Ah ce petit Nemrod, toujours le mot pour rire ...<br /> Bon, comme vous êtes plutôt sympathique, j'accède à votre demande.<br /> Bertrand était né en 1960.<br /> Nos vacances ont eu lieu en 1972, il avait alors 12 ans.<br /> Et il est mort en 1983, à l'âge de 23 ans.<br /> Ainsi la boucle est bouclée, n'est-ce pas ?

Anonyme très belle réflexion pleine d'émotion. <br /> <br /> Toutefois il y a quelque chose qui m'échappe mais ce doit être un problème de compréhension.<br /> Si vous dites "avec l'un de mes cousins, aujourd'hui décédé d'une leucémie à 23 ans" et que les vacances ont eu lieu en 72 ...à l'époque il n'était pas né !!!..car au plus tard il est né en 87 !<br /> <br /> Ne serait-ce pas 37 ans !!!!!! ????? voir 38 ans ! tout dépend si l'anniversaire est ou pas passé !

Merci Daniel pour cette belle méditation.<br /> Vos mots si bien choisis rejoignent ma balade "au clair de lune" ... Une fleur, son odeur, le ciel, mes pensées, le but visé, la vérité, la patience, la compréhension ...<br /> Voila Isa qui s'écrit : "Qu'elle est belle !" et moi, hier soir, qui m'extasiais : "Que c'est beau !", tout en songeant, les larmes aux yeux, à ces vacances à Cabourg en 1972, avec l'un de mes cousins, aujourd'hui décédé d'une leucémie à l'âge de 23 ans.<br /> Oui, paradoxe de la vie qui me promène de joie à tristesse, tel un "Petit Prince", tout déconnecté du matérialisme ambiant, me redisant que vraiment, "l'essentiel est invisible pour les yeux."

ma chère Aurore, j'étais très tourmentée de ne pouvoir saisir ce que les fleurs se disaient entre elles. Mon professeur de botanique m'assurait qu'elles ne disaient rien; soit qu'il fût sourd, soit qu'il ne voulût pas me dire la vérité, il jurait qu'elles ne disaient rien du tout.<br /> Je savais bien le contraire. Je les entendais babiller confusément, surtout à la rosée du soir; mais elles parlaient trop bas pour que je pusse distinguer leurs paroles; et puis elles étaient méfiantes...<br /> <br /> <br /> Quand je racontai à mon précepteur ce que j'avais entendu, il déclara que j'étais malade et qu'il fallait m'administrer un purgatif. Mais ma grand'mêre m'en préserva en lui disant:<br /> "Je vous plains si vous n'avez jamais entendu ce que disent les roses. Quant à moi, je regrette le temps où je l'entendais.<br /> C'est une faculté de l'enfance.<br /> Prenez garde de confondre les facultés avec les maladies ! "<br /> <br /> ( Extrait: Contes d'une grand mêre: ce que disent les fleurs.) George Sand

Un texte plein de sensibilité que Daniel nous offre !<br /> <br /> Oui Isa, dire qu'une fleur est belle, c'est l'apprécier, mais c'est encore dans un esprit de dualité .<br /> Ressentir la fleur en soi, vivre la fleur en soi, c'est vraiment l'apprécier dans l'unité .<br /> Naître avec elle, grandir avec elle, s'ouvrir avec elle, boire la pluie, s'épanouir avec elle, s'offrir, se réjouir de la vie avec elle !

Un beau texte !

Nous pouvons nous servir de la nature pour contacter certaines qualités et les assimiler, c'est à dire prendre ce que nous éprouvons dans ce contact physique et le faire pénétrer dans la profondeur, là où notre expérience devient énergie et esprit.<br /> <br /> Souvent, regardant une fleur, nous pensons: "Qu'elle est belle! Qu'elle est belle!" Il est bon, à ce moment là, de réaliser intérieurement cette beauté. Ressentez là en vous aidant du regard sur la fleur.<br /> <br /> N'observez pas simplement la fleur, ou tout objet extérieur, en concluant que la beauté y réside. Car alors, vous voyez seulement votre croyance que la fleur est belle, mais n'a aucun rapport avec vous. Comprenez plus profondément cette qualité et ce ressenti:" Je fais cette expérience. La fleur m'aide à la faire", au lieu de "Ce n'est qu'une fleur. Je ne suis pas comme cela".<br /> <br /> Tenzin Wangyal Rinpoché.<br /> <br /> "Guérir par les formes, l'énergie et la lumière"