Un vendredi soir à Paris
Dîner chez Max et Rico, un petit restaurant bien sympa, rue de Trévise , avec ma femme et une amie. A tout casser, trente couverts, pas plus et Max et Rico savent recevoir !! Puis soirée théâtrale au Palace, une petite salle parisienne comme on en fait plein. Nous sommes rue du Faubourg Montmartre, au cœur de Paris. Les Folies Bergères ne sont pas loin , l’Olympia est à deux pas, les grands boulevards déversent leur lot de passants. Nous passons devant l’hôtel du Brabant, là où il y a une dizaine d’années j’organisais des conférences sur le thème de la spiritualité…….Souvenirs , souvenirs……Et puis le Bouillon Chartier, cette incroyable institution parisienne qui vous plonge dans l’atmosphère de la belle époque.
Le Bouillon Chartier a été créé à la fin du XIXème siècle par deux frères, Frédéric et Camille Chartier, dans un ancien hall de gare sous l’enseigne « Le Bouillon ». Leur projet: offrir un repas digne de ce nom à un prix modeste, respecter la clientèle pour gagner sa fidélité. En plus de cent ans d’existence, seuls 4 propriétaires se sont succédés à la tête du restaurant.
Il faut voir le ballet des garçons de salle habillés en rondin (un gilet noir près du corps à poches nombreuses), et long tablier blanc. Ils écrivent sur la nappe en papier blanc de votre table, votre commande, au fur et à mesure du repas.
A l’entrée du restaurant, une ardoise très simple indique le repas du jour. Ce vendredi soir : œuf mayo, paleron, crème brulée, un quart de vin pour 18 € 50 !
22h30, nous sortons du théâtre, satisfaits d’avoir vu une pièce originale et drôle. Les trottoirs débordent de monde, une longue queue attend de pouvoir entrer au Bouillon Chartier, la brasserie qui fait l’angle avec les grands boulevards est noire de monde…..C’est Paris !! On croise Isabelle Mergot et sa fille qui, elle-même jouait une pièce de théâtre avec Gérard Jugnot, juste à côté. Un groupe de japonais s’arrête devant la carte d’un restaurant. Paris vit, Paris vibre et s’enfonce doucement dans la nuit……
Daniel