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Les voies de l'âme
14 juillet 2010

Vers la lumière

lumi_re

Rêve de lumière(Isabella Molard)



L’évolution spirituelle, à laquelle nous aspirons tous, plus ou moins, est indissociable d’un travail personnel et exigeant sur soi, d’un travail concernant notre propre développement intérieur et psychologique.

Je vois assez souvent, autour de moi, des personnes impliquées dans une quête spirituelle intense mais incapable de se remettre en cause pour tenter de savoir qui sont-ils vraiment. Il y a comme une fuite en avant, une illusion, une peur d’affronter sa propre réalité. Et pourtant entre l’enfant qui vient de naître dans son innocence et sa pureté originelle et l’adulte qui a traversé la vie, un écart s’est forcément creusé. Au fil du temps, les obligations éducatives et sociales, les interdits, les cultures et les dogmes ont façonné, en chacun d’entre nous un mental qui a du s’adapter à toutes ces contraintes. Il en résulte alors des peurs, des difficultés relationnelles et d’adaptation, des fonctionnements stéréotypés basés sur des mécanismes de défense et d’agressivité. Tout cela constitue une entrave à notre développement harmonieux, à notre liberté intérieure.

Nous avons besoin, certes de notre mental, de règles de sociétés, mais nous ne devons pas en être prisonniers.

C’est comme une gangue qui, tout au long des années, serait venue serrée, ligotée notre véritable essence empêchant l’expression vrai de notre personnalité. Chacun a des difficultés à régler, des traumatismes à effacer. Chacun devrait entreprendre un travail thérapeutique afin de déblayer le terrain. L’idée générale est de désapprendre ce que l’on s’est échiné à nous inculquer. Alors l’âme, débarrassée de ces lourdeurs et rigidités pourrait s’exprimer pleinement et s’épanouir dans la lumière.

Le spirituel ne peut être sans un travail de développement personnel.

Daniel

Commentaires
E
J'entrave plus rien les filles...<br /> La Marie aux oiseaux...<br /> La Sylvie en plein délire espagnol...<br /> On dirait que c'est la même heure en Espagne et au Canada.<br /> Eh ben moi,les filles, j'vole bas, j'pinsse à rien d'autre qu'à m'faire griller la couenne en attendant que l'temps se morpionne.<br /> S'il fait laid à droite, je prends à gauche.<br /> <br /> C'est toujours mon chemin.<br /> Je ne trace aucune ligne certaine ni droite, ni courbe.<br /> <br /> Bon, aller, j'vais quitter un moment la terre pour les Cieux, ça me donnera de l'élan pour la vie ordinaire.<br /> <br /> Une petite pensée lumineuse avant de vous endormir ou de vous réveiller...<br /> <br /> " Le chemin, vous ne pouvez pas vous tromper,<br /> c'est tout droit. "
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S
oui oui daniel ...<br /> chez nous tout etait toujours bruyant parce qu il<br /> fallait cacher nos sentiments profonds<br /> jsuis comme anonyme je me rends compte maintenant<br /> que ceux qui parlaient le moins sont les plus pres<br /> de la verite.<br /> des mes vacancces espagnoles j ai le grand plaisir de vous lire...merci mes amis d exister
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M
Magnifique texte, Daniel ! Je suis entièrement d'accord avec toi .<br /> Même en voyage, on n'arrête pas la vie spirituelle . Je continue mes lectures et j'ai l'occasion d'appliquer les enseignements dans un autre environnement . C'est une bonne manière de prendre conscience des conditionnements culturels inhérents à chaque pays .<br /> D'après ce que je peux en juger, les Québéquois ne comprennent pas le langage de la mauvaise humeur et de la revendication à la française . Un Français mécontent, c'est comme si quelqu'un vous parlait dans le fin fond de l'Ouzbékistan : on ne comprend pas cette langue . Inutile de chercher à comprendre, n'est-ce pas ? Alors ils s'éclipsent discrètement en attendant que ça passe .<br /> Chez nous, la colère est une seconde nature . Chez eux, c'est une patience à toute épreuve dans les files d'attente, etc ...<br /> Pays de liberté, on ne vous juge pas, on est comme on est, on vit comme on veut, on vous accepte comme vous êtes .<br /> Mmmmm ! A méditer ...<br /> Bon, ils ne sont sans doute pas parfaits mais ça facilite déjà beaucoup la vie en société .
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A
Le Silence est d'or et la parole est d'argent.<br /> Le Silence aide à se ressourcer.<br /> Mais attention à ce qu'il ne devienne pas une source d'incompréhension.<br /> On s'enferme dans le silence soit pour montrer son mécontentement soit pour obtenir un certain calme.<br /> On finit parfois par regretter cet enfermement dans le silence car lorsque la période est terminée ; on se rend compte que l'on est passé à côté de quelque chose et si il y avait eu discussion cela aurait été évitée.<br /> Maintenant si c'est votre façon d'être, de vous protéger pourquoi pas.
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A
Depuis la mort de mon père, dois-je préciser qu'il était autoritaire, j'observe mon évolution au sein de ma famille.<br /> Il y a des gens calmes, et il y a des excités.<br /> Il y a des sujets qui fâchent. D'autres qui sont plus paisibles.<br /> Chacun pense qu'il agit au mieux (et moi le premier).<br /> Pourtant il y a des paroles qui blessent, ou qui réveillent de vieux malentendus.<br /> Les mots sont parfois excessifs.<br /> Alors c'est là que le silence est mon ami.
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A
S'infiltrer entre les deux : le "je veux / je ne veux pas" ... Pas mal comme image. Merci Isa.<br /> Ma vie, c'est la somme de toutes mes expériences.<br /> Les grandes, les petites.<br /> Les ratées, les réussies.<br /> Mes rencontres, mes lectures.<br /> Mes bonheurs, mes malheurs.<br /> On pourrait en écrire un livre et observer entre les lignes un fil de sagesse, peut-être ?<br /> La route n'est pas finie.
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I
Tout ce conditionnement, on est dans le "je veux, je ne veux pas", voir la lumière, pour moi, c'est s'infiltrer entre les deux, ou une percée au delà des deux, le point d'équilibre pure et juste, subtil et profond. C'est aussi dans ce cas là, que notre propre conditionnement nous sert de tremplin, d'outil sur la voie.
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