Il vient d'arriver
Il vient d’arriver sans faire de bruit en se faufilant à travers les arbres et les forêts. Le ciel est un peu plus gris, les mâtinées plus fraîches et la rosée scintille sous les rayons du soleil. C’est l’automne qui s’installe, saison en demi-teinte qui annonce un temps d’intériorité pour la nature mais aussi les hommes.
Tout va se refermer doucement, les fleurs vont disparaître et les feuilles s’envolées dans le vent. C’est le temps des atmosphères brumeuses, des odeurs d’humus dans les bois, des couleurs chatoyantes, dernier feu d’artifice avant le dépouillement. On rentre à la maison, on pousse les portes, on quitte l’été sans regret parce que la roue tourne inéluctablement……
L’automne
Les marronniers deviennent des boules d’ambre
Voilà déjà l’automne
Dans le ciel de septembre
Les âmes doucement frissonnent
Les fleurs s’évanouissent dans le vent
Un pigeon dort perché sur le banc.
C’est le temps de la nostalgie
Le temps des heures alanguies.
Dans les matins brumeux
Quand le soleil se cramponne
A l’horizon laiteux
La nature lentement se chiffonne.
Couleurs du temps qui explosent
Dans les frondaisons des sous bois
Les saisons sont des métamorphoses
Qui accompagnent la ronde des mois.
L’horloge de l’éternité
Rythment les saisons.
Les vies naissent et s’en vont
C’est la danse de l’immortalité.
Daniel