Spontanée, parce que la connaissance ultime est là, en nous, cachée ou révélée. Quand elle se révèle, c’est une expérience « hors mental », hors de toutes habitudes de fonctionnement. Mais elle est pourtant « évidence » et plus naturelle que ce que l’on connaît ordinairement. Nos limites s’effondrent pour la laisser être.

Expériences "hors du corps".

Allongée dans mon lit, l’esprit en alerte, tournée vers la foi, l’enthousiasme, le bonheur d’un ultime absolu, je ne sais pas forcément ce qui va se passer. Je n’attends rien, je suis bien, je m’endors.
Je m’éveille, alerte, lucide. Tout est calme dans la chambre. Je vois mon mari allongé à côté de moi. Mes bras se tendent en avant. Je ne les ressens pas. Ils sont transparents, fluides comme l’eau, sans formes définies. Je vois (sans jugement ni intellect) que je suis un corps fluide, assise en position de méditation au-dessus de mon corps de chair. On est en communion avec le rien, le tout, le Divin. Pas de barrière due aux pensées. La puissance ressentie est indescriptible.
Mes bras fluides s’élancent en avant spontanément, dans des mouvements de gestes sacrés (Mudra), comme s’ils s’unissaient à l’espace. Alors, de cette vacuité, s’est ouverte une porte vers l’Absolu sous la forme d’une sphère de lumière, révélant des êtres qui se meuvent.
N’étant pas un être « éveillé », arrive la saisie (l’esprit qui juge). La sphère se dissout, aussi spontanément qu’elle est apparue, je réintègre mon corps de chair et j’ouvre les yeux.

Ce que j’en retire, c’est la puissance de l’esprit libéré de ses chaînes, que notre prison n’est pas inébranlable et que Toute la Connaissance est en nous, inscrite à jamais, inaltérable.
Aujourd’hui, avec mon corps de chair, je ne suis pas plus capable de faire des « Mudra », mais peu importe, j’en « connais » l’expression et le sens sacrés.

Se libérer de ses concepts ! Avoir une foi simple qui vous embaume le cœur, qui vous enthousiasme, vous émerveille, sans attendre quoi que ce soit !
Savoir que Tout est là !

 Ce témoignage a été réalisé par quelqu'un qui intervient souvent sur le blog mais qui souhaite rester anonyme. Je respecte donc son anonymat.