Billet d’humeur
Je prends beaucoup de plaisir à lire la presse et, maintenant que j’ai le temps, plus que jamais !! Voilà ce que je lis par ordre de préférence : En premier l’Equipe( journal sportif bien connu) car je m’intéresse au football, puis le Canard Enchainé( les journalistes de ce journal font un vrai travail d’investigation et ne manquent pas de courage) le Parisien ( car c’est un quotidien très pluraliste qui aborde tous les sujets), le Point qui commence à me lasser un peu( trop répétitif et assez élitiste) , puis enfin Télérama mais uniquement pour les programmes de la télé et les spectacles car ses articles de fond m’ennuient profondément et sont un peu chiants !!Enfin je suis abonné à une revue spiritualiste « Nouvelles clé » que je conseille à tous. Pour finir j’aime bien lire des revues de santé naturelle et de jardinage( évasion garantie)
Voilà donc une certaine presse cataloguée par mes jugements de valeurs, tout ceci n’engageant que moi !!
Parcourant la presse, il y a quelques jours, je lis deux
articles révélateurs de l’époque dans laquelle nous vivons et reflétant bien tous
les travers de notre monde.
Le Point du 11 novembre : Le 26 octobre a été un jour
faste pour le directeur adjoint de LVMH. Antonio Belloni a empoché une
plus-value de près de 17,6 millions d’euros après avoir revendu des actions
acquises grâce à ses stock- options.
Le Parisien du 9 novembre, en page 2 et 3 traite d’un
sujet brulant : 1 million de jeunes
sous le seuil de pauvreté en France, soit un jeune sur cinq. C’est le constat
que fait le Secours catholique dans son rapport annuel.
Je cherchais depuis longtemps ce genre d’informations antinomiques et sans appel. Elles sont arrivées en deux jours. Pendant que les acteurs du capitalisme s’en mettent plein les poches (patrons et actionnaires), d’autres souffrent et ne peuvent manger à leur fin. Il est normal qu’un patron gagne plus que les autres, mais pas à ce point. Il n’est pas normal que la pauvreté s’accroisse ainsi. Nous vivons dans une société où certains manquent singulièrement de solidarité. Avidité, matérialisme à tout crin, cynisme des dirigeants. Où sont les vraies valeurs qui devraient animer le monde ? Que fait le gouvernement ? Pas grand-chose. Restent les associations caritatives et les particuliers mais ce n’est pas suffisant.
Daniel
« Les gens ne supportent pas le sentiment d’injustice. La pauvreté, le froid, même la faim sont plus supportables que l’injustice »
Millicent Fenwick