Ta réflexion m'a de suite fait penser à une chanson de Francis Cabrel que j'aime beaucoup, qui m'émeut à chaque fois que je l'écoute, elle s'intitule "Des hommes pareils" dont voici un extrait :<br /> <br /> <br /> <br /> "Quel que soit le prix qu'on se donne<br /> <br /> On nage dans le même aquarium<br /> <br /> On partage le même royaume<br /> <br /> Où vous, vous êtes et nous, nous sommes<br /> <br /> Où nous sommes des hommes pareils<br /> <br /> Plus ou moins nus sous le soleil<br /> <br /> Tous tendus vers l'espoir de vivre<br /> <br /> Qu'est-ce qu'on vous apprend dans les livres<br /> <br /> S'il y manque l'essentiel?<br /> <br /> S'il y manque l'essentiel?<br /> <br /> J'aime mieux ce monde polychrome<br /> <br /> Où vous, vous êtes et nous, nous sommes<br /> <br /> Des hommes pareils"<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.dailymotion.com/video/x51oho<br /> <br /> <br /> <br /> Bon dimanche Daniel !

Pourtant la vie n'est ni noire, ni blanche mais plutôt grise . L'absolu n'existe pas et la sagesse, par les temps de violence que nous vivons, est de ne pas trop en rajouter. La tolérance ne signifie pas qu'il faut tout accepter mais simplement, avant de juger et condamner, de comprendre.Bien sûr qu'il faut punir toutes les exactions commises.<br /> <br /> J'aime bien les débats d'idées comme cela !

Comme plusieurs des personnes qui ont commenté au-dessus, j'ai beaucoup de mal avec le mot tolérance : tolérer serait accepter, et moi je n'accepte pas, je n'accepte plus que l'acceptation soit devenue trop souvent résignation et laxisme. J'ai de plus en plus de mal à nuancer les choses. <br /> <br /> Oui, la mort est la seule "égalité" ; à condition qu'elle ne soit pas imposée par la malfaisance.

Je commencerai par une citation de Victor Hugo : <br /> <br /> "La grande erreur de notre temps, cela a été de pencher, je dis même de courber l'esprit des hommes vers la recherche du bien matériel. Il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand. C'est là, et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même et par conséquent avec la société."<br /> <br /> <br /> <br /> Il semblerait en effet que chaque fois qu'une société base toute sa notion de bien-être, de bonheur, de confort et de sécurité sur le bien matériel, le destin vient la frapper pour lui montrer son égarement en la mettant face à dans sa fragilité, ses faiblesses, son insécurité, son ignorance. <br /> <br /> L'idéal de réussite est devenu l'appât du gain, le confort, la belle voiture, le look, les belles vacances... Nos idéaux sont tombés au ras des pâquerettes, avec quelques soubresauts par ci par là d'antiracisme, d'égalitarisme, de solidarité, de respect des différences, des animaux, de la nature... Tout cela avec un certain relent de sentimentalisme chrétien ; la bonne parole, la bonne conscience et aussi des effets de mode.<br /> <br /> Mais où sont les grandes idées, les grands élans, les grands projets, les grandes visions pour l'humanité ? Où est la grandeur, où est la hauteur ?<br /> <br /> Le terrorisme islamiste et son lot de violence aurait-il pour origine une sombre frustration, un manque cruel de raison d'être ? Un tel manque qu'il fait sombrer dans le fanatisme et la folie.<br /> <br /> Qu'offrons-nous à nos enfants ? Quel aliment donnons-nous à leur esprit et à leur âme ? N'est-ce pas, avec le gîte et le couvert, la première des nécessités ?<br /> <br /> Il semblerait que nos civilisations, après chaque enthousiasme aveugle les conduisant aux abus, aux excès, à la surconsommation, doivent à chaque fois retomber dans le chaos pour retrouver un équilibre.<br /> <br /> Sommes-nous donc incapables de modération dans l'abondance, de justice dans la paix, de respect dans les relations ? Faut-il toujours exagérer ? Les véhicules ont tous des freins, pourquoi pas nous ?<br /> <br /> Pire, les quelques grands personnages de l'histoire ont été assassinés.<br /> <br /> Quelle est donc cette mystérieuse mauvaise volonté qui barre le chemin à notre évolution ?

Une petite mise au point, bien tournée qui remettra certainement les pendules à l'heure.

La tolérance suppose que l'on comprenne d'autres systèmes de valeurs, de référentiels, de coutumes etc. que les siens. Que ces valeurs soient en contradiction avec les nôtres, sinon c'est de la connivence avec lui.<br /> <br /> Bien entendu on peut toujours se rejoindre sur les points communs que tu indiques. Ce sont des évidences assez incontestables. Quoique avoir une âme, ça se discute . Mais les joies, les souffrances, la mort, que l'on vive tous sur la même planète, etc.… qui dira le contraire ?<br /> <br /> <br /> <br /> Mais la question est : où finit la tolérance ? Où devient-elle inadmissible par passivité ?<br /> <br /> (Ce que soulève Angedra d'ailleurs)<br /> <br /> Une société de tolérance, de permissivité, engendrerait rapidement le pire du pire. Probablement serait-elle invivable pour le plus pauvre et démuni.<br /> <br /> Il faut donc définir quel est le seuil de tolérance d'une communauté humaine quelle qu'elle soit. Une famille, une entreprise, un groupe humain, un état, etc.<br /> <br /> Car la tolérance a forcément la limite de l'insupportable pour tout organisme vivant.<br /> <br /> Si on peut respecter la liberté d'autrui en matière d'opinion et de croyance, peut-on tolérer des actes portant atteinte à l'autre au nom d'une opinion ou d'une croyance ?<br /> <br /> On peut respecter l'idéologie de l'islam. On sera intolérant avec le djihadiste massacreur. Et pourtant il agit au nom de cette idéologie respectable paraît-il.<br /> <br /> Donc comment gère-t-on le phénomène de rejet dans une société tolérante ?<br /> <br /> Autrement dit « doit-on tolérer les intolérants ? », Question que pose le philosophe Rawls en répondant oui !<br /> <br /> C'est pour moi une question mal posée. Les intolérants sont là ! Le terrorisme le démontre. Aucune société ne doit tolérer les actes des intolérants. Pour cela qu'on les juge, les condamne, quand on ne les tue pas.<br /> <br /> Ils estiment alors que c'est nous les intolérants !<br /> <br /> <br /> <br /> Je m'arrête là mais j'ai encore plein d'arguments dialectiques sur le sujet…<br /> <br /> <br /> <br /> (En ce moment tu apportes des sujets complexes et difficiles. Voire particulièrement épineux ! Tu sembles cultiver le désir d'en débattre…)

Ton texte est très intéressant, j'ai bien apprécié ! Passe une bonne journée . Cordiales amitiés & à +

La tolérance est belle lorsqu elle est présente chez les 2 parties en présence. <br /> <br /> La tolérance est supportable jusqu au point où elle devient insupportable. <br /> <br /> Mais dans tolérance il y a également résignation et cela explique combien je n approuve pas vraiment ce mot qui nous est souvent dit comme le cesame du respect. <br /> <br /> Mais je ne serai jamais tolérante avec ce qui détruit mon pays, le monde qui fait partie de notre société, les peuples qui l habitent. <br /> <br /> Faire de la tolérance le leitmotiv a tout est le danger dans lequel nous nous sommes précipités depuis tant d années. <br /> <br /> Jamais de tolérance pour l intolérant... nous n en serions pas là aujourd’hui. <br /> <br /> Notre tolérance nous a été fatale et nous détruit.

"l'unité dans la difference"..." tolérance" cette qualité inclut toutes les vertus humaines.<br /> <br /> bise.