Voir Nantes et ne pas mourir
Retour à la maison après une semaine de vacances à l’Île de Ré et une petite escapade de deux jours à Nantes. Jusque là j’ignorais superbement Nantes à chaque fois que je me rendais en Bretagne. La facilité sans doute. Je ne quittais pas l’autoroute jusqu’à ma destination finale. Deux jour à Nantes sur les bords de la Loire fut un moment bien agréable. Ville vivante, un peu bourgeoise, l’atmosphère y est bien différente de celle de Paris. A chaque fois que je me rends dans un lieu, il y a deux endroits immuables que je vais toujours visiter : les églises et cathédrales et les jardins publics. Je ne suis pas très musées ni châteaux qui ont tendance à m’ennuyer. Je préfère me promener dans les rues et ressentir les ambiances. Pour les églises et cathédrales, rien à signaler de particulier à Nantes. En revanche il existe, face à la gare, un merveilleux jardin « Le jardin des plantes », consacré aux plantes de terre de bruyères (camélias, azalée, rhododendrons). Une splendeur, un kaléidoscope de couleurs, rouge, jaune et orangé. Un endroit pour se poser au cœur de la ville.
Et puis à Nantes, il ya « les machines de l’île », un projet artistique de spectacles vivants qui fait la part belle aux automates. Vous avez certainement vu des reportages sur cet éléphant gigantesque entièrement automatisé, qui transporte des passagers (sa trompe lance même de l’eau) et qui se déplace lentement dans la ville. En 2012 a été ouvert le carrousel des mondes marins, vaste manège structuré sur trois étages où les enfants (et les adultes) peuvent monter dans des animaux marins articulés. Ce jour là, pas de chance ! L’éléphant était en panne !
Autre attraction pour moi à Nantes : les tramways qui m’ont toujours fasciné. J’en ai bien profité. Ils sont tous blancs, silencieux et permettent de sillonner la ville rapidement. J’adore attendre le tramway et monter dedans.J’aurais pu vous parler du château des ducs de Bretagne, du passage Pommeraye, du mémorial de l’abolition de l’esclavage ou du musée de l’imprimerie mais mon escapade était plus sensitive et visuelle que culturelle….
Daniel