Et yop la boum !!
Colette Maze, à 108 ans aujourd'hui, joue toujours du piano quotidiennement et est suivie par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Née un mois avant le début de Première Guerre mondiale et quelques mois après la mort de l'un de ses compositeurs favoris, Claude Debusy, la pianiste française pratique encore quatre à cinq heures par jour.
Elle s'apprête à sortir avant l'été son septième disque, 108 ans de piano, avec des morceaux de Gerswhin, Piazzolla, Scumann et Debussy.
Dans son appartement situé au 14e étage d'un immeuble donnant sur la Seine, cette dame frêle aux bras graciles se déplace lentement entre les trois pianos qui trônent dans son salon : celui qui l'accompagne depuis ses 18 ans, un deuxième en sourdine pour les exercices et le Steinway qu'elle s'est payé pour le beau son.
Sa longévité impressionne, son enthousiasme plus encore. «Moi, je suis jeune, s'exclame-t-elle. L'âge, ce sont des histoires qui n'existent pas. (...) Il y a des gens qui sont éternellement jeunes, émerveillés de tout, et puis des gens qui sont blasés de tout et qui n'ont jamais rien aimé, même pas leur mec, si ça se trouve!» A ses côtés, son fils, le journaliste Fabrice Maze, indique, non sans fierté, qu'elle «est probablement la dernière centenaire à continuer d'enregistrer des albums».
Autant dire que la retraite à 64 ans, elle ne connaît pas !