Au bord de la mer d'Iroise
Au bord de la mer d’Iroise,
Les maisons au toit d’ardoise
Se murent dans le silence du granit.
Le long de la côte qui s’effrite
La mer vient claquer ses vagues
Et cracher son écume blanche
Pendant qu’au loin les bateaux se déhanchent.
C’est un matin crachin, un matin breton
Ou l’âme des pécheurs regardent à l’horizon.
Molène, la belle levantine
A disparu dans la brume marine.
On a marché jusqu’à la pointe de Pen Hir
Tous les deux, main dans la main
Pour un bel instant de plaisir.
On a passé du temps
A regarder la mer, à écouter le vent
Frissonner sur les bruyères ,
A oublier la ville et ses lumières.
C’était un jour au bord de la mer d’Iroise
Une mer aux couleurs bleues turquoises.