes. Il est pourtant clair que la principale performance de chacun est sa capacité à participer à l'intelligence collective, à mettre en sourdine son "je" et à s'insérer dans le "nous", celui-ci étant plus riche que la somme des "je" dans laquelle l'attitude compétitive enferme chacun ; le drame de l'école est d'être contaminée par une attitude de lutte permanente, qui est à l'opposé de sa finalité.

Albert Jacquard

Mon souhait le plus profond est que les hommes cessent de se battre pour gagner des territoires, mais  s’unissent pour  construire un monde meilleur. Les rivalités sont des poisons qui aboutissent toujours à la destruction et à la mort. Il y a beaucoup mieux à faire sur notre terre.

 

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