Vers un nouveau monde ?
Je publie un texte que m'a adressé Marie-Christine et que je trouve intéressant
La mondialisation harmonieuse ne pourra jamais se faire par l'hégémonie de certains pays sur d'autres. Tous les pays, du plus petit au plus grand, seront respectés et écoutés. Plus d'exploitations, plus de menaces, de leçons de morale, de mensonges, de chantages, d'armement.
Plusieus civilisations ont disparu, chacune avait sa mission. Nous sommes la septième et la dernière, c'est pourquoi nous devons absolument la réussir. Et elle est sous le signe de "l'équilibre". Nous devons réaliser l'équilibre.
Ca signifie en finir avec les courses en avant effrénées sans conscience des conséquences : appât du gain, obsession du pouvoir et des possessions, dilapidation de la planète avec ses élevages intensifs et ses cultures à perte de vue copieusement arrosées de produits chimiques. Notre mondialisation était partie sur des bases de perversion.
Nous voici brusquement ramenés à la raison.
Nous ressemblons ridiculement à des enfants insouciants qui courent ardemment après un ballon, ne voyant que le ballon et pas le mur épais qui se dresse un peu plus loin là devant nous. Puis un obstacle vient perturber notre course. Nous pestons contre cet obstacle sans savoir qu'il nous sauve du pire.
Morale de l'histoire, l'homme doit apprendre à maîtriser ses énergies, ses émotions, ses désirs. L'homme est toujours dans l'excès. Quand il a, il veut plus, toujours plus, croyant ainsi renouveler son plaisir à l'infini.
Mais quand il saura que le plaisir et que la joie véritable se trouvent à l'intérieur, quand il saura comment faire, il cessera immédiatement de courir comme un affamé. Il sera rassasié de bien-être sans nécessité de dévorer constamment le monde et des milliards de dollars pour assouvir son vide intérieur.
Quand on roule trop vite, le radar nous oblige à freiner.
Quand la balance penche trop d'un côté, il faut ajouter un poids sur l'autre plateau.
Quand le bateau tangue à tribord, il faut s'asseoir à babord.
Quand une partie du monde veut dominer l'autre, il faut réagir pour conserver sa liberté.
Ni l'argent ni le pouvoir militaire ni la morale facile ne devraient être des critères pour diriger le monde.
Une mondialisation harmonieuse se fera dans la confiance réciproque de tous les peuples, avec des échanges commerciaux utiles, francs et loyaux.
Fluidité, bienveillance, honnêteté, profit pour tous.
EQULIBRE.
Marie-Christine