Zao Wou-Ki
Je n’étais pas allé à Paris depuis longtemps. J’avais décidé de prendre le RER, ce qui me paraît le moyen de transport le plus efficace. Plus question de prendre la voiture car si on a le bonheur de trouver une place pour se garer, on va le payer très cher. Et puis les bouchons mettent mes nerfs à rude épreuve….Alors allons y pour le RER ! Toujours autant de monde et encore plus de portables !!
La magie du portable, compagnon fidèle et addictif ! Nouveauté dans le RER : Maintenant l’annonce des stations se fait en arabe et en chinois (outre les langues habituelles).
Descente à la station « Champs de Mars » pour aller au musée d’art moderne voir une exposition consacrée au peintre chinois Zao Wou-Ki. Je ne suis pas un féru de peinture mais Zao Wou-Ki m’a toujours intéressé.
Chemin faisant, je constate un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans Paris : la patinette électrique !! On en voit partout, sur les trottoirs, sur les routes, dans les jardins publics. Un nouveau look de parisien apparaît : un homme ou une femme ? (On ne sait pas !), un casque sur la tête, habillé d’une doudoune, avec un sac à dos, droit comme un I sur sa patinette, le nez au vent qui vous dépasse sans faire de bruit….
Pour en revenir à Zao Wou-ki, je n’ai pas été déçu. J’aime son univers abstrait, ses couleurs. On devine sa façon de peindre avec une gestuelle souple et spontanée comme un jaillissement. Il y a chez Zao Wou-Ki une dimension qui va bien au-delà du mode physique. Peinture, inspirée, lumineuse, telle est l’œuvre de ce peintre. J’avais la sensation en passant d’une toile à l’autre d’être transporté dans un autre monde !
Daniel