A Aigues Mortes
Le jour surgit doucement
Du fin fond de la nuit
Il vient déchirer le ciel gris
Et caresser les vagues au gré du vent.
L’aube se lève et se dresse
Sur le fil de l’horizon
Venant avec tendresse
Poser sa main sur les maisons
C’est la vie qui s’éveille
Sous le feu du soleil
Les réverbères ferment les yeux
Et s’endorment comme des bienheureux.
Un coq s’égosille au loin
Et la mer se balance à l’horizon câlin
C’est un matin ordinaire
Qui flotte dans l’air
Sur la grève, une mouette immobile
Attend que le vent l’emporte
Instant fragile
C’était un matin à Aigues Mortes.
Daniel: déjà publié en 2009