Super !!!!!

poème magnifique, j'ai adoré , Yves Duteuil a superbement écrit l'être de l'avoir, ce texte est somptueux.

Merci, Leslie...<br /> Du Canada, il me semble.<br /> Je médite souvent au texte que tu nous a transmis.<br /> "Langage codé".<br /> A quand un langage universel pour parler des mêmes choses?!

Rendons à César... <br /> <br /> Avoir et Être <br /> Par Yves Duteil <br /> http://blog.yvesduteil.com/blog/

Ce n'est que nous qui passons...<br /> Pourquoi tant de questions qui nous éloignent de la vie!<br /> Bonne journée à tous !

Cette vie-là doit-elle rester telle qu'elle est ?

Chaque matin s'émerveiller d'être encore en vie.<br /> N'avoir mal nulle part.<br /> Que c'est beau la vie !!!

C'est un peu les deux Marie car celui qui n'a pas peur se ment à lui-même et celui qui se dit totalement heureux se ment aussi.<br /> La vie, c'est la tristesse sans laquelle il n'y a pas de joie.<br /> C'est l'émerveillement devant le repas d'une mésange et la douleur devant l'enfant mourant de faim au bord de la route.<br /> C'est le bonheur de marcher dans un sous-bois et prendre toute l'énergie des arbres à pleins poumons et demeurer dans une cellule toute noire et sans aération pendant des semaines jusqu'à en mourir.<br /> C'est l'amour que l'on donne aux êtres en difficulté qui versent des larmes de reconnaissance et leur solitude lorsqu'ils se retrouvent dans leurs lits à se morfondre de ne pouvoir se mouvoir librement.<br /> C'est la douche du matin lorsque l'eau bien chaude caresse notre corps et nous emplit de bien être et l'attente de ceux qui fuient le pays d'où ils viennent alors qu'ils sont épuisés, qu'ils ne mangent pas, ne se lavent pas et sont angoissés car ils ne peuvent rentrer dans le leur.<br /> C'est l'amour passion qui nous anime quand il surgit de nulle part et le déchirement de l'éloignement lorsqu'il est rendu impossible par les circonstances.<br /> C'est l'acceptation même de toutes les circonstances et la fatigue des blocages liés au propre karma.<br /> C'est garder l'attitude de l'enfant à chaque occasion de vie et soigner ses peurs à l'approche des conflits.<br /> C'est aimer dans le détachement tous les êtres qui se présentent et aimer à en perdre la raison.<br /> C'est donner son coeur à chaque instant et le reprendre quand l'humeur nous envahit.<br /> C'est la joie des plaisirs partagés et la peine des souffrances diverses.<br /> C'est les rires dans les éclats et les pleurs dans les lieux intimes.<br /> C'est accepter que nous sommes des êtres humains constamment confrontés à nos contradictions, nos joies et nos peines, nos amours et désamours, nos sourires et nos regrets.<br /> <br /> "Celui qui ne pleure jamais n'est pas un homme"<br /> Jacques BREL

La vie est-elle l'ego qui a peur ou l'âme qui sourit ?<br /> Bonne journée à tous .

Vous quittez les philosophades, vous entrez dans la philosophie quand vous avez admis que le but de la vie est la vie .<br /> <br /> (Louis Powels)

Personne ne vous empêche de calculer la procession des équinoxes ou de désintégrer les atomes.<br /> Mais que vous servira de fabriquer la vie même,<br /> si l'on a perdu le sens de la vie.<br /> <br /> (Georges Bernanos)

Comme c'est bien dit Sarah, c'est exactement ça !

Hanami je te rejoins complètement.<br /> A trop vouloir savoir le pourquoi du comment on s'éloigne de l'essentiel.<br /> On se pose trop de questions et l'on reste sans réponse, sans être satisfait.<br /> <br /> Profiter de l'instant, des bons moments, de tout ce que la vie peut nous apporter.<br /> Accepter le bon, comme le mauvais accepter, oui, notre être et trouver enfin le point d'équilibre nous permettant d'Etre avec son bien être.<br /> <br /> De vivre la vie telle qu'elle est et comme elle est sans vouloir rechercher à tout prix l'élévation totale qui nous laisse au fond rien de vraiment précis.<br /> <br /> Sortir, sentir la chaleur de soleil, la bise du vent, la nature renaître, la joie, l'amour, le bonheur..tous ces éléments qui font que nous appréicions la vie dans toute sa simplicité, sa brièveté mais aussi dans toute sa grandeur...

Ah j'oubliais<br /> Belle nuit étoilée à tous !

Quant aux réponses, il en est de même puisque personne ne détient la vérité.

Nous ne sommes que des particules à l’échelle de l’Univers. Des particules insignifiantes. Des fétus de pailles ! Alors pourquoi chercher à savoir quoi, pourquoi, comment ?<br /> Chacun à son niveau a son travail à faire.<br /> A quoi cela sert-il de vouloir comprendre le pourquoi du comment ?<br /> Restons nous-mêmes. C’est tout. Avec nos qualités, nos défauts, nos prises de consciences, nos joies et nos peines, nos « être » et nos « avoir ». <br /> Après tout le principal n’est-il pas de trouver notre équilibre, de le transmettre et lui permettre de se propager à travers les autres.<br /> Cet équilibre qui ne dépend que de nous… Cet équilibre qui fait que l’on est vraiment « Soi ». Cet équilibre encore qui nous donne la possibilité de nous grandir, sans nous poser trop de questions.<br /> A vouloir trop chercher à comprendre ne nous mène nulle part, nous mine et nous perd dans les méandres du doutes. <br /> Trop de questionnements nous induit en erreur, comme celle par exemple de vouloir être ce que l’on n’est pas.

C'est ton texte plus haut qui m'a amenée à ces questions .<br /> 1) Il est évident que je ne détiens pas non plus la vérité<br /> 2) J'ai quelques éléments pour chacune des questions mais il faut en avoir fait réellement l'expérience jusqu'au bout pour pouvoir en parler avec certitude<br /> 3) On va là où la sagesse nous conduit dans un échange pacifique, avec une vraie volonté de comprendre et d'avancer

Dois-je répondre à tes questions une par une ou dois-je le faire en un seul post ?<br /> Sachant que :<br /> 1) Je ne détiens pas la vérité<br /> 2) J'ai des opinions sur chacune de tes questions mais elles n'engagent que moi et n'ont donc aucune crédibilité<br /> 3) Je sens que tous les deux, là, on est parti pour un drôle d'échange<br /> <br /> Alors, on va où ?

Sarah, tu oublies de dire que tu as joliment dit tout ça en ... VERS !<br /> <br /> Alain, tu poses des questions cruciales mais il y a plusieurs thèmes différents à considérer .<br /> - Quelle est la raison d'être de la Matière ? Que contient-elle ? Quel est son devenir ?<br /> - Qu'est-ce que l'illusion ?<br /> - Qu'est-ce qu'on fout là à se morfondre ?<br /> - Quels sont les mécanismes de la souffrance et de la douleur ?<br /> - Qu'est-ce que la foi ?<br /> - Quelle est la signification de la mort ? Comment devient-on immortel ?<br /> - Quel est le lien entre l'Immuable et la Force évolutive ?<br /> - Qu'est-ce que l'Unité ?

La Terre est le fruit de la Création. <br /> En tant que Terre, elle est notre Mère à tous, minéraux, végétaux, animaux et humains.<br /> Tous ces phénomènes, produits de causes et conditions, semblent donc être le fruit de la Terre, notre Mère et donc ainsi le fruit de la Création.<br /> Création signifie naissance, impermanence, maladie, vieillesse, mort et souffrance.<br /> La difficulté (contradiction) réside dans le fait que les phénomènes impermanents sont nés de la Substance Universelle ou Energie Divine, elle-même incomposée, immuable et non née.<br /> <br /> Comment alors faire le trait d'union entre la naissance et la non naissance, entre la mort et la non mort, sachant qu'au fond de chacun de nous, l'immuable immortel anime une enveloppe mortelle ?<br /> <br /> C'est ainsi que dès le premier jour, Adam et Eve ont connu la séparation et la prison d'un jeu qu'ils ont créé, peut-être pour l'expérimenter.<br /> C'est à partir de là que Avoir et Être ont pris naissance.<br /> <br /> La Sagesse transcendante étant la Voie du Milieu, peut-être qu'un juste équilibre entre les deux permettrait de les confondre en une seule Saveur, un goût unique, celui de la Splendeur de vivre dans l'Unité.

Etre et avoir enfin réconciliés<br /> Voulurent le temps d'un été<br /> En profiter à sasiété<br /> Fort de son avoir<br /> Etre alla chez son banquier.<br /> <br /> Avoir de peur d'être eu <br /> Conjuga au temps défendu<br /> Avoir perdu<br /> Etre après avoir obtenu<br /> son petit pécule<br /> Acheta une pélicule<br /> Afin d'immortisaliser l'Etre<br /> Qu'Avoir était devenu.<br /> <br /> Avoir sentit au plus profond de son Etre<br /> Une si grande émotion d'avoir été reconnu<br /> Qu'il se dit qu'Etre ne peut vivre sans avoir<br /> et Avoir ne peut vivre sans être.<br /> <br /> Bon ok ça ne vaut pas ce magnifique texte.<br /> Mais ne pouvons nous pas être sans avoir été ?<br /> Merci Daniel pour ce texte dommage que cet auteur soit inconnu.<br /> Ah ! que la langue française est merveilleuse.<br /> Elle seule avec un seul mot peut créer mille et une façon de s'exprimer.<br /> <br /> "Un ver vit à travers un verre<br /> La direction pour aller vers<br /> sa tannière<br /> retrouver enfin son vair<br /> Pour lui permettre de passer un bon hiver !"<br /> <br /> J'arrête !!

Un beau poème, dommage qu'il soit d'auteur inconnu . Mais peu importe puisqu'il est .<br /> <br /> Traditionnelle dualité à l'intérieur de chaque individu et des individus entre eux .<br /> <br /> Mais la conscience plus vaste opère des réconciliations qui, malgré les apparences, ne sont pas des éternels retours au même point de départ .<br /> <br /> La conscience ne tourne pas en rond, elle fonctionne en spirale .<br /> <br /> Chaque réconciliation propulse les individus à un niveau chaque fois plus élevé .<br /> <br /> La compréhension se fait chaque fois plus riche, plus subtile, plus fiable et plus constante .<br /> <br /> Le sentiment croissant d'être l'autre autant que soi-même se fait de plus en plus précis .<br /> <br /> On se rapproche chaque fois un peu plus de l'origine divine .<br /> <br /> Un élan d'amour nous conduit à la verticale (le Divin) autant qu'à l'horizontale (les autres) .<br /> <br /> Alors apparaît le symbole mathématique (géométrique)de la croix : une ligne verticale pouvant se prolonger à l'infini en haut vers le Père et en bas vers la Mère . Et une ligne horizontale pouvant se prolonger à l'infini tout autour de la terre (voire plus !) vers tous nos frères humains .<br /> Le Christ nous a montré comment nous clouons nos possibilités d'élargissement de tous les côtés par nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos agissements défectueux .<br /> Notons que malgré les épines sur la tête, malgré les pieds et mains liés, son coeur reste intact : torse déployé sans une blessure fatale à cet endroit .<br /> Car c'est le point d'intersection de la croix, le point central, le point d'Union, le Divin Moi en nous . Celui-là ne peut être touché .

Comme tu peux imaginer, j'aime beaucoup ce poème (et c'est tellement vrai !) Mais est-ce qu'il ne manque pas un vers à la dernière strophe ? Elles en ont toutes quatre et la dernière me semble un peu boiteuse...