Eduquer ses enfants
J’ai deux fils qui sont maintenant des adultes, mariés avec des enfants. Nous les avons éduqués comme nous avons pu, ma femme et moi. Ma femme mieux que moi, plus présente et disponible. Lorsque nous étions jeunes, nous avions des problèmes pleins la tête et notre éducation vis-à-vis des enfants a du s’en ressentir. J’ai l’impression d’être passé à côté de moments intéressants. J’y pense souvent. Pourtant j’ai de bonnes relations avec mes enfants, pas de conflits.
Mais je souhaiterais une relation encore plus profonde. Je n’ose leur demander ce qu’ils ont pensé de la façon dont ils ont vécu leur enfance de peur d’avoir des reproches. Parents est une fonction difficile à exercer car nous sommes jugés et on avance tous ensemble un peu dans le brouillard. Mes fils ne se privent pas de me remettre en place et appuient parfois à l’endroit où cela fait mal. Je me dis alors que c’est bien de s’exprimer plutôt que de rester dans le non-dit. Je ne crois pas qu’il y ai de recettes miracles. Personnellement j’ai essayé de privilégier le dialogue, la communication. Le temps passe et ce temps m’a fait comprendre qu’ils ne sont plus des enfants mais des adultes avec leur propre vie à gérer. Il n’y a pas de conseils à donner, seule compte l’expérience qu’ils vivent. Il suffit, je pense, d’être simplement disponible et à l’écoute.
Je les regarde vivre avec leurs propres enfants et je trouve qu’ils se débrouillent super bien. Leur femme travaille et ils participent totalement à la vie familiale.
Marie Christine a écrit un très beau texte sur l’éducation, original et très vrai. Je le publierai prochainement.
Daniel
Dernièrement Alain m’a adressé la photo de sa fille avec un commentaire. Il m’a autorisé à en faire la publication.
Mathilde
En avance sur son temps, elle souffre. Visionnaire, elle anticipe les mouvements des états d’âme qu’elle vit en décalé.
De son enfance perturbée par les heurts de ses parents, son adolescence précoce l’a entraînée dans des situations de vie passionnées et douloureuses.
Si son regard semble prouver le contraire et révéler un certain angélisme, elle provoque aisément la philosophie en mêlant à celle-ci une spiritualité avancée.
Fragile, elle dispose paradoxalement d’une grande force ; tantôt elle sombre dans la souffrance du moi et de celle d’autrui, tantôt elle sait déjà que le monde se transforme et va renaître de ses cendres.
Elle ne mange ni viande ni poisson, respecte la vie sous toutes ses formes, combat le capitalisme outrancier et assure la fin de son système.
Elle prédit que les valeurs originelles retrouveront leur candeur.
Elle sait que la période transitoire a commencé et qu’elle sera douloureuse.
Elle participera probablement à l’effort diligent pour l’évolution positive de sa planète.
Je l’aime profondément, sans la dissocier de tous les êtres de bonne volonté.
Alain