La souplesse
Dans mes cours de yoga, je parle assez souvent d’une aptitude qui me parait importante et que l’on devrait pratiquer régulièrement. Il s’agit de la souplesse.
Souplesse du corps physique, bien entendu car notre corps est le seul moyen pour nous mouvoir et être autonome. Alors autant qu’il fonctionne bien le plus longtemps possible.
Mais aussi et surtout souplesse de l’esprit. C’est en cultivant la souplesse intérieure que nous pourrons développer nos facultés d’adaptation car la vie n’est qu’imprévu et mouvance constante. Plutôt que de nous laisser surprendre par des événements, apprenons à réagir avec justesse et modération sans trop nous laisser envahir par des émotions ou des réactions extrêmes.
Apprenons à nous comporter comme le roseau, cet arbre qui plie sous les rafales du vent mais qui ne rompt jamais. Etre souple est une grande force qui permet d’amortir les chocs émotionnels.
Par contre si l’on est dans une certaine rigidité, ces mêmes chocs émotionnels seront beaucoup plus violents car ils viendront se heurter à la dureté de notre être et au système de protection que nous avons mis en place tout à fait inconsciemment. Comme des aventuriers, préparons nous à être prêts à tout.
La souplesse entraîne la fluidité des énergies en nous. Tout coule plus facilement. Nous cessons d’être en opposition pour nous placer dans le sens du courant. Tout devient plus facile et plus léger et notre vision du monde s’en trouve changée.
Etre souple, c’est donc faire fi d’idées préconçues et d’aprioris Etre souple c’est essayer de comprendre avant de réagir.
C’est accepter l’idée que tout est relatif et qu’il faut replacer l’événement qui nous perturbe dans un contexte plus global.
Deux techniques peuvent être utilisées pour cultiver cette souplesse : la relaxation et la respiration de son mental selon des pratiques yogiques simples où les visualisations jouent un rôle important. La méditation est aussi une autre voie.
« Apprenons à être souple et notre vie n’en sera que plus belle. Les événements glisseront sur nous comme la pluie sur les ailes du canard »
Daniel