... à Alain, pour ses bonnes paroles et pour le texte tibétain qui élargit la réflexion de manière admirable.

Ce texte me touche beaucoup parce qu'il est écrit comme une parabole ou un conte pour enfant et il démontre en même temps une vérité toute scientifique.<br /> <br /> Je pense au Petit Prince et à ses mots d'enfant qui nous laissent émerveillés.<br /> <br /> Si nous réalisons que nous sommes tous des centres du monde et que le centre du monde est partout, nous comprenons soudain que notre véritable nature est non duelle, sans dimension réelle et que les infinis se rejoignent en un seul point.<br /> L'image du Centre devient l'image du Tout, sans différenciation.<br /> Commence le voyage intérieur, celui sans limite dans lequel nous découvrons des trésors insoupçonnés, alors que nous ne cessons d'explorer à l'extérieur des mondes illusoires et limités.<br /> <br /> A quoi bon chercher ailleurs d'autre fruit que notre nature immuable.<br /> <br /> "La nature de l'esprit est ...<br /> - simplement trop proche de nous pour que nous puissions la reconnaître ; de même que nous ne pouvons voir notre visage, il est difficile pour l'esprit de voir sa propre nature.<br /> - elle est trop profonde pour que nous puissions la concevoir. Nous n'avons aucune idée de sa profondeur. Si c'était le cas, nous l'aurions déjà, dans une certaine mesure, réalisée.<br /> - elle est trop simple pour que nous y croyions ; en réalité, la seule chose à faire est de demeurer dans la pure conscience de la nature de l'esprit, nue et toujours présente.<br /> - elle est trop prodigieuse pour que notre esprit puisse l'accueillir ; son immensité même est si vaste que notre mode de pensée étroit ne peut la contenir. Nous ne pouvons simplement pas y croire, pas plus que nous ne pouvons imaginer que l'éveil est la véritable nature de notre esprit."<br /> <br /> SR (le livre tibétain de la vie et de la mort)<br /> <br /> Merci vraiment à Elizabeth

C'est tout à fait vrai, le centre du monde est partout et le centre est en nous. Et pourtant nous passons souvent toute notre vie à le chercher ailleurs. Merci pour ce texte.