Le temps s'en va
Salvador Dali: le temps qui passe
Le temps n’a ni commencement ni fin. Seule notre perception a un commencement et une fin. Le temps est élastique. Parfois vous pouvez vivre quantité d’expériences dans un laps de temps très court. À d’autres moments, la vie est monotone et le temps semble s’éterniser. La vie bouge par cycles. Sachez apprécier à la fois l’accélération et la lenteur du mouvement/temps.
Le temps ne finit jamais et donc ne vieillit pas. Il avance toujours et ne revient pas en arrière. Immuable et éternel, il est statique. C’est nous qui bougeons autour et avons créé, à cause de notre mental, le temps séquentiel : passé, présent, futur. C’est le temps psychologique qui nous amène au paradoxe suivant : Le temps le plus important à vivre est bien sûr le présent mais c’est aussi le plus difficile. Le passé et le futur appartiennent au monde de la pensée alors que le présent, lui, appartient au monde de la perception, du ressenti. Dit autrement : le présent n’existe qu’à travers nos sens alors que le passé et le futur sont nourris par notre mental. Le mental est envahissant et nous amène à dépenser une grande quantité d’énergie, à rejeter l’ici et maintenant, voir à le dénier. Notre présent est ainsi submergé bien souvent par le passé et l’avenir ce qui nous plonge dans un monde d’illusion loin de la réalité de la vie.
Les aiguilles tournent inlassablement sur les cadrans : horloges, montres, pendules….et pendant que les aiguilles tournent, nous essayons de vivre au mieux de nos possibilités.
Le temps use les pendules
Le temps use les pendules
Les aiguilles avancent
Mais jamais ne reculent.
Ce sont les minutes qui dansent
Tout au long de la vie.
Filent les jours, filent les nuits.
Rien qu’un soupir
Et c’est déjà du passé.
Dans l’océan de l’éternité
A m’envoler, j’aspire
Le temps ne parle pas.
Il trotte à petits pas
Le nez dans le monde sidéral
Indifférent à ma quête viscérale.
Le temps s’en va
Sans se retourner
Sonnant le glas
De mon immortalité.
Daniel
La musique que vous écoutez a été composée par Damien Dubois et figure sur son nouveau CD: Vue sur mer.