Le paradoxe des émotions
Parfois nous avons du mal à canaliser nos émotions. L'exemple de la colère est particulièrement significatif. Une grosse colère peut faire des ravages dans notre corps (palpitations, stress....) mais aussi dans notre entourage. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne résout nullement le problème auquel nous sommes confrontés mais peut parfois aussi l'aggraver. Impulsion soudaine, non maîtrise de soi, comportements inattendus, constituent des handicaps difficilement maîtrisables. Nous sommes prisonniers de ces émotions un peu perverses qui nous empêchent d'être lucides et nous amènent à réagir sans discernement. Le calme revenant.......Nous culpabilisons et regrettons nos emportements.
A l'opposé , il est des émotions que nous avons du mal à exprimer, par pudeur, par peur des conventions. Dire à un proche qu'on l'aime n'est pas toujours évident. Nous bloquons nos expressions et nos émotions. Pleurer peut être perçu comme un moment de faiblesse.
Nous naviguons entre ces deux pôles opposés: impulsions et réfrènements émotionnels. Mais ne soyons jamais dupes: acceptons nos émotions avec lucidité et apprenons à mieux les gérer , à savoir naviguer entre émotions positives et négatives. C’est un vrai paradoxe : nos émotions peuvent nous détruire comme elles peuvent nous enrichir….a nous de tenter de les vivre avec un peu plus de lucidité !