L'île de Ré: mes impressions
C’est la troisième fois que je pars en vacances à l’île de Ré. La belle famille d’un de me fils y est propriétaire d’une belle maison avec piscine. C’est donc l’occasion de se retrouver en famille avec les parents et petits enfants. Nous avions pris une location dans un village de vacances. L’île de Ré n’est pas mon lieu de villégiature préféré bien que l’île dégage une atmosphère assez particulière et agréable.
Que dire de ce lieu ? Une île plate avec des vignes et des champs de pommes de terre à perte de vue et au loin quelques clochers d’église. A priori rien d’intéressant, surtout sur le plan culturel, en dehors de l’histoire tragique des bagnards dont St Martin de Ré constituait le début de l’enfer. Beaucoup de mondes en ce weekend de Pâque. Le port de St Martin était plein à craquer et il fallait bien attendre une demie heure, devant la Martinière, célèbre glacier de l’île, pour avoir le plaisir de déguster une bonne glace. Son chiffre d’affaires a du faire un bond ! Car à l’île de Ré les prix augmentent en fonction du nombre de touristes. Et c’est cher ! ! Il faut d’abord payer la traversée du pont et, après, il faut bien se nourrir. Ambiance à la fois bobo et familiale avec un look spécifique pour les hommes: veste et pantalons marrons, écharpe autour du cou, et accessoirement, un chapeau et des lunettes de soleil. St Martin…Un léger petit côté snob.
A vrai dire l’intérêt majeur de l’île ce sont ses pistes cyclables et ses vélos. Pas de montées ni de descentes, des pistes en veux-tu en voilà qui sillonnent la campagne. Moi ma préférée, c’est celle qui part de St Martin, longe la mer et se dirige vers le nord, là où se trouvent les marais salants. Facile pour partir. Mais pour revenir, vent de face….Il faut pédaler, pédaler….Un très bon exercice qui, le soir venu, vous invite à vous endormir sans tarder. Donc, vous l’avez compris l’île de Ré, c’est le royaume des cyclistes et des marcheurs. Il y a d’ailleurs de vrais pros : casques, maillots et chaussures de cyclistes, secs comme une limande, le nez dans le guidon, sans rigoler. On peut avoir un petit coup de fringale. Alors pas de problèmes. On s’arrête au bord du chemin pour déguster une bonne douzaine d’huitres avec un petit verre de muscadet. Des joies simples….
Et la mer est là, au bout du chemin. On descend de vélo, on s’assoit et on regarde les vagues claquer la plage de sable blanc et les bateaux danser sous le ciel bleu car il faisait beau pendant ces vacances ! Et si vous avez du temps, allez du côté du bois de Trousse Chemise, les plages y sont très belles avec vue panoramique sur l’océan.
Daniel