" Toute chose matérielle, tout évènement qui se réalise concrètement, éxiste d'abord dans les plans invisibles...<br /> Comme un "prototype" un "schéma" directeur.<br /> Un "cliché"." <br /> (Monsieur Philippe de Lyon)

Une particule dans l’Univers<br /> Un grain de sable dans l’océan...<br /> Des points de suspension<br /> Des points d’interrogation...<br /> Une source aux couleurs arc-en-ciel<br /> La diversité unit à l’instant<br /> La simplicité maintenue par le temps...<br /> La difficulté avant la sérénité<br /> Le calme après la tempête...<br /> Une âme qui espère<br /> Une âme qui contemple<br /> Une vie qui aspire...<br /> Un univers dans l’Univers<br /> Un soleil dans la lumière<br /> La nuit et son silence...<br /> Un point d’encre sur une page blanche<br /> Un livre ouvert aux vents puissants...<br /> Un fétu de paille<br /> Un roseau qui se plie...<br /> Un soupir sur l’escale de l’envie<br /> Un désir sur l’échelle de la vie...<br /> <br /> Je suis moi... Je suis toi... Je suis nous tous...<br /> Je suis la mer et le vent<br /> Je suis l’arbre et le temps<br /> Je suis la fin et l’enfant <br /> Je suis le parcours et la naissance<br /> Je suis le Ciel et la Terre<br /> Je suis Tout<br /> Je suis.

"Que de questions dans une vie!<br /> Il y a ceux qui les affrontent et d'autres qui les fuient."<br /> Je ne veux ni les affronter ni les fuir, je veux juste poser les bonnes questions pour avoir les bonnes réponses afin d'éviter de me perdre dans des spéculations, des définitions.<br /> On se demande "Pourquoi suis-je là" Je ne vois qu'une réponse RESSENTIR. <br /> Quand je ressens la joie c'est clair ce que je fais ici. Quand je ressens la paix c'est clair la raison de ma présence ici. Mais quand je ressens chagrin et souffrance la question revient sans cesse sans obtenir de réponse.

Et non pas : "Ah le divan." Quoique !<br /> Oui Maty, le divin a créé en moi un espace.<br /> "Je viendrai chez toi établir ma demeure ..."<br /> Que de questions dans une vie !<br /> Il y a ceux qui les affrontent et d'autres qui les fuient.

Marie Dorval est tout ce que George Sand aurait voulu être:<br /> "Il me semble que je vois mon âme"<br /> dira-t'elle en parlant de Marie Dorval.<br /> evelyne dit, en parlant de George Sand:<br /> "Il me semble que je vois mon âme"<br /> <br /> Est-ce bien moi qui ai dit celà?!

Comme un big bang.<br /> Une pluie de particules en explosion de lumière donne naissance à la vie.<br /> Jeu de l'illusion, auto-création en multiple issu de l'Un ou du Tout.<br /> Magie d'un rêve, comme le reflet de la lune dans l'eau.<br /> Mirage de l'apparence, de l'autre côté du miroir.<br /> Miracle de l'amour ancré en soi, tel une balise inamovible.<br /> <br /> J'avais quatre ans tu étais moi, j'ai trente ans tu es encore moi mais qui es-tu ?<br /> Donne-moi ta main et prend la mienne<br /> Tu n'es ni moi ni autre, un simple passant fuyant son moi inexistant.

Quelqu'un que je respecte beaucoup a dit :"Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui se posent les deux questions suivantes : <br /> Qui suis-je et qu'est-ce que je fais sur terre? Et il y a ceux qui ne se les ont pas encore posées, mais ça viendra.<br /> Depuis toujours ces questions ont été posées et depuis toujours on a essayé d'y répondre.<br /> Impossible d'y répondre avec des croyances, des mots. On a besoin de savoir.<br /> J'ai besoin de savoir que ma vie est ma présence sur terre. Quand je ne comprends pas cela c'est que je suis absente. <br /> Chaque jour quand je me réveille il y a un appel. Je veux répondre oui, je serai présente<br /> aujourd'hui et je ferai tout en mon pouvoir pour être présente.<br /> À partir de là la tranformation s'enclenchera car le Divin a créé un espace en moi et il me tient<br /> compagnie. Quand je suis présente à sa présence plus aucune question, plus aucun doute.

Une simple précision :<br /> La clôture de la prose précédente par un pompeux "Amen" m'est venue sans aucune arrière pensée. Elle est ici utilisée pour faire sourire celui qui a de l'humour.<br /> Que celui qui serait troublé par un internaute (moi) qui jouerait les curetons, oui, que celui-là me pardonne !<br /> Loin de moi l'idée de sermonner.<br /> Et de me fâcher avec les amis.

Ne vous y trompez pas, ce titre ne fait aucune allusion au fameux jeu du Monopoly.<br /> Je pense plutôt au mot "polymorphe" ou "monobloc."<br /> Etre multiple ?<br /> J'avais un patron qui me disait : "PLV, vous êtes compliqué dans votre tête."<br /> Pensait-il que je trimbalais un grain de folie ?<br /> Peut-être ...<br /> Ce qui est sûr c'est que j'ai la prétention d'apporter au monde un brin d'originalité.<br /> J'ai horreur de faire comme tout le monde.<br /> Et en ce sens, je peux paraître multiple et complexe.<br /> Ce même directeur (eh oui, ma belle-soeur déteste le mot "patron" ... Elle doit trouver que ça fait lutte des classes ...), ce même directeur disais-je, ajouta un jour : "PLV vous verrez dans la vie, quand vous vous serez pris quelques bonnes tuiles sur la tête, votre foi, il n'en restera pas grand chose."<br /> C'est l'automne, la pluie, le vent, ... Les tuiles qui volent ... C'est normal de s'en prendre une de temps à autre.<br /> Alors, il faut se relever, voir le médecin, panser la plaie, et poursuivre la route jusqu'au but ultime : ma mort !<br /> Garder le cap dans la tourmente, en adaptant mes réactions, mes mots, et mes comportements.<br /> Je me répète, mais j'aime beaucoup la devise si célèbre de notre capitale : "Fluctuat nec mergitur."<br /> En plus, causer latin, ça fait vieil érudit qui propose son paradigme. Euh, j'ai entendu ce mot ce week-end, alors je le glisse dans mon texte ... Pourvu que ce soit le sens idoine ...<br /> Vous me direz votre avis, vous les fidèles lecteurs des voies de l'âme.<br /> Et alors, ma foi dans tout ça ?<br /> Eh bien, c'est comme le climat : lorsqu'il pleut, je veux croire que le soleil reviendra, et même qu'il est déjà là, derrière les nuages.<br /> Amen.

Mieux que tout ce que je pourrais dire : « Pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même. » Henri Bergson, L'Évolution créatrice, 1907.