11 octobre 2020
A méditer
Nous ne pouvons être heureux si nous préférons nos illusions à la réalité. La réalité n’est ni bonne ni mauvaise. Les choses sont telles qu’elles sont et non telles que nous préférions qu’elles soient. Le comprendre et l’accepter est l’une des clés du bonheur.
Le Dalaï Lama
Commentaires sur A méditer
- ...mais pour rester au plus près de la citation, je dirais qu'on ne peut transformer que ce que l'on a, au préalable, accepté (c'est-à-dire intégré comme vrai et bien là).
Exemple : On ne peut guérir ce monde qu'après avoir compris et "accepté" qu'il était dans un état critique...et qu'après avoir pris la mesure de cet "état"...
De même, on ne peut se"changer" qu'après avoir accepté ce qu'on est, là, maintenant...avec toutes nos imperfections et toutes nos failles...
C'est tout le contraire de la résignation, en fait...
- Heureusement je crois que nous pouvons changer certaines choses et les améliorer. Accepter ce qui n'est pas en notre pouvoir de changer, oui, mais il y a tellement de points dans notre vie que nous pouvons améliorer tant pour nous que pour d'autres.
La réalité a différents points de vue et nous pouvons refuser d'en subir certains.
Je pense que nous pouvons être acteur de notre vie et non simplement spectateur.
J'ai l'impression que ce bonheur dont il est question est fait de beaucoup de fatalisme, je ne partage pas cette doctrine.
Et puis, il y a tellement de bonheur à transformer parfois la réalité, un peu comme un beau et gros ruban de couleur qui entoure un simple cadeau… et tout est beaucoup plus beau, joyeux et rend heureux ! - Mais qu'est-ce que la réalité ? Sommes-nous capables de voir la réalité ? Ce que nous voyons, c'est ce que nous pensons être la réalité.
Pour certains, la réalité, c'est qu'il y a un virus très dangereux qui circule et qui menace notre vie. Pour d'autres, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
On appelle ça des lignes de temps. Chaque personne est sur une ligne de temps. Si on est sur la même, on se comprend. Si on est sur une ligne parallèle, on coexiste mais on ne se comprend pas. Parfois les lignes se croisent, il y a clash, conflit ou prise de conscience de la vision de l'autre.
Et si on monte plus haut, dans le moi supérieur, on voit toutes les lignes. C'est ça la réalité ! - C'est une très bonne clé... Il ne faut pas l'oublier ! Il faut graver cela dans notre mémoire . En ce début de ce lundi le ciel reste capricieux, le soleil arrive à percer les nuages blancs, mais le thermomètre reste incertain : le froid s’invite! Je te souhaite de passer une agréable semaine. Cordiales amitiés & à +
- Ah ! La réalité...
Vaste sujet...
Chacun est persuadé d'avoir accès à la réalité...et ne voit pas l'illusion dans laquelle il est encore...
A méditer :
- Lève-toi ! Marche ! Debout !
- Mais je suis déjà debout !
- Non, mets-toi encore debout
dans ce que tu crois être debout!
Ouvre les yeux !
- Mais j’ai déjà les yeux ouverts !
- Ouvre les yeux
dans les yeux que tu crois avoir ouverts ...
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Christiane Singer
"Du bon usage des crises"
. - C'est vraiment bien exprimé.... La clef du bonheur est l'acceptation parfaite de ce qui est. Mais il faut parfois beaucoup plus qu'un mental humain ordinaire, pour supporter certaines souffrances physiques ou affectives. C'est là qu'une absolue confiance permet souvent la mise en place des soutiens précieux qui ont la saveur de l'amour.
- Je te renvois au message de La Licorne:
...mais pour rester au plus près de la citation, je dirais qu'on ne peut transformer que ce que l'on a, au préalable, accepté (c'est-à-dire intégré comme vrai et bien là).
Exemple : On ne peut guérir ce monde qu'après avoir compris et "accepté" qu'il était dans un état critique...et qu'après avoir pris la mesure de cet "état"...
De même, on ne peut se"changer" qu'après avoir accepté ce qu'on est, là, maintenant...avec toutes nos imperfections et toutes nos failles...
C'est tout le contraire de la résignation, en fait...
Voici également ce que dit Denis Desjardin sur le sujet:
Derrière la résignation, il y a un « non » intérieur camouflé, une façon de se positionner en victime. Alors qu’accepter c’est consentir sereinement à un état de choses contre lequel on ne peut rien. Il s’agit de dire « oui » à ce qui ne peut être changé parce que cela fait partie du jeu de l’existence, qu’on le nomme destin ou karma ; et, dans un second temps, de changer ce qui peut l’être.
Nouveau commentaire
nous changeons ceux que nous pouvons en les améliorant (si, si on peut y contribuer) et nous acceptons patiemment tous les autres sur lesquels nous n'avons pas prise ... il y en a ...
amitié .