Un grand merci Sylvie

Pigeons signe de fidélité...<br /> <br /> alain quel beau témoignage soit certain que ces moments qui sont gravés en toi ont l'équivalent chez ton enfant...Mais chacun par pudeur ou je ne sais quoi n'ose évoquer ces bons souvenirs.<br /> pourquoi une fois ces petits devenus grands nous sommes génés de nos sentiments réciproques? et restons silencieux. Nous ne nous disons pas assez que nous nous aimons je crois...<br /> Allez envoyons notre amour en pensée!!!

sacré eve lyne hi!hi!<br /> un peu d'humour nous fait du bien

Alliance au doigt:<br /> " On est un pigeon Bagué. Hi! Hi !

A LYON, le Parc de la Tête d'Or est l'un de nos plus grands fleurons.<br /> <br /> A une époque de ma vie, ma fille avait cinq ans et plus. J'étais séparée de sa mère et j'avais choisi le RMI plutôt que l'absence du Père.<br /> Chaque fois qu'il était possible, j'emmenai ma petit fille au Parc et petit à petit, au même endroit, nous conversions avec les pigeons. Progressivement, avec la confiance, ils s'approchaient de nous, les cacahuètes comme ralliement.<br /> Ma fille avait un don avec les oiseaux et les animaux en général. Elle l'a toujours.<br /> Mais à cette époque, nous parvenions ensemble à attirer un très grand nombre de pigeons, à la surprise des passants, qui, pour la plupart, pensaient que nous risquions toutes les maladies possibles.<br /> Je revois ma petite fille, couverte de pigeons, sur tout le corps, de la tête aux pieds, attirant par là même les autres.<br /> Les autres. Les écureuils et les moineaux.<br /> Elle les attirait tous, au point que le pigeon se posait sur sa tête, le moineau venait chercher la nourriture dans sa main et l'écureuil, descendant de son arbre, prenait la noisette jusque dans cette même main et la grignotait, ne faisant que quelques pas en arrière, comme pour ne pas la perdre de vue.<br /> <br /> Certainement les plus beaux instants de nos vies.

Quel bel endroit le lac d'enghien. Se balader sur la promenade. Voir l'animation de cette belle ville.<br /> Cet endroit attire tous les amoureux il est normal qu'on y voit des pigeons..

C'est une belle observation.<br /> Aurait-on quelque chose à apprendre de la nature ?<br /> L'homme redeviendra-t'il, un jour, raisonnable ?

Vilaine idée que voilà! Aller, on part pour un peu de sensiblerie...<br /> <br /> <br /> ... Je ne me fis pourtant pas pour cela une idée nette de la mort, et il me fallut un autre spectacle pour comprendre ce que c'était.<br /> J'avais pourtant tué beaucoup de monde dans mes romans...<br /> Je connaissais le mot et non la chose, j'avais fait la morte moi-même...<br /> J'appris tout de bon ce que c'est dans une autre auberge,où l'on m'avait donné un pigeon vivant,sur quatre ou cinq qu'on destinait à notre dîner; car,en Espagne, c'est avec le porc, le fond de la nourriture des voyageurs,et, en ce temps de guerre et de misère, c'était du luxe que d'en trouver à discrètion. Ce pigeon me causa des transports de joie et de tendresse; je n'avais jamais eu un si beau joujou, et un joujou vivant, quel trésor !<br /> Mais il me prouva bientôt qu'un être vivant est un joujou incommode, car il voulait toujours s'enfuir, et aussitôt que je lui laissais la liberté pour un instant, il s'échappait et il me fallait le poursuivre dans toute la chambre.<br /> Il était insensible à mes baisers et j'avais beau l'appeler des plus doux noms, il ne m'entendait pas. Cela me lassa et je demandai où l'on avait mis les autres pigeons.<br /> Le jockey me répondit qu'on était en train de les tuer.<br /> <br /> " Eh bien, dis-je, je veux qu'on tue aussi le mien. "<br /> Ma mère voulut me faire renoncer à cette idée cruelle, mais je m'y obstinai jusqu'à pleurer et à crier, ce qui lui causa une grande surprise.<br /> <br /> " Il faut, dit-elle à Madame Fontanier, que cette enfant ne se fasse aucune idée de ce qu'elle demande. Elle croit que mourir, c'est dormir. "<br /> <br /> " Elle me prit alors par la main, et m'emmena avec mon pigeon dans la cuisine où l'on égorgeait ses frères.<br /> Je ne me rappelle pas comment on s'y prenait, mais je vis le mouvement de l'oiseau qui mourait violemment et la convulsion finale.<br /> Je poussai des cris déchirants, et croyant que mon oiseau déjà tant aimé avait subi le même sort, je versais des torrents de larmes de crocodiles.... Oh ! pardon ! ( crocodiles, c'est pas dans le texte )<br /> Ma mère, qui l'avait sous son bras, me le montra vivant, et ce fut pour moi une joie extrême.<br /> Mais quand on nous servit à dîner les cadavres des autres pigeons, et qu'on me dit que c'était les mêmes êtres que j'avais vus si beaux avec leurs plumes luisantes et leur doux regard, j'eus horreur de cette nourriture et n'y voulus pas toucher... ( Histoire de ma vie) G sand