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Les voies de l'âme
18 avril 2010

Cet incessant bruit mental


fractal



Nous ne nous en rendons pas compte parce que presque tout le monde en est atteint : nous en venons à la considérer comme normale.  Cet incessant bruit mental vous empêche de trouver ce royaume de calme intérieur qui est indissociable de l'Être ».  Ce bruit crée également un faux moi érigé par l'ego qui projette une ombre de peur et de souffrance sur tout.

L'identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, d'étiquettes, d'images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation.  Cet écran s'interpose entre vous et vous-même, entre vous et votre prochain, entre vous et la nature, entre vous et le divin.  C'est cet écran de pensées qui amène cette illusion de divisions, l'illusion qu'il y a vous et un « autre », totalement séparé de vous.  Vous oubliez un fait essentiel : derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, vous ne faites qu'un avec tout ce qui est.

Le mental est un magnifique outil si l'on s'en sert à bon escient.  Dans le cas contraire, il devient très destructeur.  Plus précisément, ce n'est pas tant que vous utilisez mal votre « mental » ; c'est plutôt qu'en général vous ne vous en servez pas du tout car c'est lui qui se sert de vous.  Et c'est cela la maladie, puisque vous croyez être votre mental.  C'est cela l'illusion.  L'outil a pris possession de vous. »

Exercice pour se libérer du mental :

Écoutez aussi souvent que possible cette voix dans votre tête.  Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs, à ces vieux disques qui jouent et rejouent les mêmes chansons peut-être depuis des années.  C'est ce que j'entends quand je vous suggère « d'observer le penseur ».  C'est une autre façon de vous dire d'écouter cette voix dans votre tête, d'être la présence qui joue le rôle de témoin.

Lorsque vous écoutez cette voix, faites-le objectivement, c'est-à-dire sans juger.

Ne condamnez pas ce que vous entendez, car si vous le faites, cela signifie que cette même voix est revenue par la porte de service.  Vous prendrez bientôt conscience qu'il y a la voix et qu'il y a quelqu'un qui l'écoute et qui l'observe.

Cette prise de conscience que quelqu'un surveille, ce sens de votre propre présence, n'est pas une pensée.  Cette réalisation trouve son origine au-delà du « mental ».

(Extrait de l'ouvrage Mettre en pratique le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle, Éditions Ariane)

Commentaires
E
" Méa Culpa, Méa Maxima Culpa "<br /> <br /> Je confesse à Dieu Tout-Puissant,<br /> à la Bienheureuse Marie toujours vierge,<br /> à Saint Dominique notre père,<br /> à tous les Saints,<br /> et à vous, mes frères,<br /> que j'ai beaucoup péché, par pensées,<br /> par paroles, par actions, et par omissions.<br /> C'est ma faute.<br /> C'est pourquoi je vous supplie de prier pour moi.<br /> Ainsi soit-il.
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A
Quels guillemets s'il te plaît ? Tous ?
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I
Important les Guillemets. Bises à tous.
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E
A Thomas Trungpa: Votre vision ci-dessus est intéressante et de méditation.<br /> Ce qui m'a conduit à cette prière, qui me conduit comme par hasard à Soeur Sourire.<br /> Sa chanson pleine de pureté, les prières d'ici bas l'ont sans doute conduit au Ciel ...
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E
Je confesse à Dieu Tout-Puissant,<br /> à la Bienheureuse Marie toujours vierge,<br /> à Saint Dominique notre père,<br /> à tous les Saints,<br /> et à vous, mes frères,<br /> que j'ai beaucoup péché, par pensées,<br /> par paroles, par actions, et par omissions.<br /> C'est ma faute.<br /> C'est pourquoi je vous supplie de prier pour moi.<br /> Ainsi soit-il.
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T
Il est aisé lorsque nous nous trouvons face à une situation difficile de rejeter la faute sur l'autre.<br /> <br /> Pourtant, nous devrions voir l'ensemble des éléments qui composent cette situation et reconnaître que nous avons toujours une part de responsabilité.<br /> Prendre à soi tous les blâmes consiste à accepter le fait que les autres ne concourrent pas forcément à l'entière responsabilité.<br /> Voir en soi la responsabilité d'un blâme est une façon courageuse de pratiquer la vision profonde, la continuité de la prise de conscience de ladite situation.<br /> Se mettre en avant, quelles que soient les circonstances, est une manière d'appréhender le monde dans son unité, dans laquelle nous sommes reliés.<br /> Lorsqu'une circonstance douloureuse surgit, il est essentiel de ramener à soi l'effet et la conséquence de cette situation, car cela nous permet de ne pas être juge mais partie intégrante de cette situation.<br /> La source de la faute est toujours en nous-mêmes.<br /> Tout repose en fait sur notre propte crispation. Nous pourrions nous en prendre à la société, au gouvernement, aux gendarmes ; nous pourrions dire que c'est la faute des inclémences du temps, de la bouffe, des autoroutes, de notre propre bagnole, de nos fringues. Nous pourrions essayer de rejeter la responsabilité sur tout ce que l'on peut imaginer. Mais c'est nous qui ne sommes pas capables de lâcher prise, de nous montrer suffisamment chaleureux et sympathiques : c'est nous le problème. Impossible de refiler la faute à un autre.<br /> <br /> Tout est dû à notre crispation, pour ainsi dire ; c'est ce qu'on appelle l'attachement au moi, la fixation du moi.<br /> Il faut donc éviter de faire endosser la faute aux autres, sous le coup de l'agression ou de l'émotivité.<br /> Même si quelqu'un a fait une gaffe horrible et qu'il a rejeté la faute sur nous, nous devrions en supporter la responsabilité. Qui plus est, si nous cherchons des volontaires autour de nous pour endosser la faute, nous n'en trouverons assurément pas. Mais si nous assurons la responsabilité, nous réduisons la névrose dans notre entourage.<br /> Il est parfaitement possible de dire :<br /> "J'accepte la responsabilité. C'est de ma faute ce qui est arrivé, et je suis également responsable des conséquences qui en découlent". C'est extrêmement simple et ordinaire. La communication est nettement meilleure et plus facile lorsque l'on a déjà accepté les torts.<br /> <br /> Par contre, pour prendre un cas extrême, si jamais par "hasard" j'étais dans le centre d'opérations où se trouve le bouton pour faire sauter la planète et qu'un individu s'apprêtait à donner la commande qui ferait pleuvoir les bombes, je n'hésiterais pas une seconde à le tuer. J'y prendrais même plaisir !
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A
Les nouveaux dealers utilisent une méthode terrifiante pour l'avenir de nos enfants.<br /> Ils se promènent la nuit dans les villes à la recherche de jeunes êtres en mal de vivre. Ils les repèrent, comme des prédateurs avec leur proie. Dès qu'ils ont établi un contact, séduisant, après une discussion où ils prennent momentanément l'autre en considération, tout en allant dans son sens, quel qu'il soit, ils proposent gratuitement un échappatoire, un exutoire (héroïne), juste pour essayer, et ils l'offrent, en disant que c'est "pour son bien".<br /> Tout ceux qui sont en mal être ne tombent pas dans le panneau bien sûr, mais forcément, lorsque c'est gratuit, l'avantage est que cela marche pour certains, qui n'auraient pas accepté si cela avait été payant.<br /> Ils offrent une dose, puis une autre et ainsi de suite, jusqu'à ce que le manque arrive.<br /> Alors, le proposant se subsitue au proposé. Le demandeur devient le demandé.<br /> Le demandé doit alors payer un euro, puis cinq, puis dix jusqu'à ce que le demandeur devienne totalement dépendant.<br /> Ensuite s'inscrit un double marché. Pour payer, il faudra se prostituer car la marchandise ne peut pas pas être offerte indéfiniment.<br /> <br /> Le problème majeur est que les doses qui sont offertes sont frelatées... évidemment. Si bien que la santé de la victime se dégrade très vite. Comme il faut récupérer l'argent investi, les doses restent frelatées, puisque la victime ne demande rien d'autre, ne connaissant rien d'autre.<br /> <br /> Ce communiqué est adressé à tous les parents, adolescents et jeunes êtres pour qu'ils connaissent les nouvelles méthodes employées aujourd'hui pour assouvir les angoisses des jeunes dans une société en difficulté.<br /> <br /> Pour ma part, je pars au combat contre cette aliénation de l'"être" et j'emploierai tous les moyens qui sont à ma disposition. <br /> C'est un combat que nous devons mener contre la montée fulgurante des artifices proposés à notre jeunesse en mal de vivre, soudoyée à cause de leur difficulté à croire au système dégradant, proposé par nos Etats et par l'absence d'éducation des parents qui abandonnent, devant l'enfant devenu "Roi".
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E
d'avoir répondu à ma question .<br /> Quelle curieuse cette Eve Lyne, comme dirait P L V<br /> Si tous les chemins ne mènent pas à Rome , gardons l'èspérance que tous les chemins mènent au Ciel!
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A
Chère Eve-Lyne<br /> Le bouddhisme enseigne ceci :<br /> Dans les quarante-six façons dont échoue un bodhisattva (héros de l'esprit d'éveil), la quatrième nommée est :<br /> "Ne pas répondre aux questions".<br /> <br /> Je remarque d'ailleurs que dans ce blog tant aimé, beaucoup de questions restent sans réponses.<br /> <br /> Je vais donc répondre à ta question, courage s'entend.<br /> <br /> Mon papa a eu trois fils. Il les a élevés dans sa présence mais sans dialogue. Aujourd'hui, je puis affirmer que c'était un homme simple, au coeur ouvert.<br /> <br /> Le premier fils, devenu aveugle, est passé par toutes les influences spirituelles. Il est un éternel philosophe, conférencier, chercheur, découvreur, ostéopathe de métier, toujours à la recherche de la vérité et disponible pour les autres. Il a été témoin de Jéovah, puis rosicrucien et aujourd'hui, fidèle de Jésus-Christ, jusqu'au point de faire le voyage à Jérusalem et Nazareth, avec ses amis.<br /> Attiré par un certain occultisme, il ne cesse, avec ses 66 ans, de continuer à chercher et avancer dans ses certitudes évolutives.<br /> <br /> Le deuxième fils semblait condamné au suicide lorsque son frère ainé lui fit lire un livre des témoins de Jéovah. Ce fut pour lui la révélation. Depuis, trente-cinq ans ont passé et il fait partie des grands orateurs de cette assemblée, pour le moins sectaire. Certes, mon papa a été surpris mais il a accepté son parcours, sans jamais juger, moi non plus.<br /> <br /> Le troisième fils (alain), après avoir essuyé de nombreuses années les bancs des églises, n'a jamais adhéré au catholicisme mais au christianisme, jusqu'à ce qu'il découvre le bouddhisme en 2002.<br /> <br /> Mon papa, qui nous emmenait tous les dimanches à la première messe du matin, s'est trouvé quelque peu perturbé par les trajectoires différentes de ses enfants. Curieusement, alors que ma mère ne s'est jamais départie de sa croyance en l'Eglise, il a fait volte face en n'allant plus à la messe du dimanche.<br /> Jamais nous n'avons su pourquoi parce qu'il est toujours resté réservé, discret et quelque part mystérieux.<br /> Il avait une passion :la science. Et je crois que petit à petit, sa religion s'est échappée au travers de sa passion.<br /> Sur la fin de sa vie, il croyait en l'homme et en son évolution. Il est devenu naturaliste.<br /> Mais sa Foi ne l'a jamais quitté.<br /> <br /> Mon papa était un homme admirable. Même si je n'ai plus eu aucun contact avec lui après sa mort (je l'ai veillé deux jours pleins), je sais aujourd'hui qu'il a rejoint la Source, tellement sa vie fut celle d'un homme simple, malgré sa grande culture.
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E
Pas de masturbation mentale ce matin, juste quelques citations en support:<br /> <br /> " La foi consiste à ne jamais renier dans les ténèbres ce qu'on a entrevu dans la lumière, c'est pourquoi je parle à Dieu comme à un homme. Et quand on a la foi, on peut se passer de la vérité. Et puis la foi n'est pas une opinion."<br /> <br /> Alain, Ton Pére était catholique pratiquant, sauf sur la fin de sa vie... Peux-tu développer?
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A
Le doute, à mon sens, est la seule façon de rester lucide et d'exprimer la Foi.<br /> Il est synonyme d'Espérance, entremêlée d'espoirs et de désespoirs.<br /> Il trace la route, le fil.<br /> Il est au milieu.<br /> "Seule, la certitude rend fou" (Nietzche).<br /> "Au-delà de la folie" (Trungpa).<br /> La certitude est symptomatique de la névrose de l'homme.<br /> On peut souffrir et rester conscient.<br /> <br /> Une simple anecdote :<br /> Un jour, le Dalaï-lama demanda au fidèle qui se trouvait devant lui et qui semblait illuminé :<br /> "Êtes-vous heureux ?"<br /> Le jeune homme répondit :<br /> "Oui, je suis parfaitement heureux".<br /> Le Dalaï-lama lui répondit :<br /> "Comment faîtes-vous ?"
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A
Comme tout concept, le hasard n'existe que parce qu'il y a le tiroir... plus ou moins ouvert.<br /> Imaginez un monde où le hasard n'existe pas !<br /> Alors ce mot n'aurait pas de sens car chaque mot a son contraire.<br /> Mon Père, catholique pratiquant, sauf sur la fin de sa vie, disait souvent :<br /> "Dieu joue aux dés".
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M
Oh Isa, je suis heureuse de te sentir parmi nous ! Tu devrais venir plus souvent !<br /> <br /> Alain, faut le remonter le moral ou les bretelles ?<br /> L'OL a perdu, bon, c'est pas la fin du monde !<br /> Et comme Nemrod le dit si justement, on retrouve à peu près toujours les mêmes personnes d'une incarnation à l'autre, alors je te dirai un jour ce que je pense que tu étais pour moi dans une autre vie, mais chuuut pour l'instant, ça risque de ne pas te plaire, mais c'est pour rire .<br /> <br /> Eve Lyne, Eve est innée car elle est née, quant à Lyne, elle est à qui ? Elle est acquise, dirons-nous . Eve Lyyyyyyne me perce les oreilles, il faut faire quelque chose !<br /> <br /> Aïe, aïe, aïe ! Attention au 22 !<br /> Garde à vous et que Dieu vous garde !
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A
C'est vrai Marie, on n'a pas la même vision, sur de nombreux points.<br /> C'est ce qui fait la richesse de la vie, où chacun s'exprime, fait des choix, dans l'inconscience ou en pleine conscience.<br /> Au moment de la mort, l'homme fait son propre jugement et personne d'autre... qui soit séparé.
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E
C'est exactement la réponse que j'éspèrais, Nemrod !
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N
Eve lyne : que voulez-vous dire exactement ...je ne vois pas trop !!!
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E
Une longue journée t'attend, c'est pas le moment de rester dans les plumes...!
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E
" Il est passer par ici... Il repassera par là ..."<br /> On revient et on revoie les mêmes personnes que l'on a cotoyé dans une vie antérieure...<br /> Donc, on a intérêt d'arranger les choses,si on ne veut pas se les coltiner pour l'éternité!<br /> Si vous voyez ce que je veux dire... Bonne journée, Nemrod !
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E
On va pas se couper les cheveux en quatre! Pas aujourd'hui... On est le 22 !<br /> Le premier... Le dernier...<br /> Dis-moi, Marie : Eve, on sait...<br /> Mais Lyne est à qui?
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E
En effet, c'est vraiment juste un petit coucou!
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I
ah! Marie! Le libre arbitre, tu as raison.
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M
Belle expérience, Eve Lyne !<br /> C'est vrai que les pensées sont des formations qui voyagent et agissent . C'est pourquoi nous devons faire attention .<br /> <br /> Alain, ton explication est vraie pour ceux qui désirent atteindre ce but mais pour ma part, je la trouve déprimante .<br /> Par ailleurs, je pense qu'il ne faut pas s'obnubiler avec le karma .<br /> Nous avons un karma individuel (ce qu'il y a à améliorer en nous), un karma familial (on se transmet une patate chaude de génération en génération jusqu'à ce qu'un membre décide de mettre le haut-là), et un karma collectif (conditionnements sociaux, religieux,régionaux, nationaux, mondiaux) .<br /> L'important est de prendre le plus possible conscience de nos préjugés et de les faire disparaître peu à peu .<br /> Je ne me pose pas la question de savoir si nous sommes réels ou pas, vides ou pas . Tout ce que je sais, c'est que nous sommes de l'esprit densifié et que plus nous travaillons sur nous, plus nous nous allégeons (aux sens propre et figuré), que notre corps actuel, après le protozoaire et le singe n'est pas le dernier corps de notre évolution terrestre . Il se transformera encore : homo érectus, homo sapiens, homme spirituel, etc ... On est en cours d'évolution avec des milliers d'années derrière nous et des milliers devant nous .<br /> Les êtres dont tu parles choisissent de sortir de la Création pour s'évader dans l'Absolu . C'est leur choix . Ils n'ont pas envie de continuer l'aventure difficile de la transformation humaine en autre chose, en un corps différent . C'est leur droit et il est tout à fait respectable .<br /> En ce qui concerne le hasard, je dirais que nous nous trouvons toujours dans des situations qui sont les meilleures pour notre progrès, même si elles sont pénibles . C'est nous qui les créons, d'une certaine façon, avec l'accord des forces divines, mais quand une chose ne doit pas être, elle n'est pas, car jugée non utile .<br /> Autrement dit, tant que nous avons quelque chose à apprendre, on nous laisse faire nos erreurs et nos bêtises, jusqu'à ce que notre conscience s'éclaire sur un certain point précis . Quand on a appris une "leçon", la situation qui était récurrente ne se répète plus, fini . Puis re-bêtises pour apprendre une autre chose, etc, et ainsi de suite ... Comme vous le dites si justement, Nemrod .<br /> Le libre-arbitre existe donc, avec l'assentiment de l'esprit qui observe nos circonvolutions .<br /> En plus, comme nous sommes tous reliés, on apprend aussi par les autres .<br /> Et en cas de conflits, je pense que tout le monde apprend : les soi-disant perdants comme les soi-disant gagnants .<br /> En ce qui concerne l'inné, ce serait toute la mémoire de notre être individuel contenu dans notre ADN : ce que nous sommes, ce que nous avons résolu dans les vies passées et ce qui nous reste à résoudre . On peut changer son ADN en travaillant sur soi .<br /> Inné, acquis ... C'est comme le dit Eve Lyne ...
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A
Ouais moi aussi j'aime te lire Nemrod, même si souvent, t'es plus long que moi mais t'inquiètes, je vais jusqu'au bout.<br /> <br /> Tu dis :<br /> <br /> "Je me suis souvent posé la question du réel et du non réel, si ce que nous faisions était d'un monde réel ou notre esprit qui créait ce réel ?! (vite une camisole ..et non une camomille !)<br /> <br /> Si tout n'est qu'absolu alors pourquoi nous échiner à créer ?"<br /> <br /> Voilà deux questions fantastiques et si tu le veux bien, je vais te donner "ma" réponse, pas "la" réponse mais "ma" réponse.<br /> C'est bien notre esprit qui crée ce soi-disant réel qui n'est rien d'autre que de l'illusion, comme le dit Eckhart Tollé. La matière est vide, tout autant que notre esprit. Sa forme est vide. Cependant, elle participe du jeu de la création, ou plutôt de l'autocréation.<br /> L'esprit s'amuse en quelque sorte. Il a inventé la vie et chaque être a son big bang personnel. Alors naissance et mort deviennent des réalités illusoires. Cela fait partie du jeu.<br /> Le but du jeu ?<br /> Revenir à la Source, qui n'est qu'amour et lumière, dont la sagesse a pris sa source en elle-même, non née et dont rien ne peut causer la mort.<br /> <br /> la Vie est précieuse car il y a cette forme de paradis sur cette Terre, que nous ne voyons pas, qui est pourtant si simple et si proche que nous ne le voyons pas.<br /> Et nous courons, cherchons, pensons, concevons, alors qu'il suffit de tourner son esprit à l'intérieur et de rester là, dans l'être en soi, sans rien attendre ni obtenir.<br /> <br /> Mais celui qui parvient à cet état permanent est si rare qu'il est plus facile pour un riche de passer par le shah d'une aiguille que de parvenir au royaume des cieux.<br /> Cependant... sur cette terre... dans quelques endroits retirés... existent quelques hommes... dont l'évolution est telle... qu'ils rentrent en eux-mêmes de plus en plus... détachés de tout... et dotés pourtant d'une compassion incroyable.
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E
Ce que l'on appelle de l'inné,n'est-ce pas de l'acquis ?
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E
Voilà qui est bien jeté. Je savais bien que nous avions au moins un point commun!<br /> Ce Freud, il aurait pas inventer le fil à couper le beurre, par hasard?<br /> Je suis allée à Herculatum, merci, Nemrod !<br /> Quelle histoire...
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E
Tu as raison, Alain, défois on pose des questions et on attend...<br /> Avec certitude, je sais que tu seras dans ton fauteuil ce soir pour le match ( moi aussi, d'ailleurs," le gamin " j'lui redonne le sens du droit chemin et le foot, c'est saint... N'est-ce pas Alain !<br /> Avec certitude, je sais que demain ça va être ta fête, mais chut!<br /> Bon, les amis, à vous l'honneur pour répondre aux questions d'Alain! moi, j'ai assez travailler pour aujourd'hui.
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N
Bonjour Alain !
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N
Alain j'adore te lire même si c'est parfois long,<br /> J'ai tout sorti ..Freud de sigmund, Nietsch,Socrate ..mon crâne me fait mal ..mais pas de réponse !<br /> <br /> Qu'en est-il de l'inné et de l'acquis ? avons-nous rééllement un inné ? Dans ce cas là si il existe, cela ne veut-il pas dire que nous sommes programmés et par là que TOUT est programmé ?<br /> <br /> Je me suis souvent posé la question du réel et du non réel, si ce que nous faisions était d'un monde réel ou notre esprit qui créait ce réel ?! (vite une camisole ..et non une camomille !)<br /> <br /> Si tout n'est qu'absolu alors pourquoi nous échiner à créer ?<br /> <br /> Je suis entrain de lire un livre de Van Cauwelaert la nuit dernière au XVès l'auteur fait le voyage entre le présent et le passé, le passé qui se mélange au prèsent où la résolution du passé est nécessaire pour continuer le présent..c'est bien écrit et poser certaines questions.<br /> <br /> je ne pense pas qu'il existe de hasard dans les situations que nous vivons ou que nous endurons.<br /> <br /> Elles sont liées entre elles car elles appartiennent à notre propre être.<br /> <br /> Lise bourdeau a écrit les 5 blessures qui nous identifient.<br /> <br /> A travers son livre elle nous explique que les blessures que nous vivons dans notre plus tendre enfance détermine notre attitude et nos relations avec autrui.<br /> <br /> C'est une boucle infernale qui perdure tant que nous n'avons pas décidé d'y faire face et de nous comporter différemment.<br /> <br /> C'est un peu comme le Karma tant que nous avons pas réussi à dépasser l'épreuve que nous devons réaliser elle se reproduit indéfinimment.<br /> <br /> Enfin et pour finir (moi aussi je fais long !), je pense que l'on revient et que l'on revoit les mêmes personnes qui l'on a côtoyé dans une vie antérieure.
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A
Pensez-vous que le ciel accompagne tout le monde ?<br /> Ou alors pensez-vous que c'est chacun qui l'accompagne, ou inversement ou un peu des deux ?<br /> <br /> Tiens, l'autre jour, un lézard est entré dans la maison. Ma petite chatte a sauté sur lui et l'a pris dans sa gueule. J'ai rien pu faire. J'ai attendu, puis comme elle voulait un peu jouer avant de le tuer, elle l'a relâché un instant. J'ai chopé ma chatte en la tenant ferme à terre par sa nuque. Pendant ce temps, ma femme a pris le lézard et l'a mis dehors. Ouf !<br /> <br /> Il n'y a pas de hasard, même avec les lézards ?<br /> <br /> Et cette araignée qui entre par la fenêtre ouverte et que ma chatte, toujours, chope et tue cette fois. Rien pu faire là.<br /> Et cette pluie qui tombe juste au moment où j'ai oublié mon parapluie dans la voiture parce qu'il faisait soleil.<br /> Le lendemain, je prenais un staphylocoque doré (que j'ai toujours d'ailleurs, mais il s'habitue le pauvre).<br /> <br /> Vous vous rendez compte si le hasard n'existait pas d'une certaine manière, comment ferions-nous pour purifier notre karma ? C'est bien les circonstances de la vie qui nous permettent de prendre conscience ?<br /> Une fois qu'on a pris conscience et que l'on est attentif, une fois que l'on s'est mis en phase avec notre gardien, alors le hasard n'existe pas, d'une certaine manière.<br /> Et si les deux existaient, hasard et non hasard, un peu comme bonté et méchanceté ?!!!<br /> <br /> Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire ou je ne suis pas clair ?<br /> <br /> Quels que soient les évènements, nous sommes non nés, sur le plan absolu et donc, rien ne causera notre mort. Alors, hasard ou pas, il nous faut bien des circonstances. Or, ces circonstances ne peuvent venir que de nous-mêmes puisqu'il n'existe rien qui soit séparé.<br /> Notre destin, c'est bien nous qui le faisons ! Par nos actes passés et présents !<br /> Alors, si on doit avoir un accident quelle importance ? Qu'on l'ait à 2 ans, 10 ans, 30 ans ou 60 ans, puisque la mort n'est qu'un passage ?<br /> C'est les autres qui restent qui subissent le plus l'épreuve non ? Et qui disent qu'il n'y a pas de hasard.<br /> Celui qui s'en va, il reviendra dans la plupart des cas non ?<br /> <br /> Au fait, peut-on affirmer avec certitude que l'on reviendra ou pas ?<br /> Non ? On peut pas l'affirmer ?<br /> Alors pourquoi pourrions-nous affirmer que le hasard n'existe pas ?<br /> Qui peut répondre à cela s'il vous plaît ?<br /> <br /> Et puis d'abord, qui peut affirmer que l'esprit est sans naissance et que Dieu n'existe pas en tant qu'entité séparée ? Non mais !<br /> <br /> Des fois, je pose des questions mais on me répond rarement. <br /> Tiens ! Là, je vais voir.
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E
Attentif, réceptif, j'ajouterais le discernement. Puisque tu me donne l'ouverture, par ton anecdote Marie , je retourne à Lourdes. Tu te souviens, avec ma mère...<br /> Nous avons passé la première journée riche en tracasseries en tous genres. Heureusement, à la Grotte de Massabielle l'atmosphére particulier m'isola des tourmentes...<br /> Nous étions à l'hotel ste Rose, pour la première fois nous partagions la même chambre, deux petits lits côte à côte. Toutes les deux bien contentes du silence qui règnait dans cet hotel. Les lumières éteintes, prêtent à nous endormir, voilà que le radiateur s'emballe avec un bruit de casserole...Aïe ! me dis-je, la mère va pas tardé de rugir. Ca n'a pas loupé ! La mère, redressée sur le lit: evlynnnnne!!!!" c'est quoi ce bazard ! on peut pas dormir! " Je regarde et trifouille le radiateur, mais rien n'y fait. Je me décide à me rendre à la réception, j'éxplique à la dame qui me suis, l'air étonné, car rien n'a été signaler pour cette chambre. Dans la pièce, grand calme, plus rien. On se remet au lit, au moment de nous endormir, voilà que ça recommence, encore plus fort cette fois. Aïe! me dis-je, la mère va criser! Ca à pas loupé! evlynnnnne!!!! " j'en peux plus, Y FAUT qu'on nous change de chambre!!!!!! Je redescend, j'éxplique, la dame remonte... Dans la pièce, grand calme plus rien. Bref, on a rien voulu savoir de plus et la dame nous a changé de chambre en nous regardant bizard.<br /> Le lendemain, ma mère n'a pas vu une minuscule marche... Elle a fait un de ces vol plané... J'en ri encore tant c'était cocasse et je n'ai rien trouvé d'autre à dire: " mais qu'est-ce que tu fais par-terre??!!! " Avec beaucoup de difficulté, la soutenant,jusqu'à la chambre au bout d'un interminable couloir ( faut dire qu'elle ne souhaitait pas faire le chemin de croix)...<br /> En attendant le docteur, j'ai mis les mains sur ses douleurs (erreur de ma part, mais bon à l'époque je ne savais pas) Ce n'est que le soir que nous avons eu le médecin, qui a trouvé ma petite mère bien douillette ( erreur! la mère elle est pas douillette) mais elle n'avait pas d'hématomes... Ce bon médecin, par prudence appela une ambulance,illico hopital de Lourdes pour radios. Bref, j'ai appris pleins de choses à Lourdes; C'est donc un 18 avril que ma mère fut éxaucée. Nous préparions ce voyage depuis plusieurs semaines, ma mère clamait à qui veut l'entendre qu'avec la chance qu'elle a, elle rentrerait bien en fauteuil roulant. Elle a effectivement été rappatriée par les pompiers, dans un fauteuil. L'IRM montrait une fèlure de la hanche.Depuis, ma mère a attraper la Foi et elle fait attention à ses propos. Quant à moi, j'ai appris à écouter les radiateurs.<br /> Oui, Marie, le Ciel ne cesse de nous accompagner!
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M
Une anecdote pour détendre l'atmosphère et pour montrer comment l'esprit rejoint la matière .<br /> Mais avant cela, il me vient cette phrase du Petit Prince : "Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir" .<br /> Les choses de l'Esprit, tout ce qui est divin, invisible nous impressionne . On s'en fait une montagne, on imagine des êtres éthérés, des mondes fantasmagoriques, des anges avec des ailes, des voix d'outre-tombe, etc ... Je crois qu'on regarde trop de films ! Revenons à la simplicité sans trop chercher à savoir . Tout vient en son temps . Il faut surtout être réceptif, et pour cela faire taire le mental qui fait écran .<br /> Alors voilà :<br /> Quand j'étais plus jeune, j'avais un TOC : je me coupais les cheveux petite mèche par petite mèche dans mes crises de nervosité .<br /> Un jour, je devais aller chercher mon fils au collège en voiture mais j'en étais empêchée par je ne sais plus quel problème .<br /> Prise d'angoisse, je ne savais pas comment faire . Je me suis mise à me couper les cheveux devant le miroir, tout en interrogeant le ciel, tous les saints, ou plutôt mon for intérieur en l'occurrence, en disant : "Qu'est-ce que je fais ? Comment faire ? Qu'est-ce que je dois faire ?" .<br /> Et à la seconde même, paf ! La réponse : les ciseaux se cassent en deux dans mes doigts ! Un réveil !<br /> Je me retrouve éberluée, penaude avec les deux bouts de ciseaux inutilisables dans les mains .<br /> Heureusement, je ne sais comment, j'ai compris que c'était un message alors que je n'avais pas encore engagé un travail spirituel à l'époque .<br /> Puis la solution "toute bête" m'est venue à l'esprit et tout s'est bien passé .<br /> Je crois que tous les jours, nous avons des dizaines de messages de ce genre mais on parle de hasard . Et après, on accuse le ciel de nous abandonner . Quel amour et quelle patience infinie il a ! On ne prête pas assez attention aux détails .<br /> Pourtant le grand est dans le petit et le petit est dans le grand .<br /> La vie de tous les jours peut devenir passionnante si on est attentif . Plus besoin de s'évader dans le mental .<br /> Je conseille Mr Bean plutôt que la science-fiction .
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N
Plv je vous avais zappé !<br /> Serions-nous amis ?....nous connaissons-nous suffisamment pour employer ce terme ?<br /> Ne serions-nous pas comme ces cousins que les descendances éloignent ...de vagues connaissances !...non ?<br /> <br /> @Alain : Cette divagation qui nous balotte de rêverie en rêverie ou en introspection !!<br /> Ce n'est pas évident d'harmoniser le corps et l'esprit..ce sont les années de pratiques qui nous permettent d'accèder à cette harmonie.<br /> Pour l'instant je laisse mon esprit se reposer quand je suis dans cette phase ...c'est déjà bien !
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A
Oui.<br /> C'est à la fois une purification et une pratique pour nous ressourcer, donc récupérer l'énergie dont nous avons besoin.<br /> L'énergie est en chacun de nous.<br /> Harmoniser le corps et l'esprit.<br /> Cela, je ne sais pas le faire. Je crois que Marie sait le faire et je lui tire mon chapeau bas.<br /> La marche, le sport, je connais, mais les excès de convivialité, voire de solitaire, je connais aussi et je ne me prive pas ou plutôt, j'en abuse.<br /> Que veux-tu cher ami, cela me rappelle l'un de tes premiers termes sur ce blog... la divagation.<br /> <br /> Pour en revenir à l'introspection, elle a été mon moteur dès mes 18 ans. Je me souviens lorsque j'entrais dans le lit pour me coucher. Il m'arrivait de passer des heures à chercher. Mon esprit était tellement neuf que j'ouvrais aisément la porte de la Lumière, sans m'en rendre compte à l'époque. En dix ans, j'ai découvert mais j'étais emprunt des paroles de mes parents, catholiques pratiquants, des parents que j'adorais et pourtant, quelque chose n'allait pas. Cela ne me convenait pas. J'ai beaucoup souffert de mes contradictions, quelque part dictées. Je ne trouvais pas le sens de ma foi, inébranlable, jamais loin d'un septicisme récurrent.<br /> <br /> J'ouvrais les tiroirs de ma conscience, jamais complètement fermés, jamais complètement ouverts. J'essayais de définir les caractéristiques psychologiques de l'homme, par exemple, qu'est-ce que la bonté par rapport à la méchanceté. J'imaginai des tiroirs, qui pouvaient s'ouvrir un peu et refermer un peu à tout moment.<br /> Je vivais une dialectique très enrichissante où je confrontais le je, le moi et le sur-moi.<br /> J'ai passé des moments inoubliables à vibrer au contact de ces différents aspects de mon esprit.<br /> J'avais une formule, l'infini. Je l'appelais Dieu et j'incluais l'homme à l'intérieur de cet infini, mais je ne donnais pas de limites à l'homme, pour lequel je pensais, que lui aussi, disposait de cet espace... infini.<br /> <br /> Ce n'est que beaucoup plus tard que je compris que l'homme et Dieu étaient indissociables et non séparés.
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N
@Marie Christine : j'aime assez votre raisonnement.<br /> <br /> Le mental, la réflexion au niveau du mental peut parfois nous couper complétement de la réalité ou partiellement.<br /> <br /> La peur du monde réel ou une désaffection ; comme un manque que l'on ne peut obtenir que dans nos rêveries.<br /> <br /> Aujourd'hui c'est difficile de trouver une écoute tant nous sommes pollués par notre environnement, les courses sans fin sans pouvoir nous poser..le mental est une sauvegarde.<br /> <br /> En effet, notre voyage à travers notre mental nous aide à faire une pause, à partir loin de ce quotidien qui nous mine (parfois) et retrouver un sourire par un souvenir ou par un délire propre.<br /> <br /> Il m'arrive parfois en marchant d'avoir l'esprit qui se balade au gré de mes réflexions et donc je souris dans la rue l'oeil pétillant ..je me rattrappe en me sermonant...<br /> <br /> C'est aussi écrire un texte et avoir le sourire au coin des lèvres ...<br /> <br /> Il faut à mon sens des deux.tant la rêverie qui est notre part intime, notre ressource que rester dans la réalité ne pas la mélanger au risque de faire des erreurs.<br /> <br /> @Alain : Oui Alain c'est en fermant à l'extérieur dans notre introspection que nous arrivons à nous "laver" des énergies négatives qui nous entoure.<br /> Cet assainissement nous redonne du "peps" tu ne trouves pas.
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E
A une heure pareille, vous avez déjà rendu le tablier ?!
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P
En effet le terme "mentalement" convient mieux que "moralement" dans ma petite réflexion à deux balles ... Merci cher ami.
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M
On pense trop, on imagine trop, on rêve trop .<br /> Le mental, toujours le mental !<br /> On flotte dans un imaginaire passé, futur ou hypothétique . On flotte, on n'est pas enraciné .<br /> Sans doute parce que la vie ne nous intéresse pas assez .<br /> Pourtant, si l'on s'efforce de capter les messages, il y en a partout .<br /> Le corps, la nature, la matière nous appellent à communiquer avec eux mais on préfère s'évader parce qu'on n'y croit pas .<br /> Le divin communique avec nous à travers la matière (quoi d'autre ?) mais on n'y croit pas . <br /> Le divin utilise la matière, les événements, la vie, pour communiquer avec nous .<br /> Trop beau pour être vrai ? <br /> Manque de foi, sans doute .<br /> Très juste, ce passage de Eckart Tollé !
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E
@ PLV : Je vois bien le pseudo-ermite qui se serait trompé de siècle ou de lieu...<br /> <br /> @ Nemrod : Auriez-vous une fille ?<br /> <br /> @ Alain : Les filles ne sont pas là... à moins qu'elles n'aient pas envie de nous causer...
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A
Pardon Eve Lyne mais j'ai changé de pseudo volontairement. C'est parce que parfois, le blog oublie nos informations personnelles, alors cette fois-ci, j'ai changé ces informations.<br /> A l'école, tout petit, la maîtresse m'a appris que le nom devait s'écrire en majuscules. Cela m'est resté.<br /> Je m'aperçois aujourd'hui que l'on peut écrire son nom en minuscules.<br /> Cela n'a aucune importance, mais alors aucune.<br /> De plus, je n'ai pas de lettres de noblesse et si tu me trouves riquiqui, tant mieux, cela diminuera un peu mon égo... quoique.<br /> <br /> PLV comme je te ressens ! Ta prose est douce, légère et emprunte de cette difficulté relationnelle si touchante.<br /> Entre ta fille, adolescente, et toi, il y a la pudeur réciproque, la maladresse de celui qui aimme peut-être trop (j'en sais quelque chose) et de celle qui vit son entrée dans le monde des adultes, mêlée avec l'image du père, qui a pris tant de fois son enfant dans ses bras. C'est tellement difficile et pourtant, beaucoup de pères n'ont pas cette difficulté.<br /> Peut-être faut-il laisser faire et ouvrir son coeur à la vie et à ses proches, sans interférer. Je ne parle pas pour toi ici.<br /> Une épreuve.<br /> Tu es enchaîné et libre à la fois. Trouver l'équilibre entre les deux est un parcours de funambule, pas facile et douloureux.<br /> Au fait PLV, si ce texte d'Eckhart Tollé n'est pas ton passage préféré, peux-tu nous écrire celui que tu préfères, s'il te plaît ?<br /> <br /> Nemrod, tu dis :<br /> "Je suis un peu comme vous dans mon silence, il y a souvent de l'introspection."<br /> Si tu dis "souvent", cela signifie qu'il y a plusieurs formes de silence : celui du taisement du mental qui peut ouvrir à l'introspection et les autres, dont celui qui se laisse "être". <br /> Le mot introspection possède à lui seul une connotation antinomique car il peut faire penser à une fermeture sur soi, alors qu'au contraire, il représente l'ouverture.<br /> C'est dans l'introspection que l'on trouve le plus d'espace et l'ouverture totale, le don de soi, la générosité : cette fameuse voix dont parle Eckhart Tollé, l'esprit de sagesse qui nous est ouvert et qui ne nous appartient pas.<br /> <br /> Bonsoir Andrée, bonsoir Marie !
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E
retrouve ses lettres de noblesse... Franchement, c'est mieux TOI !<br /> Alain Thomas, ça fait un peu riquiqui...
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E
Bientôt, je ferai moins de fotes, car "mon gamin" je m'engage à le remettre à niveau ( humm, ça va être dûr pour tous les deux! ) Mais, n'est-il pas dit quelque part: " C'est en enseignant que l'on apprend ". Bon, allez, je me souhaite bon courage.
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E
Nous sommes tous dans le sens du blog...<br /> Voilà qui devrait remettre Daniel dans le sens du poil...<br /> Et puis, j'éxulte: Que d'hommes ! Que d'hommes ! C'est un plaisir messieurs, que de vous lire et tenter de vous comprendre, tandis que ces dames se sont évaporer dans la nature...
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N
Alors correction de fautes que je vois "tant mentalement que physiquement"
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N
Alors là je suis abasourdi..je ne vous ai jamais vu écrire autant...<br /> <br /> Il semble que votre esprit aie guidé votre main pour nous faire part de "son bruit mental".<br /> <br /> Je suis un peu comme vous dans mon silence, il y a souvent de l'introspection. <br /> <br /> Un dialogue unilatéral, une réflexion sur des situations, ou des souvenirs qui reviennent en surface...le silence se fait reposant et propice à notre propre langage.<br /> <br /> Votre fille n'avait pas envie de parler ce jour là ou bien ne savait pas quoi vous dire.<br /> <br /> Parfois cela arrive on est proche mais éloigné parce que la réciprocité des personnes en contact à ce moment n'est pas en symbiose.<br /> <br /> Elle, perdue dans ses pensées ou sms et vous perdu dans les vôtres et votre envie peut-être de partager quelque chose.<br /> <br /> Aussi nous nous sentons étranger, situation quelque peu embarassante.<br /> <br /> Elle était prêt de vous tant mentalement que physique mais elle ne pouvait franchir la barrière établie à ce moment là soit parce qu'elle n'en n'avait pas l'envie soit tout simplement parce qu'elle ne savait pas comment faire.<br /> <br /> Il arrive parfois que l'on souhaite entamer des dialogues et on a une multitude de choses à dire ; le seul problème c'est qu'on ignore par quels mots commencer..et puis votre fille était peut-être elle aussi dans son bruit mental.<br /> <br /> On ne peut pas s'imaginer à quel point de répondre à un sms même silencieux ...Fait du bruit !
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P
Ce n'est pas vraiment une faute d'accord, c'est surtout que je voulais utiliser un autre mot que "fruit".<br /> Alors vous aurez rectifié par vous-même et avec indulgence pour le "pseudo-philosophe" PLV : CET extraordinaire fruit ...<br /> Merci.
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P
Ce texte n'est pas mon passage préféré d'Eckhart Tollé. Je le trouve un peu compliqué dans "le phrasé" comme dirait Nemrod. Pourtant son sujet du "bruit mental" me rejoint particulièrement.<br /> Personnellement j'adore le silence. Ces rares instants où je laisse vivre mes rêves. En voiture, seul, regardant le ciel, ou les champs à perte de vue, coupant l'autoradio qui m'étourdit de son flôt de publicités et de ses animateurs surexcités , une idée de vacances surgit, une mélodie sort de mes lèvres, un souvenir de fête se remémore, un visage aimé apparaît, une prière jaillit de mon coeur vers l'invisible sans fin, bref un court instant de bonheur.<br /> Je n'ose pas souvent confier à d'autres mon goût du silence. Au risque de passer pour un "anormal", un pseudo-ermite qui se serait trompé de siècle ou de lieu ...<br /> Je me baladais samedi après-midi dans les vieilles rues de Lille, acompagné par l'une de mes filles, jeune étudiante dans le vent. Une constatation est alors apparue à mon esprit : "Etait-elle avec moi physiquement et moralement, ou bien était-elle plutôt en lien avec ses amies par portable interposé ?"<br /> Peu de vraie communication, peu de réaction sur les vitrines ou sur les piétons, je sentais comme une légère solitude, comme une "présence absente" très bizarre.<br /> Communiquer en temps réel, plus de place pour l'attente, pour la surprise, pour l'organisation, on improvise selon portable ...<br /> Ah la technologie, cette extraordinaire fruit de l'intelligence humaine, capable du meilleur, mais aussi du pire !<br /> La notion de "bruit mental" me renvoit à ma conscience. Cet aspect subjectif qui sommeille en chacun de nous ... En mon âme et conscience ...<br /> Plus ou moins éclairé par les expériences de la vie, suis-je enchaîné ou libre ?
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A
Ne croyons surtout pas que le sommeil n'est que réparateur. Le cerveau a une activité presque électrique pendant notre sommeil.<br /> On dit que l'on rêve environ deux heures et demie par nuit.<br /> Je ne suis pas certain de cela.<br /> Par exemple, je crois l'avoir déjà écrit, lorsque je somnole en pleine conscience, volontairement, en lisant le journal par exemple, je reste en éveil et me voit basculer de l'autre côté.<br /> Lorsque l'on passe de l'état de veille au réveil, on s'aperçoit qu'on est dans un monde parallèle, entre celui-ci et celui du bardo du rêve. <br /> On se trouve dans des situations de vie d'un seul coup totalement différentes, très actives et lorsque l'on revient, on se retrouve nez à nez avec son journal.<br /> Cela ne prend que quelques centièmes de seconde et on bascule. Il n'y a plus la notion de temps et pourtant on a basculé que quelques infimes instants et on a l'impression d'avoir vécu une situation.
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E
Le sommeil n'est-il pas capital pour la paix du mental. Par éxpérience, j'en ai fait le constat à mes dépens. Je me suis occupée de jour comme de nuit d'un médecin déclarer " en fin de vie ", mission de trois semaines m'avait-on assuré. Six mois plus tard, tandis que son état était devenu stationnaire, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. J'ai vraiment palpé de prés ce qu'est le mental en dérive. Riche éxpérience que je ne regrette pas, en tous points j'ai appris beaucoup.<br /> Pour la petite histoire, ce médecin de 54ans est toujours en vie, bien qu'en grande difficulté...<br /> A cette époque, je pensais beaucoup aux gens qui ne dorment pas, ou mal. Que les nuits sont longues ! et le mental !<br /> Que c'est bon de se mettre au lit, dans les secondes qui suivent être déjà si loin... Ailleurs ... Comme tu le dis, Alain, ce doit être intérèssant de rester en vigilance, pour se voir ici et là, au pied du lit de gens qui dorment, qui t'affirment que tu étais bien au pied de leur lit. Celà signifie que le sommeil n'est sans doute qu'une illusion...
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A
Cela va te paraître présomptueux Daniel mais j'ai eu l'impression de me lire.<br /> Dans le Sens, les mots et les phrases, je me sens en totale communion.<br /> J'ai dû aller tout en bas avant de finir de lire pour découvrir que ce texte émanait d'Eckhart Tolle, un homme éminemment plus cultivé et compétent.<br /> <br /> Je voudrais rajouter :<br /> <br /> Lorsque vous êtes dans votre lit, les yeux fermés, la respiration souple et régulière et que vous recherchez la paix du mental ; à un certain moment, vous ne ressentez plus votre corps.<br /> Si vous êtes attentifs à votre esprit, sans impatience, laissant les pensées émerger sans les saisir, vient alors ce flot continu que je crois être la Conscience ou la Base, un flux incessant, telle une rivière. Si vous vous concentrez sur celui-ci, cela deviendra légèrement bruyant et vous comprendrez alors ce qu'est la non naissance et la non mort.<br /> <br /> D'où l'importance du guetteur, celui qui observe, à condition qu'il ne soit pas dupe de son égo. <br /> Il faut beaucoup d'humilité, être libre des préjugés et de la croyance en un "soi" non séparé. <br /> <br /> Le résultat serait de toujours rester vigilant, en toute circonstance, afin de laisser toujours entrouverte la porte de la Lumière, notre guide.
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