Balade cosmique
Il y a plusieurs jours que je n’ai pas écrit. Je culpabilise un peu. C’est idiot ! Mais c’est comme ça. Alors je me suis mis à mon clavier sans aucune idée de ce que je pourrais bien écrire. Il y a des moments où rien ne vient, où l’inspiration se fait paresseuse. Des pensées vont et viennent dans ma tête mais rien de bien concret. Pourtant le moment est propice à la création. La nuit commence à tomber. Tout est calme. Une douce musique m’accompagne et mon chat est allongé entre mon clavier et l’ordinateur. J’aime cet instant. Je suis à la fois sur terre mais aussi un peu ailleurs, quelque part dans une espèce de no man’s land.
Voilà une idée qui arrive en écrivant cela ! En fait nous sommes reliés au Cosmos constamment mais nous ne le savons pas. J’ai déjà évoqué ce sujet à plusieurs reprises mais il me paraît tellement important. Pour ma part je me connecte tous les jours à l’univers cosmique. Pour cela j’utilise ma respiration qui est un lien efficace entre mon être intime et le cosmos. Lorsque j’inspire je dirige mon être vers cet espace immense et lorsque j’expire je ramène cette énergie puissante en moi. Tout est question de respiration et de concentration. Pratiquer régulièrement, l’imprégnation cosmique devient de plus en plus présente et la relience de plus en plus concrète.
Quel intérêt me direz-vous ? Avoir la possibilité de se recharger énergétiquement et donc d’améliorer son équilibre général. Avoir aussi le ressenti d’un profond ressourcement. Et enfin prendre conscience que nous vivons dans un espace immense dont nous faisons partis. Nous ne sommes jamais seuls mais toujours reliés. Nous avons l’habitude de vivre dans un espace restreint, limité par un mental très présent. Alors il est bon d’aller voir ailleurs régulièrement.
L’obstacle majeur est constitué par notre mental qui empêche bien souvent cette projection car celui-ci, voulant tout contrôler, cultive toutes les résistances que nous avons mises en place pour nous protéger de ce qui est nouveau et méconnu. Le mental bloque la fluidité nécessaire à l’exercice.
Alors souvent je m’envole, je décolle et je deviens plus léger. Je zigzague entre les étoiles, j’utilise le croissant de lune comme un hamac pour m’endormir sur la Grande Ours mais je prends soin de ne pas me brûler les ailes sous les rayons ardents du soleil. Parfois je jette un œil sur la terre. Oh quelle est petite et bien agitée ! !