Bonsoir Daniel,<br /> <br /> Je suis certaine que riche de l'expérience de l'Espace 34, et à l'écoute profonde de votre âme, vous allez écrire de belles et nouvelles pages sur le livre de votre vie.<br /> <br /> Nathalie

Oui je souffre bcp.<br /> Je pense aussi que Plv souffre aussi énormément...<br /> <br /> Je vous promets que j'arrête ...il n'a pas souhaité me répondre.<br /> <br /> Cela ne veut pas dire que j'essaierai en apparté de continuer à trouver une solution.<br /> <br /> Merci en tout en cas de votre compréhension.<br /> <br /> Eve lyne, il n'y aura pas de tisane...!

Comme je n'ai rien vu...<br /> Comme je n'ai rien entendu...<br /> Je ne dirai donc rien.<br /> Sauf que je trouve bien navrant que des êtres qui se connaissent en privé ne puissent se retrouver "bugne à bugne" pour communiquer.<br /> Quelle souffrance, effectivement.<br /> J'espère de tout mon coeur que les cousins se retrouvent devant une tisane avec de l'eau bien bouillante...<br /> Heureusement que je n'aie pas la responsabilité d'un blog, parceque y aurait un grand ménage.<br /> Je ne garderai que la lumière!<br /> Ce n'est que mon opinion.<br /> Peut-être que tout ca fait monter les " audimates " Qui sait... ?!

@ Sarah<br /> Je sens que tu souffres et cela me fait de la peine.<br /> Que peux-tu attendre vraiment de cette querelle que nous ne connaissons pas ?<br /> Crois-tu que c'est le bon endroit pour dire des choses que nous ne savons pas ?<br /> Ou alors souhaites-tu que nous soyons informés ?<br /> Je pense que tu devrais prendre un peu de recul et régler le problème directement.<br /> Tu vois je suis surpris car tu dis des choses fortes, je ne les comprends pas et nous n'avons plus de nouvelles de Marie ni d'Eve Lyne, alors que tu es en souffrance.<br /> Repose-toi un peu chère Sarah !<br /> <br /> @ Laurent<br /> Sacré bonhomme ! Tu nous as fait chavirer il y a si peu, avec ta voix cassée sur les routes du Tour. Quelle énergie, quel combattant, quel guerrier du courage !<br /> Chapeau bas homme de caractère au caractère difficile !<br /> Et bon vent à toi mon grand !<br /> <br /> @ Daniel<br /> On ne peut pas hurler à ses joueurs, du bord de la touche, devant son banc :<br /> "Jouez, jouez !"<br /> avec le faciès d'un homme dur, qui ne sourit jamais, qui est trop rigoureux et qui ne laisse aucune chance au plaisir.<br /> Nos joueurs n'en peuvent plus, les membres du staff aussi, d'une manière générale, silencieuse et attristée.<br /> Même une majorité des membres du Conseil d'Administration est excédée.<br /> <br /> Il ne s'agit pas de faire le procès d'un homme mais de dire ça suffit !<br /> Il nous faut du spectacle parce que la rigueur excessive aura disparu. Quand le coach affirme que le groupe manque de rigueur collective, cela signifie l'inverse : il y en a trop. Les joueurs sont tétanisés, usés. Ils ne savent plus se positionner sur le terrain. Il n'y a pas de mouvement parce qu'ils sont bringuebalés par des consignes contradictoires. Il n'y a pas d'harmonie parce qu'ils ne peuvent jamais se créer des automatismes dans le plaisir du mouvement partagé. Ils se déplacent à contre sens. Ils ne savent plus jouer au football. Certains, lorsqu'ils rentrent sur le terrain, ont peur de jouer.<br /> <br /> Il ne sert à rien, sous prétexte qu'un être humain gagne de l'argent, d'empêcher celui-ci de s'amuser. On a le droit, dans cette société, de gagner beaucoup d'argent et de s'amuser en même temps.<br /> Quelque part, on se fout du fric. Le football est d'abord un jeu. Il doit donc générer du plaisir. Pour permettre au plaisir d'émerger, il faut engendrer de l'envie, voire du désir, du simple désir.<br /> Ce désir doit être partagé, à commencer à l'entraînement, dans des petits jeux dont les footballeurs raffolent.<br /> <br /> Cessons de croire que nous pouvons faire du dopage musculaire, à défaut du dopage tout court. On ne peut pas exiger du corps humain qu'il se dépasse, sous peine d'un résultat catastrophique pour les organes, les muscles, les ligaments et les tendons dont il est constitué. Seul l'esprit peut être transcendé dans une concentration collective où la paix, la joie, l'harmonie et le plaisir se mêlent à l'envie, dans un juste équilibre.<br /> Nous avons subi une trentaine de blessures plus ou moins graves depuis plus de deux ans maintenant.<br /> <br /> Pourquoi ?<br /> <br /> Attention Président !<br /> <br /> Votre situation (donc celle de notre club), me fait penser à une scène à l'époque des gladiateurs.<br /> Alors qu'un thrace est en position de tuer un mirmillon, il se tourne vers la tribune et attend l'ordre de l'Empereur, Maître des jeux. Celui-ci se tourne à son tour vers son peuple car il sait avoir les faveurs du plus grand nombre, comme si déjà, à l'époque, la démocratie existait.<br /> Et le peuple décide en levant la main. Soit le pouce est tourné vers le haut, en quête de clémence, soit il est tourné vers le bas, exempt de toute pitié, incitant à la mort.<br /> Très rarement, l'Empereur est allé à l'encontre de son peuple. Si les décomptes étaient partagés, il faisait à sa guise mais quand les pouces étaient en majorité tournés vers le bas, il exécutait l'ordre du peuple, afin qu'il soit satisfait, au gré de sa misère.<br /> <br /> Les jeux sont fait aujourd'hui, Président.

Voilà alain, j'ai parlé avec mon coeur mais Plv n'a toujours pas répondu.<br /> <br /> Lui qui parle de compassion, d'amour de son prochain, qui vit, dors, respire avec la religion chrétienne...rien silence total..<br /> <br /> Pourtant il suffit d'une seule réponse mais rien du tout..le mépris ...<br /> <br /> Dommage ..<br /> <br /> Je sais qu'il n'y aura pas de réconciliation mais je n'ai pas eu de réponse à mes interrogations....<br /> <br /> Et après on parle de sincérité du coeur...hmm je reste spectique...<br /> <br /> En tout cas, il va m'être difficile de le croire maintenant..

Que penses tu début de championnat de Lyon? Y a-t-il un problème au sein de l'équipe? Et toutes ces blessures?<br /> <br /> Je sais que tu as eu des nouvelles de ta fille dernièrement. J'espère qu'elle va bien et ne te crée pas trop de soucis.

Laurent Fignon vient de mourir à l'âge de 50 ans d'un cancer.<br /> <br /> Un homme plein de courage, qui a combattu jusqu'au bout sa maladie, en vivant pleinement sa passion, en ne refusant pas le combat.<br /> <br /> Cette année a été sa dernière année pour les commentaires du Tour de France..sa voix était inaudible.<br /> <br /> Toutefois, il a mené l'émission jusqu'au bout.

Merci Alain, mais voyez-vous la seule personne qui a fait un pas vers l'autre ..c'est moi.<br /> <br /> Dommage que Plv se refuse à répondre.<br /> <br /> Je ne pense pas que notre amitié puisse être relancée..elle est perdue mais il serait bon quand même de mettre les choses au clair.

Vous avez toute ma sympathie.<br /> Que la paix et l'amitié soient avec vous !

Ah bcp de poésie de tes propros Plv, mais ne devrais-tu pas répondre à mon message..<br /> <br /> Allez Plv un peu de courage, cela ne dure qu'un instant...

Alain, vous êtes trop fort !!!<br /> Vous avez débusqué le PLV caché derrière son "anonyme" ...<br /> Et ce qui extraordinaire, c'est que le geste que vous me conseillez de faire envers mon grand frère, le chêne, je crois bien que c'est exactement ce que je fis ce soir là.<br /> Pour la forme poétique, j'ai évoqué un baiser, mais ce fut ma joue qui effleura la vieille écorce ...<br /> Amusant non ?

Ah quel doux propros, entendre que la gangue vous empêche de sortir de votre anonyme, j'aime à entendre que vous changez mais vraiment changez-vous..<br /> Afrrontez-vous les dialogues ..alors que pour d'autres vous les fuyez ..<br /> Le changement est en totalité est pas partiellement non ...à moins que je me trompe <br /> <br /> Vous nous mentez et vous mentez aux autres...c'est bien dommage.

Comme je me sens proche de vous. Moi même j'ai un lac près de chez moi. Je le parcours deux fois par semaine sans me lasser. Il me fait du bien et il m'est arrivé d'enlacer un tronc d'arbre dans un élan de grande communion. <br /> <br /> Bonne journée

Voici une expérience exceptionnelle que j'ai tant et tant vécue.<br /> Si vous le voulez bien, pour la fois prochaine, pensez à permettre à votre plexus d'épouser le tronc autant que possible. Collez alors votre joue contre cet arbre père et sentez son énergie. Comme elle est neutre, elle vous la renverra sans souillure.<br /> Et si vous souhaitez évacuer toutes vos angoisses, inspirez et expirez avec votre diaphragme, du fond de votre estomac. Peut-être alors, une nausée purificatrice vous envahira, grandira au fur et à mesure des inspirs et expirs jusqu'à ce que du fond de vos entrailles, surgisse un cri énorme et long ... le cri primal qui sait !

L'autre soir, sentant mon coeur assoiffé d'une silencieuse compagnie, je bondissais dans mon véhicule qui, en 5 minutes, m'amena à ma balade préférée : le tour du petit étang en lisière de la forêt. Pas âme qui vive, sous la verte fougère !<br /> Et là, près des eaux sombres et tranquilles, solitaire, un chêne majestueux attirait tout mon être.<br /> Poussé par une mystérieuse folie, je me vis enlacer ce tronc séculaire, mes deux bras ne suffisant pas à refermer le cercle, et déposer un baiser sur l'écorce de ce frère.

J'expérimente dans ma chair ce que vous écrivez :<br /> Les murs qui craquèlent.<br /> Les nouvelles fondations qui se mettent en place.<br /> Le temps qui guérit les plaies.<br /> J'avance en terrain inconnu. Je tatonne.<br /> Et le hasard qui me fait des cadeaux.<br /> Ce hasard qui ressemble parfois à ce que j'espère.

Tout à fait d'accord avec tes propos. Je ne l'aurais pas exprimer aussi bien que toi.<br /> J'espère que tu vas mieux; le temps qui passe étant le meilleur des remèdes.<br /> Courage

J'ai lu de longs et passionnants commentaires à la suite se ta note. Je serai plus brève, car l'essentiel a été dit. J'ai subi ces derniers mois une terrible épreuve et je peux te dire que ce qui s'achève, le vase qui se vide, ce que l'on croyait essentiel, est une épreuve destinée à nous faire progresser. Les murs doivent s'effondrer pour que l'on puisse bâtir à nouveau.

Ne revenons-nous pas avec notre bagage infalsifiable...<br /> Pour José, j'espère que tu as raison, Alain. <br /> Qu'il a d'autres chats à fouetter...

José est débordé la Belle.<br /> Il n'a pas que ça à faire.<br /> Ce week-end, un grand événement a eu lieu par chez lui, sur le plus beau circuit du monde de Spa Francorchamps. Le grand prix de F1 a été remporté par Lewis Hamilton.<br /> José était sûrement devant sa télé.<br /> <br /> Dis-moi, la matière connaît la naissance et donc est vouée à la destruction. C'est valable pour la carte d'identité, quelle qu'elle soit.<br /> Bises.

Ce matin, au réveil, la pendule affichait 4h07 et j'ai vu très nettement le prénom: José<br /> Tous ces jours, je n'ai vraiment pas pensé à José ( pardon, José ).<br /> Comme on a pas de nouvelles...<br /> Voilà, j'avais juste envie de vous faire partager cette émotion.

Eh! bien, les amis...<br /> On travaille dur par ici!<br /> ça sent bon la lumière.<br /> Elle existe bien cette carte d'identité, Alain.<br /> La médecine vibratoire pointe le bout de son nez.<br /> Encore un travail vers la lumière.<br /> Je crains bien Nemrod que les grands criminels ne soient pas encore dans la prise de conscience de cet état qui est l'amour et qu'il faille plus d'une vie...<br /> Quand nous en serons tous à ne plus supporter de voir le moindre insecte en souffrance, alors peut-être serons-nous sur ce fameux chemin dont parle Alain " L'éveil ". Un monde idéal, en somme.

Oui, cette parabole démontre que selon la graine que nous semons, nous récolterons à maturité le fruit correspondant.<br /> En fait, c'est assez simple à comprendre. C'est si simple et pourtant nous ne comprenons pas. C'est si proche de nous et pourtant nous ne voyons pas.<br /> <br /> Nemrod, le karma n'est pas quelque chose d'immuable. D'ailleurs, s'il était immuable, il serait sans mouvement.<br /> Par son intention (favorable, défavorable ou neutre), l'homme laisse une empreinte dite "karmique", telle une graine semée qui, tôt ou tard arrivera à maturation. C'est le résultat ou fruit.<br /> Comme nous sommes capables de produire des actes de toutes sortes, le chemin de l'homme est unique, même si dans la réalité absolue, il y a ni séparation ni dualité.<br /> <br /> On peut parler de vie prochaine ou future dans un continuum de conscience.<br /> <br /> Effectivement, l'homme agit dans ce qu'il estime être juste et pourtant, il ne sait pas toujours ce qu'il fait. La plupart du temps, il est ignorant, sous l'emprise des passions.<br /> <br /> Son karma ne peut rien considérer du tout.<br /> S'il estime son action juste alors qu'elle donne un résultat douloureux, cela peut être du en premier au fait qu'il récolte les fruits de ses actes d'une ou plusieurs vies antérieures, en second qu'il a une mauvaise compréhension du sens de la vie, en troisième qu'il n'effectue pas les efforts nécessaires à son évolution, en quatrième qu'il n'écoute pas les bons enseignements, etc... etc...<br /> <br /> Il n'y a rien à faire d'autre que d'être attentif à sa conscience. Quelque individu qui soit, issu de la misère ou de la haute société, qu'il écoute les enseignements d'une religion ou d'une autre, seule son intention et sa motivation lui permettront d'évoluer de façon favorable, défavorable ou neutre.<br /> Il ne suffit pas de prier pour gagner l'amour, il faut le faire avec son coeur.<br /> Chaque tradition permet à l'homme d'évoluer positivement sur son chemin. Mais il est seul face à sa responsabilité. Personne ne peut l'aider sur son chemin. C'est à lui seul de prendre ses responsabilités, d'écouter, de lire, de trier ce qui est bon ou mauvais pour lui.<br /> <br /> Le karma de l'homme ne lui indique pas de chemin. On pourrait comparer le karma d'un individu à une sorte de carte d'identité transitoire en évolution permanente. Cette carte rassemblerait tous les actes produits depuis la première naissance jusqu'à ce jour. Cette carte n'aurait pas de forme mais accompagnerait l'individu jusqu'au bout de son chemin.<br /> Le bout du chemin consiste à revenir à la Source, la Lumière Infinie, à la Sagesse née d'elle-même et dont rien ne peut causer la mort.<br /> Dans ce Tout indivisible, il n'y a plus de souffrance car tout est plénitude, saveur au gout unique d'amour et d'équanimité. Il n'y a plus d'apparence ni de dualité. Il n'y a pas d'identité.<br /> <br /> Nous avons à chaque instant la possibilité de tout changer. Il existe des êtres qui connaissent la Révélation et qui se transforment totalement, du jour au lendemain et qui pratiquent inlassablement afin de se perfectionner dans le but d'atteindre l'éveil.

Alain j'ai tout lu mais il va me falloir un certain temps pour digérer tout ça.<br /> Je vais peut-être revenir par étape qui sait.<br /> Le Karma serait imuhable pour l'homme.<br /> Je dis imuhable mais pas sans mouvement.<br /> Ainsi l'homme de part son action présente conserve une trace karmique dans sa vie future.<br /> Peut-on parler de vie future ou de continuité de vie ?<br /> Mais l'homme quand il agit dans son présent, sauf les grands criminels, agit dans ce qu'il estime être juste..son Karma peut lui considérer que cette action n'est pas la bonne dans la mesure où elle a eu un résultat qui ne crée pas d'harmonie, qu'il doit revivre et recommencer.<br /> Mais si il estime toujours son action juste ..que faire ?<br /> Cela signifie effectivement qu'il n'y a plus de hasard mais comme tu le dis à juste titre l'homme peut sortir des sentiers battus dans ce cas là il fait appel au hasard mais comme le hasard n'existe pas pouvons-nous dire que son karma lui indique un autre chemin qui peut être plus juste pour lui.<br /> Ainsi de par ce raisonnement chaque homme qui sort de son chemin karmique pour un autre chemin agit-il en bonne action ou commet-il une erreur ?<br /> Avons-nous la possibilité de tout changer ou faut-il nous perfectionner.<br /> <br /> Quelle belle citation que cette parabole la bonne action mène à la frucification de l'amour de Dieu et nous permette d'être en harmonie.<br /> Toutefois ne pouvons-nous pas remaner cette parabole au matérialisme plutôt qu'une corrélation Karmique quoique c'est peut-être la même chose ...<br /> Ce que je veux dire c'est que l'homme ne croit pas en une foi simple dans la vérité de la présence du Christ et de l'amour de Dieu dans sa vie. Il vit donc de le pêché par l'amour du gain. En faisant cela son âme se désséche et ne peut porter ses fruits.<br /> Ainsi il n'y a pas d'action karmique mais l'écoute du message de Dieu d'agir dans les pas de Dieu.<br /> On peut prendre cette autre parabole aussi<br /> <br /> Saint Mathieu 13, 24-30<br /> <br /> Jésus leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des Cieux est comme un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu, il a semé à son tour de l’ivraie, au beau milieu du blé, et il s’en est allé. Quand le blé est monté en herbe, puis en épis, alors l’ivraie est apparue aussi. S’approchant, les serviteurs du propriétaire lui dirent : "Maître, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il s’y trouve de l’ivraie ?" Il leur dit : "C’est quelque ennemi qui a fait cela. " Les serviteurs lui disent : "Veux-tu donc que nous allions la ramasser ?" "Non, dit-il, vous risqueriez, en ramassant l’ivraie, d’arracher en même temps le blé. Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson ; et au moment de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord l’ivraie et liez-la en bottes que l’on fera brûler ; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier. " <br /> <br /> Cette parabole me semblerait plus proche de la relation Karmique.<br /> En effet nous avons tout en nous le bien et le mal..il évolue ensemble..notre conscience en fonction de notre vécu fait le tri et élimine ce qui lui est néfaste.<br /> De part son action, il progresse soit dans sa foi soit dans son Karma.

Bonjour Nemrod !<br /> C'est bon de te retrouver.<br /> Ton post est très intéressant. Le sujet est passionnant. Tu poses beaucoup de questions et je n'ai pas les réponses bien sûr. Cependant, je peux émettre une opinion, émergée par l'écoute et l'apprentissage de certains enseignements, l'expérience de situations de vie, la pratique non formelle de la méditation, intégrée dans l'action et la soif jamais assouvie de connaissance, contradictoire de notre vraie nature, simple et paisible, lumineuse et libre de complexité.<br /> <br /> Tu dis :<br /> <br /> "Le fait de prendre un avion, qu'il se crache est-ce le fruit du hasard, ou les conséquences des actions passées.<br /> Sommes-nous responsables en quelque sorte de ce crash ?<br /> On pourrait parler alors de destin mais qu'est-ce que le destin. Est-ce un hasard ?Si oui il n'y a pas de hasard.<br /> Si le destin est donc une conséquence d'action qu'elle a été l'action de l'enfant à la naissance qui va déterminer son destin.<br /> Le destin existe-t-il réellement ou bien est un terme que l'on utilise en opposition au hasard."<br /> <br /> Ce type d'exemple trotte souvent dans ma tête. Et le mot "injustice" résonne comme un carillon en pétard.<br /> On ne peut pas ici se limiter à notre vision du simple monde apparent qui nous entoure et de la réalité relative qui s'ensuit, faite d'illusions. Si l'injustice semble exister du point de vue relatif, il n'y en a aucune sur le plan absolu, le sens de la réalité ultime.<br /> Voilà pourquoi d'une certaine façon, le hasard existe et d'une autre il n'existe pas vraiment.<br /> Si nous savons que notre condition présente est le fruit de nos actes passés et que notre condition future sera le résultat de nos actes présents ; comme rien ne peut causer la mort de notre esprit immuable non né, les circonstances de vie inexplicables et douloureuses n'ont pas d'importance en "soi" dans le sens où elles ne changeront en rien notre véritable nature. C'est ici que le hasard intervient parce que incompris. Même si nous savons que les événements qui surgissent sont liés à la loi de causalité, ils peuvent survenir au gré de circonstances, sans que cela soit prédestiné car nous avons toujours à chaque instant la possibilité de modifier le cours de notre destinée, d'où la nécessité de prendre conscience de notre responsabilité.<br /> <br /> Un autre facteur essentiel est que pour que ce monde puisse apparaître, il ne peut exister que dans le mouvement et le changement permanents, sans quoi nous ne pourrions évoluer ; nous serions comme figés. <br /> L'impermanence facilite les circonstances imprévisibles de la vie, comme si nous participions à un jeu. Elle est le caractère transitoire et périssable de tout phénomène composé. Tout ce qui est né de causes et de conditions est destiné à la destruction. L'impermanence affecte non seulement tous les êtres animés qui peuplent le cycle des existences conditionnées mais aussi tous les phénomènes qui composent l'univers, y compris ceux qui nous paraissent faussement stables à l'échelle du temps humain. La négation de l'impermanence des phénomènes, le sentiment de durée et le désir de permanence ou d'immortalité sont quelques-unes des manifestations patentes de l'ignorance et l'une des principales causes de souffrance dans le cycle des existences conditionnées.<br /> <br /> S'il est probable que nous forgeons nous-mêmes notre propre destinée, cela n'exclut pas la possibilité d'expérimenter des situations imprévisibles de type "hasard" qui bouleversent sensiblement notre marche vers l'éveil. Chaque événement, aussi douloureux soit-il peut être transformé en source d'éveil sur le chemin de notre destinée.<br /> <br /> Il n'y a donc pas d'injustice ni de hasard sur le plan absolu alors que dans le monde de l'apparence que nous expérimentons ici, tout semble prouver le contraire.<br /> <br /> Il faut associer à ce commentaire les lois du karma, de causalité et d'interdépendance, toutes reliées entre elles.<br /> <br /> Le mot karma signifie "acte", "action". Le karma peut tout d'abord être défini comme "intention" puis comme "mouvement" ou "force motrice".<br /> Chaque "intention" est momentanée mais laisse une trace karmique, une "empreinte", "imprégnation karmique" ou "rémanence", trace équivalente à une énergie potentielle ou semence véhiculée par l'esprit qui en est imprégné. Cette trace y rejoint les traces innombrables d'autres "intentions" passées et constitue ainsi un groupe de "tendances" infléchissant les choix futurs et créant des automatismes d'action.<br /> Le karma a donc deux composantes. La première, l'intention, la seconde, sa rémanence dans la conscience, semence susceptible de produire un résultat.<br /> Un karma est donc un mouvement intentionnel dans la conscience, suscité par les passions nées de l'ignorance, qui affecte en bien ou en mal d'autres êtres doués d'esprit et crée ainsi des interactions entre des êtres animés en vertu de l'interdépendance. Par la rémanence qu'il dépose dans la conscience de son auteur, il produira tôt ou tard un fruit de nature semblable (favorable, défavorable ou neutre selon le cas), qui sera éprouvé par le porteur du karma. Ainsi, tout le plaisir, tout le bonheur éprouvés dans cette vie résultent des actions vertueuses accumulées dans le passé. Inversement, toute souffrance actuelle est le fruit d'actions négatives accomplies autrefois.<br /> <br /> La causalité est une notion très importante dans le bouddhisme. Tout phénomène composé est conditionné, c'est-à-dire produit par la réunion temporaire de causes et de conditions. Ainsi produit, il "naît". Mais son existence est nécessairement transitoire. N'ayant qu'une existence momentanée, il contribue lui-même à la formation d'autres phénomènes composés, et "meurt" en leur donnant naissance.<br /> Dans le bouddhisme, la causalité est l'élément moteur du monde, lequel n'a ni commencement ni fin. Bien comprise, elle permet d'éliminer les problèmes d'une cause première ou d'un créateur du monde, ce qui fait de la doctrine du Bouddha un système non théiste.<br /> <br /> Dans le christianisme, la parabole du "semeur", pouvant être comparée aux lois de causalité ou de karma, est ainsi énoncée :<br /> <br /> La Parabole dans la Bible : Selon Luc, 8, v. 4-15<br /> <br /> Comme une grande foule se rassemblait, et que de toutes les villes on venait vers Jésus, il dit en parabole : « Un semeur est sorti pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur le roc : quand elle fut levée, elle sécha, parce qu’elle n’avait point d’humidité. Une autre partie tomba au milieu des épines : les épines crûrent avec elle, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre : quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! <br /> <br /> Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit : Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point. Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient, et enlève de leur coeur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un coeur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit par leur persévérance. » <br /> <br /> Pardon pour la longueur du post. Il suffit de passer directement au suivant et hop, il disparaît.

... Merci de nous AIDER via ce blog à écouter la musique de notre âme ...

Chaque jour une nouvelle page s'écrit dans notre parcours de vie. Ici pour toi, un nouveau chapitre, mais toujours dans le même sens ...<br /> Merci de nous aidez via ce blog à écouter la musique de notre âme pour que le chemin s'écrive dans le bon sens ...

Bonjour Alain,<br /> <br /> Je te rejoins parfaitement de ta réflexion sur la phrase d' Elsa.<br /> <br /> Nous pensons que ce nous vivons est lié au hasard.<br /> Une rencontre, une discussion etc...<br /> <br /> Or c'est faux car nous créons la situation qui va entrainer l'action.<br /> <br /> Neanmoins est-ce que ce principe s'applique en toute situation.<br /> <br /> Le fait de prendre un avion, qu'il se crache est-ce le fruit du hasard, ou les conséquences des actions passées.<br /> <br /> Sommes-nous responsables en quelque sorte de ce crash ?<br /> <br /> On pourrait parler alors de destin mais qu'est-ce que le destin. Est-ce un hasard ?Si oui il n'y a pas de hasard.<br /> <br /> Si le destin est donc une conséquence d'action qu'elle a été l'action de l'enfant à la naissance qui va déterminer son destin.<br /> <br /> Le destin existe-t-il réellement ou bien est un terme que l'on utilise en opposition au hasard.<br /> <br /> Je ne pense pas qu'une pensée non prononcée est une mauvaise pensée.<br /> <br /> Notre culture nous a appris à dire certaines choses et a en taire d'autres en raison de convenances.<br /> <br /> "Tout vértié est bonne à dire mais pas forcément bonne à entendre".<br /> <br /> L'action est donc louable, les conséquences peuvent être désastreuses.<br /> <br /> Est-ce donc une mauvaise action que de la taire ..?<br /> <br /> Aragon a dit ceci "Ecoutez pleurer en vous-mêmes, les histoires du temps passé, le grain terrible qu'elles sèment, les révoltes recommencées"<br /> <br /> Cela présuppossent que le fait de garder silence, augmente la révolte, l'injustice.<br /> <br /> L'acte juste se résumerait alors à agir dans la droit ligne afin de converser l'équilibre nécessaire à l'harmonie.<br /> <br /> Cet acte juste créera inévitablement une action soit bonne soit mauvaise mais elle changera la situation.<br /> <br /> Tout simplement parce qu'un acte qui peut sembler juste de sa part auteur pourra être mal interpréter par celui qui le vit.

Sans cesse se remettre au travail, n'est-ce pas rester vivant.<br /> Faire ce que l'on aime n'est pas un échec.<br /> Recommencer, encore et encore...<br /> Voilà un beau programme, n'est-ce pas Daniel!

Tu ressens la frustration de ne pas être allé au bout de l'aventure.<br /> Qu'est ce que signifie "aller au bout de l'aventure" ?<br /> Je crois que tu as fait une magnifique expérience et que tu vas la perpétuer autrement. Tu sais bien que tout est éphémère, que rien ne dure et que tout change en permanence.<br /> Sans doute la crise que nous traversons ne t'a pas aidé, comme aujourd'hui beaucoup de petits entrepreneurs ont du mal pour équilibrer leur budget. Tu vas rebondir j'en suis certain, comme une continuité dans ton évolution. Ta richesse est égale à ton coeur, aussi ouvert qu'il est possible d'ouvrir l'esprit, au travers de tes poèmes, thèmes et réflexions.<br /> Nous allons nous mobiliser pour que ton blog gagne de l'audience, par la qualité des interventions, au niveau de la recherche s'entend, en essayant de rester sur le fil des thèmes que tu nous proposes.<br /> <br /> «Les hasards de notre vie nous ressemblent.»<br /> Cette phrase d'Elsa Triolet serait un beau sujet de philosophie.<br /> En quelque sorte, elle nous dit que le hasard existe d'une certaine façon mais qu'il n'existe pas non plus puisqu'il nous ressemble.<br /> Ou plutôt, c'est de par nos actes et notre pensée que nous créons les conditions de notre avenir.<br /> C'est bien logique. Le thème récurrent du "semeur", quelle que soit la religion ou la philosophie démontre que le fruit est le résultat.<br /> Il n'y a donc pas de hasards sinon ceux que nous produisons, en quelque sorte.<br /> <br /> Seule la marche attentive peut faire taire notre mental. Nous ne marchons pas tous avec cette disposition lumineuse qu'est "l'attention".<br /> On peut même marcher dans la rue, enfermés dans nos histoires et le silence devient assourdissant, tellement les mots qui se succèdent dans nos têtes amènent à l'incohérence et participent à notre inconscience, notre ignorance. Dans le métro, nous sommes majoritairement capables de marcher sans accorder la moindre attention au plus grand violoniste interprétant une grande oeuvre musicale.<br /> Il est plus aisé en marchant au bord d'une rivière de s'unir à sa nature profonde car nous pouvons méditer, au rythme de notre repiration et de nos pas, l'esprit spacieux, ouvert et attentif à tout ce qui surgit dans l'instant.<br /> Il est vrai alors que nous nous connectons directement avec notre véritable nature, si profonde, si simple et si lumineuse.<br /> Et alors oui, un sentiment de paix et de joie nous emplit, en toute simplicité.<br /> La nature est si belle. <br /> <br /> Je ne crois pas que "le corps et l'âme ne font plus qu'un et s'unissent à l'univers pour n'être plus que matière."<br /> Je changerais le dernier mot en le remplaçant par "esprit", même si matière et esprit ont la même nature, la même essence, vide et lumineuse.<br /> Pensée, parole et action émanent toutes de l'esprit. Le plus difficile est de trouver l'harmonie entre les trois portes ; la pensée juste, la parole juste et l'action juste.<br /> Je ne sais plus quel homme célèbre a écrit :<br /> "Une pensée qui ne devient pas mot est une mauvaise pensée, un mot qui ne devient pas action est un mauvais mot".<br /> Ici, l'adjectif "mauvais" signifie "incorrect".

Hanami quelle magnifique réflexion.<br /> Le silence est notre propre "dialogue". <br /> Il montre le chemin à suivre au plus profond de nous-même.<br /> Notre méditation, notre guérisseur comme vous l'avez si bien évoqué.<br /> Le corps et l'âme ne font plus qu'un et s'unissent à l'univers pour n'être plus que matière.<br /> Il nous éclaire sur notre vie, notre parcours, nous aide à prendre le chemin.<br /> Mais hélas, le silence n'est pas notre conscience.<br /> L'homme a toujours cherché à communiquer pour exprimer ses besoins, ses désirs, ses inquiétudes, ses informations.<br /> L'organe de la parole s'est donc développé pour cela pour transmettre une idée, un savoir, une analyse, les maux de l'âme qui permettent de guérir.<br /> Si l'être conserve ses maux à l'intérieur de lui peut-il réellement en guérir ?<br /> Parfois, les réponses à nos questions sont à l'extérieur de nous car nous ne prenons pas suffissamment de recul avec notre être.<br /> Le don de parole nous extériorise et donne ainsi la possibilité de comprendre ses maux.<br /> Le silence est un moyen d'introspection, de réflexion de la nature de l'être.<br /> Néanmoins, il doit s'accompagner de la parole car elle lui confère la possibilité d'avoir un son.

Marcher, le pas léger, l'esprit ailleurs, nous ramène à l'Être. Les pensées se lient et se délient, se décachètent et s'apostrophent. Elles s'animent puis nous éclairent de l'intérieur au fil d'une progression silencieuse. Le silence est là ! Acceptons-le. Il s'intensifie, salvateur, et nourrit l'âme d'un apaisement indicible.<br /> <br /> Les mots souvent nous rongent autant qu'ils nous émeuvent. Quelquefois chatouilleurs, manipulateurs ou encore incisifs, ils peuvent être de redoutables adversaires et anéantir ainsi tout un monde. Nos pensées insatiables s'alimentent goulûment de ce pseudo-langage et nous détournent de l'essentiel.<br /> <br /> Ah ! Les mots ! Vocables, adages, schémas, limites, jugements... Ils tissent nos toiles et dressent nos barrières. Verrouillages résistants qui persistent, ironiques parfois, destructeurs aussi. Et selon nos envies, nos désirs, nos certitudes et nos peurs, les mots toujours piaffent d'impatience, gaspillent énergie, volonté, maîtrise puis s'étiolent enfin pour ne plus être... que des mots...<br /> <br /> Alors quoi de plus harmonieux que la marche dans la solitude de chaque instant passé au clair de la nature. Présence imprévue, délicate de l'Être que nous avons malgré tout trop tendance à négliger, à reléguer au second plan. Nous devrions davantage écouter notre nature profonde car elle seule nous montre le chemin à suivre. Dans l'instant, il n'y a plus ni passé, ni futur, et c'est dans l'instant que nous trouvons la joie. Elle qui fait taire nos mots et nos maux. La joie est l'expression d'une seule vérité, celle de l'amour.<br /> <br /> La marche et le silence se marient à merveille. Pourquoi chercher ailleurs ce que l'on peut découvrir en soi ? Unis, ils confèrent au corps et à l'esprit détente et retour sur soi. Il existe alors une ouverture extraordinaire qui aiguise tous nos sens. Les pensées s'échappent et se taisent, un peu. Nos lettres éparpillées se détachent enfin.<br /> <br /> C'est un accord parfait. Nous sommes en phase avec notre Être. Il suffit d'accueillir la marche, embrasser la Terre de nos pas doux et généreux, se recueillir dans le sielnce naturel de la vie pour enfin glaner la sagesse du monde.<br /> <br /> Chuuut...