Merci autre Daniel d'être venu me lire !

Cette vie ! Un temps pour l'apprendre ; un temps pour en vivre et alimenter la boite à souvenirs; un temps pour se persuader d'avoir à la quitter en bon ou mauvais terme.<br /> <br /> Un texte prenant. Amicalement - un autre daniel

Une très belle ode à la Vie ! La vie est notre compagne de tous les jours, et tu as raison, nous devons la remercier pour tout ce qu'elle nous apporte et nous apprend.<br /> <br /> Merci pour ce partage, Daniel.

Comme toi je ressens qu'en vieillissant la vie prend de plus en plus d'importance. Je savoure les instants que je ne revivrais jamais.....Je mesure mieux le temps qui passe et s'en va...Il y a là un peu de nostalgie !

Que c'est beau, émouvant. Et comme je partage cette remarquable profession de foi. Je crois (?) que l'amour de la vie accroît au fur et à mesure que se raccourcit le temps qui nous reste. Plus que de la mort, je redoute la peur de la mort, je suis triste à l'avance du chagrin que peut-être elle provoquera, mais comme il faut la protéger, cette flamme de nos jours, et re-la-ti-vi-ser ce qui n'est pas important, finalement, au vu d'autres choses, et au vu d'elle. Bonne journée.

merci de nous faire partager ta lettre de vie.<br /> <br /> Bonne soirée Daniel

Je l'aime la vie. Je la bichonne, je la respecte, je la caresse , je la déguste lentement, goulûment comme un gros bonbon !! Mais un jour elle me quittera !

Merci la vie ! Un cœur plein de gratitude est un cœur qui bat à sa vraie mesure... Bises, à bientôt Daniel. brigitte

J'aime ton texte, je ne changerais ma vie pour aucune autre, je l'aime telle qu'elle est. Ses hauts et ses bas m'apprennent à rester à l'abri dans ma maison intérieure.

Tu sais que j'aime faire bref alors je vais résumer en un mot : remarquable.

Quitter la vie ...J'aurais du faire ce choix un 16 juillet 2014!<br /> <br /> C'est trop dur de faire semblant ... Je me meurs et c'est bien ainsi!<br /> <br /> bisous Daniel

tes mots me mettent les larmes aux yeux

C'est une bien belle lettre qui fait prendre conscience de la fragilité de notre vie et qu'il est important, pour la quitter plus sereinement, de la savourer à chaque instant ! Merci Daniel.

Croire en l'eau-de-là ,par moment j'y crois et par moment pas du tout.Mais tout ce que je sais ,c'est que l'endroit doit être drôlement super pour que personne ne revienne.Une lettre de vie, j'en ai écrit une il y a très longtemps qui se trouve dans mes papiers persos, En cas où. Bonne journée.

Belle missive, intense réflexion et judicieuse conclusion...<br /> <br /> Rien à redire et tout à méditer !<br /> <br /> Agréable dimanche,Daniel, <br /> <br /> Joyeuse pensée, Michèle

Une belle lettre à ta compagne "La ViE"...<br /> <br /> " Une vie c’est une trace<br /> <br /> Sur le bord d’un grand mystère<br /> <br /> Quand l’espérance l’enlace<br /> <br /> Vers un chemin de lumière…"<br /> <br /> Merci pour ton passage sur mon blog, j'ai fait d'autres pommes sur la femme et j'en ferai d'autres!<br /> <br /> http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/2012/01/poeme-ballade-la-vie.html

Tu t'adresses à la vie comme on peut s'adresser à Dieu. C'est une belle prière !

vivre chaque jour et aimer soi même et tous les autres. Merci pour ce beau texte Daniel. Bises

Je vais tout faire pour que la fin de ma vie soit la plus heureuse possible. Je sais comment faire ! Ne rien attendre de particulier et accepter ce qui vient !

J'espère que la vie te fera encore de beaux cadeaux car tu sais lui parler (lui écrire aussi! ) et la remercier. Bises alpines.

Superbe Daniel...je suis sûre qu'elle a apprécié de la recevoir et de la lire ! Espérons que nombre d'entre nous pourrons lui envoyer une lettre aussi proche de celle-ci ! Bonne soirée à toi. Amitiés. Joëlle

Au dernier jour de mes derniers jours. <br /> <br /> Quand ma bougie vacillera comme dans les contes symboliques. <br /> <br /> Quand mon corps presque raidi, sera devenu camisole, avachi par la décrépitude et par un quotidien trop lourd. <br /> <br /> Quand mes yeux qui ont tant pleuré et tant contemplé, lutteront sans force pour rester ouverts. <br /> <br /> Quand mes membres craquants comme des brindilles ne me porteront plus. <br /> <br /> Quand de ma peau chiffonnée le sang se retirera.<br /> <br /> Alors seulement je te dirai. Alors seulement tu sauras.<br /> <br /> Dans mon cerveau s’ouvrira une petite fenêtre de projection. <br /> <br /> Sur l'écran du souvenir défilera le plus beau film qui fût. Un film en cinémascope. Un truc à rendre zinzin Hollywood et Cinecitta. Un condensé d’extravagances et de douces joies.<br /> <br /> Le biopic d’une bergère naïve qui se croyait princesse, amoureuse de rêveurs qui l’emmèneraient en escapade, comme on se prend le coeur dans un tapis volant, sur le bleu velours sombre d’une nuit de Chine…<br /> <br /> Je te dirai mes abandons sensuels, telle une tige un bambou ondulant au fil du vent qui passe, au fil des mains qui pansent.<br /> <br /> Je te dirai en riant mes erreurs idiotes d’apprentie artiste, mon univers un peu lunaire.<br /> <br /> Ma fuite de ce monde aliéniste, outrageux, incompréhensible, dont la violence scarifia mon cœur par endroits comme des épingles rouillées.<br /> <br /> Mes espoirs de jardinière cultivant sans relâche des graines d'enfants.<br /> <br /> Et ma maîtrise bien maladroite des déferlements d’émotions, de désir, de révoltes qui agitèrent mon âme et mon corps de tremblements. <br /> <br /> Jusqu’à parfois se demander si la psychose, ou un grain de folie, ne me grignotaient pas sournoisement la cervelle de leurs dents de sabre. Comme des tigres furieux.<br /> <br /> Tu sauras alors ma recherche obsédante du bonheur. <br /> <br /> Dans chaque note de jazz, chaque étoile, chaque regard ami. <br /> <br /> Comme tout le monde ici-bas. Pour oublier le malheur d’être simplement un homme ou une femme ordinaires, sur sur cette planète échouée sans conséquence...Un être humain aux poings serrés, impuissant. Absurde point de suspension précipité dans un bain d' acide. <br /> <br /> Et puis, enfin, au milieu de mon chemin, j'ai trouvé le bonheur : il se cachait au fond de moi, tout simplement.<br /> <br /> Et désormais, je sais que, au dernier souffle exhalé de ma bouche, que tu abreuvas de tant de baisers et de mots fous... je te dirai, la Vie, combien je t’ai aimée.

Merci, Daniel, de cette lettre que j'aurais aimer écrire. Eh, oui, il faut toute une vie ou presque pour "savoir" Comme toi, j'espère encore quelques années pour vivre différemment. Il me semble que les générations qui arrivent sur terre sont beaucoup plus "éveillés", sans doute ont-ils une autre mission.

Très intéressante cette "lettre", un plaisir de lire ton article . Bonne fin de semaine ... Cordiales amitiés & à +

Une très belle lettre. Deux excellentes leçons en effet, "beaucoup plus facile de juger que d’essayer de comprendre", et "tout est éphémère". <br /> <br /> Oui oui... Pour la lumière et la sérénité, ça me paraît inatteignable, sauf pour les croyants. Mais on va essayer...

maman me disait :"ah, si jeunesse savait ... et si vieillesse pouvait ..."<br /> <br /> comme nous, arrivés à l'aube de la vieillesse, elle avait compris ...<br /> <br /> amitié .

Quitter la vie dans la lumière et la sérénité, voilà moi aussi mon voeu le plus cher...Bonne journée Daniel !