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Les voies de l'âme
30 août 2010

Déséduquons nous !!

EducationInit



Dès notre naissance, et donc d’abord d’une façon inconsciente, nous sommes soumis à des pressions extérieures qui visent à nous éduquer, nous façonner, nous faire entrer dans le moule. Famille, société, milieu professionnel nous nourrissent de principes, conseils, idées, opinions, préjugés……Traditions, croyances, jugements, ouï-dire….Et encore et toujours. Tout cela empêche à notre être profond, notre âme de s’exprimer pleinement et d’être dans son essence authentique. Alors, si je puis me permettre, je ne donnerais qu’un seul conseil : déséduquons nous, envoyons promener toutes ces couches de principes et de valeurs qui nous étouffent. Reconstruisons-nous d’une façon solide, juste et ouverte à la connaissance directe. Notre expérience, notre vécu de la vie doit être une source de reconstruction.

Daniel

Commentaires
E
Alain, si tu me supplie, je t'expliquerai à la récrée...<br /> Oh la la ! comme elle est beeeelle dans son jeans moulant!!! <br /> Quoique... Si tu ne vois rien...<br /> Circulez les morveux, y'a rien à voir! Hi! hi! hi!<br /> Tu peux aussi demander à la maitresse, si elle est bien virée, elle t'expliquera.<br /> C'est bizarre, on a plus de nouvelles...<br /> Sans doute les copies à corriger.
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A
Quand je tape Move2 Montréal, y-a rien qui sort. C'est dingue non !?
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H
Il me semble que dans le monde d'aujourd'hui, la communication est souvent parasitée et il est vrai que de pouvoir échanger en toute liberté est un plus, comme c'est le cas ici sur votre blog. Cela est aussi vrai ailleurs, en d'autres lieux et c'est heureux. Mais dès lors qu'il est possible de le faire, de partager, de progresser aussi, hésiter serait dommage.<br /> Merci pour votre message de bienvenue et pour invitation à poursuivre.
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E
Va vite sur Move2 Montréal...<br /> La maitresse elle est en jeans bien moulant...<br /> Des photos super, j'te dis !<br /> Dis-moi, tes chaussures sont bien cirer, mais y manque un lacet...<br /> Moi, j'en ai marre des chaussinettes blanches, elles me serrent trop.
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D
Bienvenu sur mon blog. Je suis content de vous accueillir. Il me semble que vous êtes une femme. Il faut du courage pour exprimer ses sentiments et sa nature profonde, ses difficultés et faiblesses. Je ne peux que vous encouragez à être vous même sur mon blog et n'hésitez pas à nous faire part de vos expériences dans la liberté la plus totale. Ce que nous vivons est le plus important pour notre évolution. Alors je pense que c'est intéressant d'échanger.
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A
Bonjour Hanami !<br /> Vos quatre interventions sont très intéressantes. Je ressens que vous avez écouté de nombreux enseignements et que vous avez profondément médité.<br /> Je suis d'accord avec ce que vous dites.<br /> Je suis très content que vous ayez fait le pas.<br /> Je pense profondément que la transparence et donc la sincérité qui peuvent accompagner nos propos sur ce blog ont des effets pour le moins purificateurs, nous permettant d'évacuer quelque peu nos souillures adventices.<br /> <br /> Si un individu est capable de se mettre à nu, dans un blog comme celui de Daniel, que pourraient devenir ses peurs ?<br /> Ce n'est pas aussi simple évidemment mais tout de même, la transparence est un sacré remède, un exutoire très riche d'enseignement, un soin permanent envers soi-même et une référence pour les autres.
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H
Bonjour,<br /> <br /> La gangue qui vous empêche de vous lancer c'est votre égo car il est là, toujours, à ironiser et à attendre d'appuyer sur la pédale de frein. Chaque individu me semble t'il est concerné.<br /> Se poser des questions est une chose, se lancer en est une autre. Les questions donnent des réponses que si l'on passe à l'action. Ce sont les décisions qui nous portent et les actions, elles, nous définissent.<br /> Il ne s'agit là que de ma 4ème intervention (si je compte bien) et il m'aura fallu du temps avant de me décider vraiment. J'avais peur tout simplement, (c'est toujours le cas, même si j'y travaille) d'être jugée dans mes mots, mes états d'âme, ma façon d'exprimer mon ressenti, ma sensibilité. "Mon, ma, mes...", mon égo en fait.<br /> On n'ose pas car on a peur, et la peur nous freine car on ne veut pas "en prendre plein la figure". Cela même derrière un écran d'ordinateur qui vous montre que ce votre égo veut bien vous montrer.<br /> Et pour être honnête, l'égo encore et toujours en demande car en alignant ces quelques mots, c'est lui qui parle. <br /> Peut-on vraiment en sortir ? C'est lui qu'il nous faut éduquer (pour faire référence au fait de se déséduquer).<br /> Cela dit, lancez-vous et si votre égo regrette pour quelque raison que ce soit, eh bien ce n'est pas bien grave. C'est la sincérité du coeur qui parle. Derrière votre égo, il y a vous, votre Être. Le plus dur sera fait. Il vous suffira de poursuivre...
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S
Que lis-je tu as une gangue qui t'empêche d'être désinséteressé ..;<br /> Répond aux questions que l'on te pose ..au lieu de les fuir..<br /> Mais c'est vrai que tu préfères garder le silence plutôt que de les affronter..et tu parles de changements<br /> <br /> Une chanson que tu aimes bien "Rien que des mots, toujours des mots...paroles et paroles et paroles ..."
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A
Le concept est une représentation mentale d'un objet de connaissance. Pour le bouddhisme, l'idée ou concept est nécessairement une construction imaginaire dénuée de réalité. L'arbre que j'ai vu tout à l'heure, quand je m'en souviens, n'est plus l'arbre réel que j'ai perçu auparavant mais un concept d'arbre. Il s'agit d'une généralité sans existence réelle, qui représente l'objet singulier naguère perçu. Mais en tant qu'événement mental, il s'agit, selon Sakya Pandita "d'un phénomène singulier représentant une généralité par l'intermédiaire de laquelle l'esprit peut accéder à la connaissance d'un autre objet singulier".<br /> <br /> Dans le processus habituel de la perception, le premier instant de perception est appelé "perception directe" parce qu'il s'agit de la rencontre directe de la conscience avec son objet sans l'intermédiaire de concepts, une "image brute", sans interférences. Seule cette phase initiale est une cognition valide de l'objet. Mais en raison des facteurs mentaux liés aux formations karmiques, aux souvenirs, aux émotions et concepts déjà enregistrés, il surgit presque immédiatement à la conscience une image mentale ou représentation générique de l'objet qui se mêle à la perception première et la rend indissociable d'une perception mentale faussée. Ce premier instant de perception mentale est le second instant de l'acte de perception. Du point de vue de la logique bouddhique, il ne s'agit plus d'une cognition valide. Le processus est si rapide et si habituel qu'il entache tous les moments subséquents de perception et que toute perception ordinaire d'un objet s'accompagne d'une foule de concepts à son propos. Dans ce processus, l'illusion consiste en l'identification de l'objet avec ses représentations génériques.<br /> On peut distinguer plusieurs types de représentations génériques. Soit une personne qui n'a jamais visité Paris, mais a lu quelque chose sur cette ville. Lorsque quelqu'un prononce devant elle le mot "Paris", ce mot évoque presque immédiatement en elle les informations qu'elle a lues auparavant. Au son brut "Paris" perçu directement par la conscience auditive se superpose l'image mentale que la personne s'est faite de Paris. Cette image mentale générique est dite nominale ou auditive parce qu'elle se fonde sur les mots du langage. Qu'une autre personne ait visité Paris et raconte son voyage à un ami, elle aura à l'esprit une représentation générique de Paris fondée sur ses souvenirs visuels, donc sur son expérience sensorielle passée. Il s'agit alors d'une image mentale dite empirique. Tous les concepts s'appuient sur des images mentales et sont donc "décalés" par rapport aux faits bruts. Le fait de penser "voilà Paris !" à la vue d'une carte postale de la tour Eiffel est appelé concept dénominatif, parce que la pensée désigne l'objet (la photographie) par la dénomination "Paris". Il s'agit pourtant d'une image de Paris et non de Paris. Le fait de songer, à la vue de la photo, "C'est une très belle ville !", est appelé concept qualifiant, parce qu'il attribue des qualités caractéristiques à son objet. Habituellement, ce mode de fonctionnement de l'esprit, "décalé" par rapport à la réalité brute et associé à la croyance au "moi", est source de confusion et de souffrance. Inducteurs de passions, les concepts que l'on se fait des choses provoquent l'irruption du désir, de l'agressivité, etc., qui sont à l'origine du karma et de la souffrance. C'est pourquoi les logiciens tels que Dharmakirti ont insisté sur la compréhension d'un tel processus dans le bouddhisme.<br /> <br /> Si, notamment dans la pratique de méditation bouddhique, il est très souvent fait mention de l'obstacle que constituent les épanchements ou élaborations conceptuelles, cogitations sans fin de l'esprit ou constructions imaginaires égarantes, l'usage correct des concepts n'est évidemment pas banni de l'étude, de la réflexion et de la méditation analytique, car ce sont des outils précieux de compréhension au service de la sagesse. Par exemple, le raisonnement qui fait appel à des concepts corrects établis par le moyen de cognition valide qu'est l'inférence permet au méditant de s'approcher de la compréhension de l'insubstantialité ou vacuité des phénomènes, phénomène dit "très caché". Mais, au final, la perception directe de l'ultime, au-delà des concepts, sera nécessaire pour sceller la réalisation spirituelle.<br /> Comme l'explique Kamalasila dans le Bhavanakrama II, mais aussi de nombreux maîtres chan et dzogchen, la méditation véritablement non conceptuelle ne saurait se confondre avec un simple arrêt des pensées. Sinon, un état tel que l'évanouissement ou l'hébétude sans pensées devrait déboucher sur la véritable nature de l'esprit et l'Eveil, ce qui n'est évidemment pas le cas.<br /> <br /> Tiré du Dictionnaire Encyclopédique du Bouddhisme.<br /> <br /> Merci Daniel.
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A
Hanami et Daniel,<br /> Une gangue m'empêche encore d'être totalement spontané et désintéressé, mais je sens que j'avance doucement vers ce que vous écrivez.<br /> D'ailleurs si je reste parmi vous, c'est que votre compagnie m'est agréable.
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D
A Alain<br /> Je dois être un peu anarchiste sur les bords mais je continue à penser que toutes ces valeurs( il y en a de bonnes) principes, dogmes , croyances et traditions sont parfois lourdes à porter et constituent des filtres puissants qui empêchent parfois de laisser venir la lumière vers nous. Traduit autrement: ne nous laissons pas enfermer et sachons conserver notre lucidité et notre libre arbitre. Bien sûr que les traditions ont du bon, quoique....Bien sûr que des gardes fous sont nécessaires.Mais soyons simplement nous mêmes.
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N
Ok Eve lyne...il y a bcp de vent chez vous ?<br /> Ici il fait un ch'ti peu frisquet ..<br /> Allez courage ...cela ne dure qu'un temps.
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E
Ô! Que c'est bien dit, Daniel: <br /> "Restons nous-même!"<br /> çà! on va dire que ca me cause vraiment...<br /> Hummmmm
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E
Un de ces jours, je vous raconterai l'histoire de l'evelyne coupée en deux, mais pas ce soir, je suis épuisée... Le vent m'épuise, Nemrod.<br /> Bonne soirée Francine, Ariaga,Hanami et tous les autres...<br /> Suis trop fatiguée pour écrire tous les prénoms.
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N
"L'idéal du sage, c'est une oreille qui écoute"<br /> <br /> C'est une belle citation.<br /> <br /> La sagesse serait donc d'écouter les autres ou bien serait-elle d'être écouter ... ?<br /> <br /> Tout individu, il me semble à besoin à la fois d'écouter pour s'enrichir et évoluer dans sa qualité, comprendre l'autre peut souffrir mais aussi être écouter.<br /> <br /> Car nous avons tendance à vouloir que l'on nous écoute à tout prix, que l'on partage nos peines, que l'on fasse preuve de compassion, en passant à côté de quelque chose de primordial c'est que celui qui écoute à besoin d'être écouter.<br /> <br /> Cette écoute prouve à l'autre son existence car l'individu existe et se représente que dans l'écoute de l'autre. <br /> <br /> Il va pouvoir s'accomplir à travers cette écoute et partager.<br /> <br /> Si il n'y a pas d'écouter il y a un rejet car l'individu qui écoute aura l'impression de devenir transparent pour celui qui parle...et ne devenir qu'une pierre de patience qui explose une fois quelle a atteint sa limite.<br /> <br /> La sagesse de l'individu veut qu'il sache écouter mais aussi qu'il soit entendu..ainsi il s'harmonise avec les autres.
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F
Cette magnifique expression "écouter la musique de notre âme" vient de Daniel. Je ne faisais qu'un echo.
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S
Tiens j'ignorai que de ne rien faire ..épuisait...<br /> Bon repos.
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E
Celle que je suis aujourd'hui, ici et maintenant dit: Non !<br /> Mais, Sarah...<br /> Quand j'aurais quitter ce plan, peut-être me tardera-t'il d'y revenir qui sait?<br /> Le travail, le travail...<br /> Pour l'heure, chére Sarah, je suis épuisée de ne rien faire, donc je m'empresse d'aller me reposer.
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H
Je ne sais comment interpréter votre post ! Je n'ai pas dit que j'étais seule à vouloir changer le monde mais que certaines fois je me sentais seule à vouloir, voir changer le monde.<br /> Je suis bien consciente de ce qu'il se passe et je n'ai nullement la prétention de pouvoir modifier le cours des choses.<br /> Mais si chaque personne avait, ne serait-ce qu'un zeste d'espoir de manière à rendre la vie plus heureuse, ne croyez-vous pas qu'il y aurait sûrement du mieux pour tous ?<br /> La réalité est ce qu'elle est certes, mais tout commence par soi. Une remise en question est individuelle tout d'abord et peut devenir collective ensuite.<br /> Les clés (s'il y en a) sont en chacun de nous, ni plus ni moins. Avec du discernement et de la volonté chaque individu est capable d'accomplir de belles choses aussi minimes soient-elles.
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S
Oui je sais c'était un principe admis.<br /> <br /> Toutefois de nos jours, pour certains cette conception peut être considérer comme une hérésie ne rentrant pas dans la droite ligne de l'Eglise.<br /> Mais les choses évoluent alors pourquoi pas qui sait ...<br /> <br /> C'est dommage ...la réincarnation peut-être un beau défi à relever pouvoir changer les choses pas tant de monde qui sommes-nous pour en avoir la prétention mais changer le "nous" ...
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E
Savez-vous Sarah, que dans les premiers siècles (3ème aprés JC)ce principe était admis.<br /> L'Eglise l'a gommé par la suite, ce qui rend difficile pour certains la compréhension de certaines paraboles.<br /> De plus,Sarah, je ne me sens pas du tout catholique.<br /> Chrétienne, sans doute de part ce que j'ai reçu hors l'église.<br /> M'incarner à nouveau ne m'enchante guère, je ne suis pas optimiste...
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S
Quoi le catholicisme croit à la réincarnation ?!!<br /> <br /> Eve lyne dans 100 ans les choses auront énormémment évoluer rien ne prouve que cette évolution sera dans le bon sens.<br /> <br /> Pourquoi se dire que tout aura été détruit...on peut penser bien au contraire que la génération a venir changer le cours des choses et agira de telle manière que notre réincarnation sera dans le but de péréniser les efforts de "nos enfants"..
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E
Qui vous dit que nous ne seront pas là, à nouveau dans cent ans pour reconstruire le monde...<br /> Ah! quel travail!
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N
Anonyme vous indiquez : "oublier mon petit "moi" pour me tourner vers les autres"...<br /> <br /> Cela voudrait-il dire que vous vous intéressez à leur état de santé quand ils ne vont pas bien,<br /> <br /> Que vous vous intéressez aux autres quand ils vous annonçent qu'ils vont changer d'emploi..posez-vous la question du pourquoi ?<br /> <br /> Qu'endendez-vous par là ?<br /> <br /> A moins que cette attitude puisse être en fonction des affinités des personnes que vous côtoyez ..un dégré dans l'amitié ..
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N
Quelle vie insipide si il n'y a pas d'Excès !<br /> <br /> L'excès nous montre que nous sommes vivant, nous permet de dire ce que nous ressentons, de l'exprimer pleinement même si c'est douloureux.<br /> <br /> Si nous nous conformons à des principes d'éviter tout expression de soi, d'avis, de sentiment alors rien ne transparait, on vit selon des convenances et de part cette attitude on réfreinne nos actions.<br /> <br /> Cette attitude nous empêche dans nos actions d'aller vers entièrement vers l'autres, tout simplement parce que cela voudrait dire sortir des principes que nous nous sommes fixés, agir différemment de ce qu'on attend de nous ou que l'on demande de nous.<br /> <br /> Ce qui donne une image d'égoïsme car nous limitons notre élan de peur du regard de l'autre, de ce qu'il pourrait penser si nous affirmions sans peur nos affinités.<br /> <br /> En voulant donner et véhiculer une image qui ne correspond à ce que nous sommes. <br /> <br /> L'éducation est une chose, l'affirmation de soi en est une autre.<br /> <br /> Ne plus vouloir vivre selon de vieux principes et de créer les siens. <br /> <br /> Ne plus vouloir agir, s'exprimer selon de vieux principes mais le faire selon les siens.<br /> <br /> Ne pas imposer une attitude mais laisser les individus agir selon leur propre bien-être.
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P
Rassurez-vous, vous n'êtes pas seule à vouloir changer ce monde !<br /> Il faudrait être inconscient pour se satisfaire d'un système aussi imparfait ...<br /> Comment rester calme lorsqu'on voit des êtres humains qui crèvent de faim ?<br /> Comment ne pas réagir devant toutes nos pollutions ?<br /> Pourquoi ne pas crier haut et fort que l'argent ne fait pas tout ?<br /> Malgré les lourdeurs, notre monde avance et sera obligé d'avancer.<br /> Rendez-vous dans 100 ans ! Au ciel ...
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P
Eh Daniel,<br /> La photo, elle vient de Cyrillus ?
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A
Vaste sujet mon cher Daniel !<br /> On voit bien que les vacances furent profitables.<br /> Mais souvenez-vous que si vous êtes parvenu aujourd'hui à vous poser cette réflexion, c'est peut-être grâce à cette éducation que vous semble si pesante ...<br /> En toute chose, la vie m'a appris qu'il fallait de la mesure. Les excès de toute sorte me font mal. Le but de ma vie est de devenir plus humain. Oublier mon petit "moi" pour me tourner vers les autres. Identifier mes vieux instincts de survie pour mieux les dompter.<br /> Etre en paix, le rêve de tous les visiteurs de ce blog, je crois.<br /> Et acquérir la Sagesse ... A-t'on suffisamment d'une vie pour y parvenir ?<br /> "L'idéal du sage, c'est une oreille qui écoute."<br /> Comme disait Ben Sirac.
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S
Nous sommes à la fois l'inné et l'acquis.<br /> L'inné est ce qui est en nous depuis la naissance ; l'acquis ce que nous apprenons au fil du temps.<br /> <br /> Nous grandissons avec ce que nos parents nous inculquent dans le comportement pour vivre dans la société : un savoir vivre.<br /> <br /> Puis petit à petit nous nous donnons notre "propre éducation" nous sortons du carcan tout simplement car nous faisons le tri entre ce que nous savons et ce que nous apprenons ;nous nous éduquons nous-mêmes.<br /> <br /> C'est plus flagrant lorsque nous vivons en couple. Pourquoi ? tout simplement parce que deux êtres ayant leur propre éducation trouvent un compromis pour se réaliser entre ces deux principes..dés lors involontairement nous nous éduquons différemment.<br /> <br /> Est-ce à dire que nous perdons notre identité oui et non .<br /> <br /> Oui dans la mesure où nous nous "soumettons" à un nouvel "ordre" ; non car nous nous "soumettons" par rapport à nos valeurs.<br /> <br /> Sortir complément des carcans seraient assimilés à l'anarchie ; tout cassé pour reconstruire..que nous le voulions ou non, nous avons notre base d'éducation.<br /> <br /> Cela se ressent dans la manière d'éduquer les enfants. Il y a des choses que nous éliminons car nous en avons souffert et d'autres que nous continuons à inculquer car nous estimons saine.<br /> <br /> Nos enfants feront pareils.
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H
En effet notre éducation a fait ce que nous sommes aujourd'hui, avec nos travers, nos peurs, notre égo qui toujours cherche à en avoir plus. Néanmoins c'est notre éducation qui, à ce jour, nous pousse vers un meilleur.<br /> Le travail est long et difficile et il arrive que le doute comme à son habitude s'installe mais c'est là notre chemin. Ce chemin, qui somme toute, nous mène petit à petit vers un mieux-être, vers plus de compréhension en regard de l'univers, plus de tolérance aussi. Il nous faut être solides face à l'adversité, imperméables aux pensées négatives, refuser le poison envoyé par les médias, être indifférents au "trop", ou "toujours plus" de paraître, de reconnaissance, de technologie. Mais quoique l'on pense, ce travail porte ses fruits.<br /> Je ne crois pas au fait de "se déséduquer". Accepter me semble t'il serait préférable. Nos parents, nos grands-parents ont fait ce qu'ils ont pu avec les moyens dont ils disposaient. Ils sont ce fil conducteur qui nous amène au questionnement et au travail sur soi. L'acceptation nous permet de comprendre le pourquoi du comment et nos pensées dès lors tendent à s'éclaircir. Ainsi se présente l'opportunité d'améliorer l'éducation que l'on propose aux générations suivantes. Nos enfants, petits-enfants poursuivent ou poursuivront cette tâche qui, si elle est accomplie avec beaucoup d'amour, favorisera un avenir basé sur le respect et le mieux-être.<br /> Ma reflexion est peut-être utopiste. Au fond je n'en sais rien et personne ne peut prétendre à être sûr de quoi que ce soit. Néanmoins, il me semble que le monde change. Il est en quête, vers une démarche spirituelle. Dans tous les cas, j'ose l'espérer. Nous vivons de nos jours tant de bouleversements. Il est à chacun possible de saisir cette occasion afin d'engager, d'engranger du positif.<br /> Votre blog, Daniel, oeuvre dans ce sens et comme le dit si joliment Francine, il nous permet "d'écouter la musique de notre âme".<br /> Il m'arrive certaines fois de me sentir seule dans mon coin, à vouloir voir changer le monde... à étouffer face aux principes inculqués, aux soi-disant convenances aussi. Je me sens en décalage face à cette réalité qui n'est pas toujours belle à voir. Cela me rend triste et j'ai l'impression, fort désagréable, que nous avons beaucoup de mal à nous en sortir, que nous allons comme le disent certains "droit dans le mur". C'est d'autant plus difficile que cette réalité, bien présente et par souvent hideuse, on ne peut pas l'ignorer. Alors je travaille à mieux comprendre le monde qui m'entoure, je l'accepte autant que faire se peut, avec mes peurs et mes freins et surtout avec cette petite voix au fond de moi qui me souffle que l'on finira bien par trouver cette ouverture. Cette petite flamme que chacun espère entrevoir au fond de lui qui cheminera vers de nouvelles perspectives. <br /> L'éducation que j'ai reçue est ce qu'elle est. Je l'accepte aujourd'hui. Cela m'aide notamment à avoir envie de continuer, de poursuivre ce travail qui favorise les remises en questions encore et toujours, accompagnée de mes proches et de cet espoir profond qui illuminent ma vie.
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