Si on allait au cinéma
Si vous avez envie d’aller au cinéma, voici deux films qui viennent de sortir et qui présentent un intérêt certain.
- "Pierre Rabhi, Au nom de la Terre"
Le 27 mars prochain sortira en salles le premier film entièrement consacré à Pierre Rabhi, son itinéraire, les réalisations qu'il a inspiré, au Nord, comme au Sud. Il a été réalisé par Marie-Dominique Dhelsing. Une avant-première aura lieu à Paris jeudi 21 mars à l'UGC Cité Ciné Bercy, à 19h45 et 20h15, suivie d'un débat avec Pierre Rabhi.
D'autres avant-premières auront lieu dans toute la France, ainsi que plusieurs projections-débats.
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Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une "sobriété heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
Ce film retrace l’itinéraire d’un "sage", du désert algérien à son expertise internationale en sécurité alimentaire. L’histoire d’un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir en fédérant ce que l’humanité a de meilleur pour préserver notre planète des souffrances qu’elle subit.
- Samsara
Tourné dans 25 pays, durant 5 ans, “Samsara” explore les merveilles de notre monde. C’est un voyage extraordinaire, une méditation sans paroles.
Après Baraka, son film sur les rites religieux dans le monde réalisé en 1992, Ron Fricke a renouvelé l'aventure en mettant en scène Samsara, un film dont la production a duré cinq ans. Plus qu’un documentaire, ce long métrage tourné en 70mm, est une suite de photographies, palpitantes, des merveilles de notre planète. L’absence de dialogue est compensée par une musique zen enveloppante, envoûtante. Pour réaliser son film Ron Fricke a sillonné pendant cinq ans 25 pays, dépensant parfois une énergie considérable pour ne retenir que des plans de huit secondes. Samsara n’épargne rien ni personne, du soldat au visage mutilé par la guerre, au masque de Toutankhamon, en passant par la ferveur de milliers de pèlerins en prière à la Mecque, les bidonvilles à Manille, le travail à la chaîne et les élevages en batterie des usines agroalimentaires chinoises, ou un levé de soleil éclairant le mont Nemrut en Turquie.
Un très beau film sur le plan esthétique.