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Les voies de l'âme
9 novembre 2020

On s'organise........

corona

 

Bon, nous sommes à 10 jours de confinement. On commence à être rodés. On s’adapte, on s’organise. Mon kit du parfait confiné est toujours prêt.

-          D’abord le masque, incontournable. Cela me rappelle deux anecdotes. Fin octobre j’étais à Perros Guirec pour quelques jours de vacances. Je me faisais une joie de prendre un bon bol d’air sur les chemins côtiers. Hum, respirer la bise marine, que c’est bon pour la santé !!!

J’arrive au bord de mer et je vois un panneau « Port du masque obligatoire sur le chemin côtier en raison de passages étroits ». N’est ce pas un peu exagéré ai-je pensé fortement…Alors j’ai triché un peu en mettant le masque sur ma bouche , mais pas sur mes narines. C’est pas bien, je sais !! Ma femme me l’a fait remarquer !

Après ce bon bol d’air, nous allons diner au restaurant. Tout le monde arrive avec le masque mais le pose dès qu’il est attablé. Un couple arrive, s’installe à une table et garde le masque. Je les regarde du coin de l’œil. Ils passent leur commande, toujours avec le masque. L’entrée arrive et la femme ôte son masque alors que son compagnon continue de le garder. Pendant tout le repas il garde son masque le soulevant à chaque fois pour permettre à sa fourchette d’entrer dans sa bouche !! Là encore j'ai pensé fortement" Il exagère un peu quand même, mais au moins il va jusqu'au bout de sa logique !"

Bon revenons à mon kit du parfait confiné.

-          Après le masque, j’ai ma petite bouteille de gel hydroalcoolique pour me laver mes mains.

-          Mon smartphone est prêt avec mon attestation de sortie et l’application « Tousanticovid ».

-          J’ai installé Zoom pour pouvoir dialoguer avec enfants et petits-enfants.

J’ai juste eu le temps, la vielle de ce fameux vendredi, d’aller chez le coiffeur et chez Truffaut, acheter des tulipes pour mon jardin. Maintenant je suis paré pour le confinement. Le premier ne m’avait pas déplu. Il faut dire que je suis un privilégié : retraité avec un jardin !! Que demander de plus !! Pas de soucis de travail et la possibilité de s’oxygéner !

Donc je confine et j’aime bien. J’aime bien cette idée d’un espace de temps qui s’ouvre sans obligations, sans objectifs particuliers. Mes comportements changent. Je flâne, je m’attarde sur des petits riens. Je médite un peu plus et je regarde le monde s’arrêter, se transformer, apprendre à vivre autrement. Et il s ‘en passe des choses.

 Mes pensées vont à ceux qui souffrent : travailleurs indépendants, corps médical, enseignants, et bien d’autres……

Et vous, comment ça se passe ?

Commentaires
M
J'ai connu des confinements sans covid et bien pire!<br /> <br /> <br /> <br /> Des mois et des mois après un accident toute seule mon mari travaillait...<br /> <br /> <br /> <br /> L'aide ménagère une heure par jour...<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai le souvenir d'avoir eu envie d'un verre de jus d'orange...Il était 10h du matin...Je n'ai pas pu ouvrir la bouteille avec mon bras en vrac...A 22h mon mari m'a offert ce jus ...le meilleur de ma vie...
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D
Ne me parle pas des masques. Je le mets uniquement quand c'est obligatoire. Pour bien respire ce n'est pas évident. Quand j'entre dans le marché je suis dans le brouillard et je ne vois rien. Pratique pour faire ses courses !
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M
Alors je reposte le commentaire refusé en m'identifiant autrement... <br /> <br /> "Celui-là il n'était même pas dans mes spams ! Il va falloir que je me réinscrive ...<br /> <br /> Oui avec ce nouveau confinement je commence à avoir mon masque en tissu un peu HS et j'essaie les masques "bleus". Quelle détresse par rapport à mes lunettes ! Je les ai tournés dans tous les sens je bricole sans cesse, je remets les lunettes par dessus, rien à faire : toujours embuées. Et c'est gravissime en voiture parce que je ne vois plus rien, et je lâche le volant pour les essuyer, mais alors je conduis sans lunettes (et sans tenir le volant)!... Ou alors si je remonte le masque pour mieux le coincer dans les lunettes, il me rentre dans les yeux, c'est très douloureux ! Oh, vraiment j'admire et plains ce qui sont obligés de le porter en permanence. Moi, sur le sentier côtier, je l'aurais mis juste pour croiser et enlevé après, c'est comme ça que je comprends l'avis... Il faut dire que j'habite aussi une maison particulière avec jardin, mais dans une petite ville de province (13.000 habitants) où on est plus en voiture qu'à pied pour faire les courses.
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C
Je résiste ...<br /> <br /> Je respire...<br /> <br /> Et je te dédie mon prochain billet.<br /> <br /> Gros bisous Daniel.<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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D
N'oublions pas que dans les hôpitaux , là, c'est insupportable. Les soignants ne sont pas assez nombreux. Les malades très malades. Le capitalisme qui prône une économie drastique pour des bénéfices importants est en partie responsable.
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D
Tu sais, je suis ce que demande l'état pour le peuple, un retrait pour se protéger les uns et les autres. Cependant il est normal de s'adapter, dans les endroits calmes et presque désert, je ne mets pas mon masque et respire l'air.<br /> <br /> Il me manque quand même ce petit rien d'aller et venir de façon instantanée pour des visites ou pas.<br /> <br /> Ce doit être une horreur de vivre en Syrie ou pays en insécurité totale.<br /> <br /> Il me manque les cours de yoga. <br /> <br /> Tu vois nous passons d'une vie trop sur l'extérieur à une vie pouvant aller à un enfermement, un repli sur soi.<br /> <br /> Et positivement je dirai que nos échanges sur la toile dont bienfaisants.<br /> <br /> Bises et bon 11 novembre.<br /> <br /> Durga miaule...
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F
Comment ça se passe ? Eh bien, un peu comme toi. Tout à l'heure, j'en parlais au téléphone avec une amie. C'est vrai que nous avons souvent trop d'activités, que nous ne voulons pas négliger. Mais lorsque nous n'avons pas le choix, comme en ce moment, finalement nous ne culpabilisons pas de ne pas pouvoir y aller puisque ce n'est pas possible. Alors nous profitons de ce temps offert. J'ai la chance, tout comme Daniel, d'être retraitée, d'avoir une grande maison, un grand jardin, alors pour moi non plus ce n'est pas vraiment un problème.<br /> <br /> Bonne soirée, Daniel.
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A
J'appartiens à ces catégories de personnes dont les possibilités de se déplacer sont limitées, voire très limitées, depuis des années.<br /> <br /> Lors du « confinement numéro un » ça n'a pas beaucoup changé mon mode de vie, puisqu'il y a belle lurette que « je suis assigné à résidence ». Il y a des milliers de personnes dans mon cas, pourtours sortes de raisons.<br /> <br /> Alors, être un peu limité dans ses possibilités de sortie, ce n'est pas l'horreur absolue d'une dictature…. Il y a longtemps que j'ai compris que la liberté ne se réduisait pas à aller d'un endroit à un autre .<br /> <br /> Cette limite de déplacement provisoire est lié aux circonstances. Au moins elle ne fait pas mourir.<br /> <br /> Et de plus, actuellement, chacun fait ce qu'il veut et n'importe quoi. Bien des magasins, soi-disant officiellement fermés, fonctionnent « en douce ».
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G
Oui ! Il faut bien s'organiser et surtout être patient ! Je te souhaite une très bonne journée. Cordiales amitiés & à +
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P
Le monde me semble gravement surréaliste, il y a quelque chose qui m'échappe et je me pose la question, qui est derrière tout cela ? On peut éduquer les gens, leur expliquer qu'au fil des saisons courent des virus divers et variés, les traiter avec des antiviraux... mais les priver de liberté, masquer des petits enfants de 6 ans, isoler les personnes âgées, je n'arrive pas vraiment à l'accepter ! Belle journée Daniel. brigitte
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A
Je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde avait peur de ce virus-là plutôt que d'un autre...<br /> <br /> Propagande anxiogène. Et ça marche !<br /> <br /> C'est là qu'on mesure le pouvoir hypnotique des medias.<br /> <br /> Quand les humains grandiront-ils ? Quand passeront-ils à l'âge adulte ?<br /> <br /> Le confinement ne change pas beaucoup ma vie physiquement. <br /> <br /> Mais psychologiquement, quels dégâts dans les cerveaux !<br /> <br /> La peur fait tout accepter : ramper, devenir esclave, obéir à tout sans discrimination, perdre le sens de sa liberté, de son libre arbitre, de son autonomie, bref de son être divin.<br /> <br /> Serait-ce le but ?
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C
c'est tout pareil en Belgique, sauf que nous pouvons sortir librement dans les parcs, les forêts, la nature certaines villes exigent le port du masque d'autres pas selon la configuration des lieux, le tout à éviter sont les contacts humains rapprochés ...<br /> <br /> et ça c'est dur même si nécessaire ...mais la technologie nous aide !<br /> <br /> courage et amitié .
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M
Bravo pour ce confinement que tu prends avec philosophie, pareil même pour moi.Les hôpitaux sont remplis, à nous de faire attention pour ne pas y aller. <br /> <br /> Changeons nos habitudes, nous avons la chance d'être en retraite alors, occupons notre temps à ce que nous n'avions pas le temps de faire avant, même si les activités sont limitées. Le port du masque m'ennuie et alors? c'est la guerre au virus mais nous n'avons pas besoin de nous terrer dans les caves avec des bombardements sur nos maisons et que sais-je encore..Arrêtons aussi de trouver des coupables: le gouvernement, les politiques, les médecins, la presse etc...<br /> <br /> Bonne soirée,<br /> <br /> Bises de Mireille du sablon
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E
pour moi, la différence entre le premier et ce confinement est que je travaille....<br /> <br /> j'ai eu de la chance, les cèpes ont poussé en abondance et heureusement qu'à ce moment là nous n'étions pas confinés.<br /> <br /> Profites bien de ton confinement Daniel
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L
Je comprends bien ton point de vue, Daniel...c'était le mien pendant le premier confinement : observer, relativiser, m'adapter...<br /> <br /> Mais est-ce que ça suffit ?<br /> <br /> On a eu le temps, ces derniers mois, de voir dans quoi on voulait nous emmener...<br /> <br /> <br /> <br /> Nous sommes des petites grenouilles dans un grand chaudron posé sur le feu...<br /> <br /> Peut-on se contenter de se dire : pour l'instant, l'eau est encore tiède, ce n'est pas désagréable...et attendre passivement qu'on atteigne "l'ébullition" ?<br /> <br /> <br /> <br /> Pour moi, la marge de manoeuvre est étroite : il s'agit de ne pas se complaire dans la passivité mais de ne pas verser non plus dans la colère (s'agiter dans le bain ne fera que faire monter la température).<br /> <br /> <br /> <br /> Il s'agit de "sortir" de la casserole...!<br /> <br /> Bref, de comprendre dans quel fol engrenage nous sommes et d'arrêter d'y participer ! (par nos gestes, nos pensées, nos paroles)
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D
Je me demande comment un confinement qui n'est ni plus ni moins qu'une privation de liberté sauf celle de consommer au minimum et de travailler, juste un esclavage rétabli par le seigneur qui se prend pour Jupiter et a déclaré dès le début de son règne vouloir nous renvoyer au moyen âge, peut bien se passer pour nous qui sommes épris de liberté ? <br /> <br /> Pour moi sans échange, sans tendresse sans voir mes proches, sans horizon plus loin que le km institutionnel, comment voulez vous que ça se passe ?
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A
Bonjour Daniel<br /> <br /> je bute sur "je confine et j'aime bien"<br /> <br /> Je n'ai pas ta philosophie de la vie !<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense à mes cousines dont la maman âgée a eu le covid et à celle qui l'a perdue (et enterrée) dans les conditions que l'on sait. Un traumatisme dont elle n'est pas près de se relever. <br /> <br /> Je pense à tous ceux qui ne sont pas, comme moi, privilégiés (retraitée, logeant dans une maison).<br /> <br /> Je pense à tous les "petits" sur qui cette situation a eu déjà un effet épouvantable<br /> <br /> Sûr qu'eux, ils ne trouvent pas ça bien, tous ces gens qui, comme mon aînée, "vont au front" ou comme dit ma cadette "en somme, on a juste le droit d'aller travailler"<br /> <br /> Bon courage à toi et belle journée
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D
Coucou. En Suisse, il y a 26 cantons et donc 26 décisions différentes. Le canton de Genève est par exemple semi-confiné. Le Valais ne l'est pas. Je continue à travailler dans mon domaine (relation d'aide) mais je dois sans cesse changer mes manières de faire. Je garde le moral même si ce n'est pas toujours simple d'aider les gens dans ces circonstances. Dans la région où j'habite, le COVID fait des ravages. Les hôpitaux sont pleins. Alors que durant le premier semi-confinement, la Suisse avait été un peu épargnée, ce n'est absolument pas le cas aujourd'hui. On doit faire avec, s'adapter, garder le sourire derrière le masque et se dire que nous sommes vivants. Bon courage et bises alpines.
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A
Je respecte le confinement sauf une escapade à la plage pour un bain de mer et de soleil mais je n apprécie pas ces interdictions de vivre. <br /> <br /> Surtout que cela ralentit la propagation sans doute mais n éradiqué pas le virus. Après un autre deconfinnement il y aura encore un confinement et ainsi de suite. <br /> <br /> Il faut surtout apprendre à vivre avec et comprendre que le virus ne se promène pas dans l air mais fait son chemin par nos contacts. <br /> <br /> Garder nos mains Propres après chaque contact extérieur me semble plus protecteur qu un masque en plein air. <br /> <br /> Je vais au marché ce matin. Je mettrai mon masque lorsque j arrive au centre ville. Et cet après-midi je ferai ma sortie autorisée de une heure.... pas d autres choix ... mais je ne peux pas dire que j apprécie
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M
Rien de changé pour les vieux solitaires...
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