Si nous croyons aux vies antérieures nous croyons en la renaissance.<br /> Alors, celui qui renaît choisit la matrice dans laquelle il va renaître.<br /> Cette matrice est le moyen par lequel il va continuer son chemin.<br /> Ce moyen est sa famille.<br /> C'est donc bien le renaissant qui choisit sa famille et non le concepteur.<br /> <br /> Encore une sorte de contradiction.<br /> <br /> Cependant le renaissant obéit aux règles édictées par ses concepteurs, avant de s'envoler comme l'oisillon poussé ou non par ses géniteurs hors du nid.<br /> <br /> La famille n'a pas de frontières. S'il en existe, c'est une limitation, un enfermement, une non ouverture aux autres.<br /> Les autres font partie de la famille.<br /> Certes, chacun reçoit l'amour et l'éducation dans le cecle fermé de son enfance, une sorte de carcan dont il voudrait se sortir pour s'ouvrir au monde, quelles que soient les turpitudes et les blessures.<br /> <br /> Les enfants issus d'un même cercle sont différents. Leurs formes peuvent laisser croire qu'ils appartiennent à un clan. Lorsqu'ils sont en âge de vivre en autonomie, leurs trajectoires sont souvent opposées ou pour le moins totalement différentes.<br /> <br /> La famille est universelle.

Même si cela est très douloureux, car il est l'expression d'un bonheur passé.<br /> <br /> On peut effectivement retenir le passé même si au fond de nous-même nous espérons qu'il existe toujours.<br /> <br /> Un vain espoir plus douloureux qu'heureux.<br /> <br /> Il restera dans votre coeur des rêveries sucrées, d'autres amers et le mal au coeur de temps en temps.<br /> <br /> D'autres viennent effectivement Plv qui viennent comber l'espace laissé ; différents certes mais tout aussi beau.<br /> <br /> Votre renaissance sera d'autant plus belle.

L'anorexie ou la boulémie sont des troubles psy difficile à appréhender tant elles nous semblent étrangères.<br /> <br /> Comment comprendre ce mécanisme ? Qu'est-ce qui fait qu'il se déclenche ?<br /> <br /> Ce trouble psy entraine souvent un sentiment de culpabilité des parents : "Je n'ai rien vu"..."Si j'avais écouté"...<br /> <br /> L'enfant ne sait pas comment exprimer son mal être car ce dernier peut naître à la fois d'évenement extérieur mais aussi intérieur.<br /> <br /> Ex : le complexe d'Oedipe. Refus de grandir de devenir un homme ou une femme. Peur de perdre l'amour de ses parents tel qu'il existe aujourd'hui. L'aimeront-ils encore si il change ?<br /> <br /> Cela malaise nait parfois d'une réflexion anodine montrant le changement de l'enfant. L'enfant à ce moment là, n'avait pas eu conscience de ce changement. <br /> <br /> D'un seul coup il se rend compte qu'il bascule dans un autre monde..un monde qu'il appréhende, qu'il ne connait pas.<br /> <br /> Alors il se renferme sur lui-même, c'est la seule solution qui s'offre à lui pour maîtriser son corps (ne pas avoir des formes) et "s'empêcher de grandir" pour garder l'amour de ses parents.<br /> <br /> L'anorexie peut naitre d'un divorce mal perçu ou d'une réflexion de l'extérieur.<br /> <br /> C'est une maladie qui est difficile à soigner et les rechutes sont fréquentes.<br /> <br /> Il faut bcp d'écoute, de patience, d'amour, d'être entouré par sa famille, de compréhension, de compassion, d'être là au moment où l'être souffrant voudra s'ouvrir et l'entourer de son amour, lui dire qu'il n'est en rien responsable, qu' il n'a à souffrir d'aucune culpabilité. Qu'on l'aime tel qu'il est ..<br /> <br /> D'échanger avec lui et de répondre à ses questions..pour l'aider à se reconstruire.

oui PLV on peut essayer de faire des souvenirs de famille . Ils seront différents c'est sûr.<br /> Votre post me parle beaucoup car j'ai le même ressenti face à mes propres souvenirs. Oui grandissons, mais ne devenons pas aigris.<br /> Maintenant les autres générations n'ont plus le même attachements aux valeurs familiales.<br /> Quoique avec la crise les liens inter générationnels se resserrent.<br /> <br /> Un diner parfait marie christine et un texte non moins parfait!

La famille est un microcosme de la vie sociale.<br /> Tout y est résumé.<br /> <br /> Les joies, les peines, les douleurs, les confilts, les doutes et tous ces petits bonheurs de la vie.<br /> <br /> Cet ensemble fait que l'enfant que nous sommes vit dans un coccon protecteur.<br /> <br /> Nous sommes protégés par notre famille, nous sommes entourés d'amour, de sérénité.<br /> <br /> Cet amour accompagné de ces anicroches (eh oui rien n'est beau au pays des bisounours !)fait que nous grandissons nous comprenons que la vie à l'extérieur n'est pas toujours aussi belle que l'on pourrait le croire.<br /> <br /> Les aléas de la vie : le cancer, les accidents de la vie courante, les opérations, l'alzheimer (arrivé subitement), les éloignements parfois font que l'on découvre que le coccon peut se fissurer mais malgré ça il y reste encore la douceur de partager d'agréable moment, d'être heureux d'un voyage en Turquie....<br /> <br /> Tout cela constitue la famille... Beaucoup d'amour et beaucoup de tristesse.<br /> <br /> Ce sont ces aléas qui nous font mûrir au final, nous évoluons différemment, nous prenons une part de maturité et même si nous voulons retenir le passé, l'avenir peut réserver de nouvelles joies, de nouveau bonheur différents certes mais tout aussi beau.<br /> <br /> Famille... "je t'aime moi non plus" !

Je suis troublé par ce mal du siècle.<br /> Et qui peut survenir au sein de nos familles.<br /> Ce dérèglement psychologique qui bloque la personne dans son monde, celui de l'enfance par exemple.<br /> On voudrait aider, mais sans contraindre, juste en écoutant.

"Familles je vous hais !"<br /> "Familles je vous aime !"<br /> "L'enfer c'est les autres !"<br /> "Le paradis c'est les autres !"<br /> Voilà encore tout un sujet ... où chacun se débat pour tenter de trouver l'harmonie.<br /> <br /> Pour moi la famille, c'est tout.<br /> D'ailleurs quand elle n'est pas un clan replié sur lui-même, y a-t'il quelque chose de mieux ?<br /> Les parents / les enfants et tous les sentiments qui les unissent.<br /> Et puis la vie m'a prouvé qu'un rien pouvait tout ébranler : le décès d'un membre, l'arrivée d'un gendre, d'une belle-fille, le départ d'un conjoint, le chômage, la maladie, la dépresion, Alzheimer, un accident, ...<br /> Il s'ouvre alors devant moi un chemin de reconstruction.<br /> Sur de meilleures bases.<br /> <br /> Je dois quitter douloureusement cette illusion (c'était si bon de rêver ...) de vouloir faire durer l'ambiance de la famille de ma petite enfance. Il me faut renaître, devenir plus adulte.<br /> <br /> Conserver, enfouie dans un coin de mon coeur, la douceur de mes souvenirs.<br /> Pour en créer d'autres, tout aussi agréables, mais tellement différents.

Comme j'aurais aimé avoir des racines bienfaisantes....Sécurité, confiance. Malheureusement cela n'a pas été le cas. C'est aussi un handicap pour affronter la vie.

Beau texte et "appel" à ce que "devrait", pourrait être le potentiel "famille"... Des racines bienfaisantes nous permettant de nous ancrer et d'aller dans le monde avec cette sécurité intérieure de par ces fondations...