Donc, si j'ai bien compris:<br /> N'ayons pas peur...<br /> Puisqu'il n'y a rien à craindre.

Quand on abandonne son frère miséreux, on fait un grand pas vers les ténèbres.<br /> Les eaux ne nous engloutiront pas, elles nous ouvriront la Porte.<br /> Et nous aurons les bras grand ouvert, le coeur joyeux.

J'pourrais prendre plein de monde sur mon balai...<br /> Au passage...<br /> Alors...<br /> Choisissez-bien votre vaisseau spacial, hein!!!

Moi, j'ai de la chance d'avoir mon balai...<br /> Il parait qu'il ne restera plus rien !!<br /> Engloutis sous les eaux...

Meurent de faim...<br /> Voulais-je dire, bien sûr !

Tu vois,Alain...<br /> Moi, je voyage pour pas cher et j'élève mon esprit.<br /> <br /> Quand on pense aux milliards que les hommes dilapident pour préparer le voyage d'agrément sur Mars...<br /> C'est renversant de misère!!!<br /> Pendant qu'en bas des humains meurent de fin !

D'accord pour veiller, prier et méditer.<br /> Mais n'oublie pas le petit tour en balai, surtout que les belles nuits arrivent à grand pas.<br /> La lune se remplit chaque jour un peu plus.<br /> Prépare la soupe aux grenouilles et aux rats !<br /> Qu'elle mijote lentement des jours et des nuits pendant que ton vieux hibou mange des souris en sucre !<br /> Ton grenier n'est pas encore très bien éclairé. N'oublie pas les bougies et fais-les vaciller pour que je sache que tu es encore bien vivante.<br /> Du temps de Massalia, Lugdunum fleurissait de jolies filles entre Rhône et Saône.

Veillez et priez;

Eh bien, PLV...<br /> De quoi aurions-nous peur?!<br /> Jean Paul II ne nous a t'il pas prévenus:<br /> "N'ayez pas peur !"<br /> <br /> Comme Marie-Madeleine, j'ai débarqué à Massilia...<br /> (Ouf! au moins un point commun avec elle)<br /> <br /> Et maintenant, je me trouve au sommet d'une montagne auprès d'elle, (le grenier).<br /> <br /> Et pour quoi faire ???<br /> <br /> Pénitence! Pénitence! Pénitence!<br /> <br /> Ensuite, je me rendrais à nouveau auprès de Marco...<br /> <br /> Amen

Lucie, la méssagère de la Dame de Fatima a quitté ce monde le: Dimanche 13 Février 2005 .<br /> <br /> "Je bénirai tous les lieux ou l'image de mon coeur sera exposé et honorée."<br /> <br /> "Ouvrez votre coeur à Dieu, petits enfants et offrez-vous à Lui en toute confiance"

C'est bien ce que je disais !

Non Eve Lyne . Je vivais dans une petite ville de Franche Comté . Je suis partie au Portugal beaucoup plus tard .<br /> Lucie est restée humble et discrète toute sa vie .

Marie, a cette époque, vivais-tu au Portugal?<br /> Sais-tu que la petite Lucie est morte à 98 ans !<br /> Le 13 Février 2005 (c'est à dire, demain).

Puisqu'on est dans les histoires charmantes ... <br /> Quand j'étais enfant, je passais mon temps à jouer dehors . J'aimais bien jouer avec les petits garçons plus jeunes que moi . Il m'arrivait de jouer à la maîtresse (même si je détestais l'école) .<br /> Ma mère m'a raconté qu'un jour, elle est entrée dans la cuisine et m'a trouvée agenouillée avec mes longs cheveux blonds, occupée à laver les pieds d'un petit copain, dans une bassine .<br /> Elle qui d'ordinaire avait un caractère plutôt militaire, m'a avoué avoir été impressionnée par cette vision biblique, et s'être retirée discrètement .

Ah, les vilains !<br /> Le pire, c'est qu'ils en auraient peut-être trouvé (hi, hi) .<br /> Ou peut-être POINT .<br /> <br /> (Bon, je retourne élever mon esprit avant de recevoir un coup de balai !)

Marie...Si j'avais dit aux parents d'Héloïse qu'elle avait des poux...<br /> Je peux te dire que c'est à moi, qu'ils auraient chercher des poux.<br /> Point.

Votre histoire est touchante et je trouve très bien d'aider son prochain. L'égoïsme et l'indifférence font tellement parti de notre quotidien. Je pense que la véritable spiritualité, la vraie, se situe dans ce genre d'actions que vous menez.<br /> Comme je me sens égoïste parfois !!

C'est une belle histoire, Eve Lyne . On t'a mise sur son chemin . On l'a mise sur ton chemin parce qu'"on" savait que tu saurais comment faire ! Elle était protégée .<br /> C'est vrai que les situations sont toujours beaucoup plus complexes qu'on ne veut bien le croire . Ici, je suis sûre qu'Héloïse aimera toujours ses parents parce qu'il n'y a pas eu maltraitance affective .<br /> Un petit détail : pourquoi cacher que tu lui cherchais des poux ? Y a pas de honte ...<br /> Des poux, un rhume, un bleu, une bosse ... Kif kif .

Tu as tout dit, Marie...<br /> Ne jugeons point.<br /> N'oublions pas cependant, que nous sommes sur un blog de chercheurs sur le chemin...<br /> Il me semble que nous avons tous en commun: Le coeur.<br /> Marie, dans la vraie vie, l'égoïsme existe bien.<br /> <br /> Ce que tu dis me rappelle l'histoire d'une fillette:<br /> <br /> Héloïse, enfant d'une dizaine d'années, trainait les bistrots avec ses parents. De braves gens un peu perdus, pas méchants pour deux ronds, sauf qu'ils étaient toujours ronds...<br /> La fillette avait souvent faim quand l'heure du repas arrivait. Elle se nourissait de cacahuettes... <br /> Un jour, je me suis aperçue qu'elle avait des poux en passant mes mains dans ses cheveux.<br /> <br /> Comment se fait-il qu'un détail pareil passe inaperçu?<br /> <br /> Bref, j'ai réussi à convaincre les parents de me l'a confier.<br /> Non pas pour les poux...<br /> Mais, pour la faire belle.<br /> <br /> Chez moi, elle a mangé... Toujours mine de rien, je l'ai dépouillée, c'était pas rien, mine de rien.<br /> <br /> Ses parents étaient tellement gentils avec elle...<br /> Personne n'a jamais fait de signalement.<br /> Moi non plus, d'ailleurs...<br /> <br /> Sauf que j'ai écris un poème pour Héloïse, un appel au secours...<br /> <br /> Trois jours plus tard, j'ai appris qu'elle était à la Cité de l'enfance...<br /> Sous protection, en somme.<br /> <br /> Je n'ai jamais su ce qui c'était passé.<br /> <br /> Des braves gens, qui aimaient leur fille...<br /> Une fillette qui mourrait de faim, mais qui aimait ses parents....<br /> <br /> Oui, Marie...<br /> Ne jugeons pas.

L'installation avance oui... mais j'avoue que c'est plus exigeant que je ne le souhaiterais Daniel, moi qui aime prendre le temps de goûter chaque instant comme je le disais à Eve Lyne un peu plus haut. Pour en arriver à cela, quant à moi, je dois consacrer une heure entière à chaque jour uniquement pour rejoindre ce pays en moi que les pensées ne connaissent pas (un délice en passant). Une heure sur vingt quatre afin d'être à même de boire le nectar de la vie... c'est un investissement des plus profitable je trouve! Mais impliquée dans les travaux... c'est difficile de consacrer du temps à ce qui pourtant m'importe le plus dans la vie. Un vrai paradoxe.<br /> <br /> Les photos? je n'oublie pas, lorsque j'aurai plus de temps.

Ne pas blâmer ceux qui abandonnent leurs parents, n'est-ce pas aussi un devoir ?<br /> J'imagine les souffrances qu'ils doivent ressentir au fond d'eux pour en arriver là (à moins qu'ils ne complètement soient égoïstes et insensibles ...) .<br /> Il y en a d'autres qui gardent le lien à cause du qu'en-dira-t-on (mais qui n'en pensent pas moins), ou par intérêt financier !<br /> Sans parler des enfants chassés de la maison par leurs parents . Devront-ils revenir les soigner dans leurs vieux jours ?<br /> Dieu connaît le coeur des hommes derrière les apparences ... <br /> L'acte est-il toujours une preuve ?

C'est beau ce que vous dites. Comme je le disais à Eve Lyne je n'ai jamais ressenti avec ma mère et je culpabilise....<br /> Au fait comment se passe votre installation? Quel temps avez vous actuellement, la neige est-elle toujours là? <br /> <br /> Allez envoyez une petite photo....

Ma mère est partie il y a de cela plusieurs années. Je l'aime plus maintenant que je ne l'ai aimée durant sa vie, car il ne me reste d'elle que ses yeux que je chéris maintenant de tout mon coeur tant ils disaient qui elle était.<br /> Tu as raison chère Eve Lyne... s'appliquer à extraire de chaque instant le nectar qu'il contient. Si facile de l'oublier par contre!

Il me semble, Daniel, que les épreuves de la vie ont fait le travail.<br /> Certains fuient, abandonnent le navire comme on dit.<br /> Certains ont le sens du devoir avant l'amour.<br /> Peut-être que l'amour, c'est le devoir...<br /> La culpabilité d'avoir le sentiment de n'avoir pas fait ce qu'il faut...<br /> Tant d'éléments qui, peut-être, ne dépendent pas de nous.<br /> Ils sont légions ceux qui abandonnent leur mère, je les plains tout en les méprisant, c'est plus fort que moi.<br /> Comme le dit Francine, on a de la chance d'avoir encore nos mères, pour encore apprendre, il y a toujours quelque chose à faire, tant qu'il est encore temps.<br /> L'amour débordant est-il indispensable?

Vous avez de la chance, Eve Lyne, d'être aussi proche de votre mère et d'avoir pu faire un travail ensemble.Je trouve cela merveilleux. Ce ne fut pas mon cas. Ma relation avec ma mère fut houleuse et j'ai l'impression de ne pas avoir un amour débordant envers elle. Et cela me fait culpabiliser !!

Ce que tu dit Eve Lyne dans le commentaire précédent "Le karma" me semble universel, du moins pour les femmes. La relation à notre mère est si forte, et toujours nous apprenons ....

Ma mère et moi, avons fait un sacré travail ensemble...<br /> Grâce aux éléments mis sur notre route...<br /> Aux choses de l'esprit.<br /> Nous parlons de tout, librement.<br /> Parfois, d'esprit à esprit...<br /> Nos silences sont riches.<br /> Cependant, j'appréhende de la perdre.<br /> Nous apprenons encore ensemble, chaque instant, comme un nectar...<br /> <br /> Oui, Marie...<br /> Le détachement...

Je suis convaincue que toute notre vie, toutes nos relations sociales, notre manière de voir les autres et le monde dépend des émotions affectives que nous avons vécues avec l'un de nos deux parents . Car, en général, c'est avec l'un ou l'autre que notre karma a à voir .<br /> Dans un monde imparfait, l'amour est forcément imparfait . Dans un monde de dualité, on expérimente forcément le manque et le trop-plein : sentiment d'abandon et sentiment d'étouffement <br /> . C'est toujours le trop et le trop peu .<br /> Peu aimer, c'est mal aimer . Trop "aimer", c'est mal aimer .<br /> Plus tard, on recherche sans cesse dans les autres ce qu'on n'a pas eu et on fuit ce qu'on a trop eu .<br /> On incrimine les autres mais c'est une erreur car on ne fait que projeter un mal-être initial sur des personnes qui nous paraissent ressembler de près ou de loin à ce qui nous a plu ou déplu . Pourtant les autres n'y sont pour rien, et ils ne remplaceront jamais rien . C'est un leurre, une illusion après laquelle nous courons .<br /> Quand on aura compris que la solution n'est ni dans le rêve, ni dans des paradis artificiels, ni dans la dépendance de l'autre, mais à l'intérieur de soi, on aura fait un grand pas vers la maturité spirituelle .<br /> Nous sommes enfants, oui, mais pas infantiles .<br /> Avant de pouvoir s'unir, il est indispensable d'apprendre à se détacher (émotionnellement) sinon l'entreprise est vouée à l'échec .<br /> On ne peut pas communier pleinement et durablement, on ne peut pas aimer vraiment, sans avoir préalablement opéré le détachement .<br /> On ne peut pas passer par dessus les émotions affectives douteuses, les perturbations psychologiques, c'est impossible . On peut détourner le problème par toutes sortes de stratégies mentales, spirituelles ou autres mais ce ne sont que des ruses de l'ego qui veut garder son hégémonie, et à la moindre occasion, il se révèle à nous, immanquablement, au détour d'une rue, au moment où on l'attend le moins . Ses armes les plus courantes sont la honte, la culpabilité, le découragement, la tristesse, la peur ...<br /> Chaque fois qu'on s'élève, il se fait un malin plaisir de nous faire redescendre de notre piédestal d'argile . Alors, regardons-le en face une bonne foi pour toutes ! Affrontons-le ! Qui est le maître dans notre maison ?<br /> Je vois, Eve Lyne que tu as fais un gros travail de détachement par rapport à ta mère . C'est pourquoi tu peux à présent évoquer librement ton amour pour elle, un amour vrai, simplifié, sans encombres .<br /> Tu n'es pas tendre avec elle, dis-tu ?<br /> Il n'y a là rien de contradictoire !<br /> Vois ces mots de Sri Aurobindo :<br /> "L'égoïsme tue l'âme . Détruis-le . Mais prends garde que ton altruisme ne tue pas l'âme des autres ."<br /> Tu as porté les souffrances de ta mère, ce qui ne l'a sans doute pas fait progresser beaucoup, seulement soulagé ... Et maintenant que tu as beaucoup progressé toi même à cause de cela, tu es en mesure de l'aider avec amour à réassumer son fardeau, à en prendre conscience et à s'en débarrasser progressivement .<br /> Je vois les choses comme ça ...

Ma mère est l'être que je chéri le plus dans ma vie... Marie.<br /> Et Dieu sait que je ne suis pas tendre avec elle !

J'ai tellement vu et sentie au plus profond de moi la souffrance de ma mère...<br /> Celà m'a rendu de grands services dans la vie.<br /> Quand j'ai voulu découvrir le monde, je savais que j'étais armée...<br /> <br /> Bien plus tard, j'ai tombé l'armure, le blindage... Comme toi, Marie, aujourd'hui, je souris, presque tendrement.

Dis toujours Eve Lyne ! L'angélisme forcené a ses avantages et ses inconvénients : il est agréable à vivre mais n'aide guère à comprendre qui on est . A trop vouloir ne pas voir, on finit par croire que ça n'existe pas .<br /> Je me rappelle le début de mon premier poème d'adolescente (ça ne peut pas être pire que toi):<br /> <br /> Dans le ventre de ma mère,<br /> J'étais déjà déracinée, <br /> Quand je suis née à la lumière,<br /> On m'a dit "marche !"<br /> Et j'ai marché,<br /> Dans le néant sans taches<br /> De l'absurdité .<br /> ...<br /> <br /> Ce qui fait toute la différence, c'est que maintenant que j'ai surmonté tout ça, j'en souris tendrement .

Cette pluie de poèmes...<br /> A fondre...<br /> Dans le but de vous charmer, mes amis...<br /> J'ai parcouru (en vitesse) mes feuillets de tentatives de poèmes, (états d'âme) d'autrefois, pensant y redécouvrir des merveilles...<br /> <br /> J'ai pris la fuite... Trop lugubres !!!<br /> C'est pas grâve... A chacun son truc, pas vrai?! les amis!

Un joli aller retour entre deux poètes. Amitiés.