Eve Lyne et George Sand
J’ai cru comprendre à travers les commentaires d’Eve Lyne, sur le blog, qu’elle avait une attirance particulière pour George Sand, sa vie et son œuvre. J’en ai la preuve maintenant puisqu’elle m’a adressé ces trois photos que je diffuse.
La mare au diable: Magnifique forêt du Berry.
George Sand a écrit ce célèbre roman en quatre jours, inspirée par ces lieux.( A noter la présence d'Eve Lyne sur la photo. Je trouve cette initiative sympathique car maintenant nous connaissons Eve Lyne physiquement. Cela donne encore plus de convivialité aux relations. Moi même j'ai du diffuser ma photo deux fois. Alors à quand d'autres photos, à quand un portait d'Eve Lyne en gros plan?)
Sa tombe prise dans un beau rayon de soleil !
On connait l'attachement de George Sand pour son hameau et son église, elle qui pourtant pourfendait l'arrogance de la religion dans bon nombre de ses ouvrages.
Eve Lyne
"C’est à Nohant, près de La Châtre, que George Sand fut élevée et que, devenue adulte, elle choisit de passer la majeure partie de son existence, suscitant par son métier et l’originalité de sa vie autant la méfiance et la réprobation que l’admiration et le dévouement. Sa maison est toujours là, riche de souvenirs et d’objets, avec une partie du décor qu’elle a connu, et qui a accompagné sa vie de femme et d’écrivain : le boudoir où elle écrivit, le nez dans son placard, ses premiers romans, le salon aux portraits, à l’immense table ovale faite par le menuisier du village, où la famille et tant d’amis parfois célèbres ont bavardé, travaillé, joué, lu des livres à voix haute ou inventé les premières marionnettes, le bureau à l’étage, près de la chambre bleue où elle a fini sa vie, le parc et le jardin qu’elle aimait entretenir et embellir, et tout près, le petit cimetière où les siens dormaient et où elle fut enterrée. C’est le paysage de bosquets, de haies vives, de chemins encaissés, typique de cette partie du Boischaut Sud, qui entoure Nohant et La Châtre, qu’elle avait baptisée la Vallée Noire : quelques communes familières dans lesquelles il ne faut pas chercher une unité géographique et historique - il s’agit simplement du terroir cher à son cœur, celui de sa vie quotidienne, de ses affections et de son rêve poétique, pour lequel elle avait inventé ce nom : Point de luxe, et pourtant la richesse ; aucun détail qui mérite de fixer l’attention, mais un vaste ensemble dont l’harmonie vous pénètre peu à peu, et fait entrer dans l’âme le sentiment de repos (La Vallée Noire). Tous ses romans berrichons ont illustré ce lien viscéral qui l’attache au Berry et nous offre les paysages qu’elle aimait, nous faisant percevoir à notre tour la qualité poétique qu’elle leur avait reconnu : Il me semblait que la Vallée Noire, c’était moi-même ; c’était le vêtement de ma propre existence (Valentine)."
Informations prises sur: http://www.pays-george-sand.com