8 heures du matin
Je suis assis devant mon ordinateur. Il est 8 heures du matin. Le soleil pointe déjà ses rayons sur la véranda. Tout est silencieux et calme. L’impression d’être dans une bulle comme protégé. C’est un moment privilégié pour écrire. Je pense au monde qui m’entoure.
Je pense à ceux qui attendent, sur le quai de la gare, leur train pour aller travailler.
A ceux qui, à l’autre bout du monde, commencent à s’endormir.
A ceux qui ont faim, qu’ils habitent dans le désert ou à Paris.
A ceux qui sont en vacances aux Maldives.
A ceux qui sont en train de faire l’amour.
A mon chat qui est parti chasser les petites souris.
A ceux qui habitent une autre planète.
A ceux qui sont en prison.
A ceux qui vont mourir.
A ceux qui vont naître.
Au mystère de la vie.
Je tapote quelques mots sur mon clavier sans grande conviction car mon esprit vagabonde. Je rêvasse, je suis un peu hors du temps mais je me sens connecté à un monde qui vit . Je suis tout petit, comme un grain de poussière, face à ce monde qui vibre et bouge. Ma vie n’est qu’un soupir dans l’océan de l’éternité. Tout passe et tout se transforme.