Moi, moi, moi !!
Quand nous pensons continuellement ‟moi ! moi ! moi !” et ne parlons que de nous-mêmes, quand nous sommes centrés sur nos petits bobos, que nous nous lamentons sur notre sort et que rien ne compte d’autre, il devient évident que nous rétrécissons considérablement les limites du monde que nous voulons nôtre. Cette attitude fait que les événements qui se produisent dans la sphère étroite de cet égoïsme nous perturbent profondément et troublent à coup sûr notre équilibre intérieure
En revanche tout devient différent quand nous commençons à poser un regard sur les autres, à les écouter.
Oui tout change vraiment quand nous nous sentons en premier lieu concernés par ceux qui nous entourent, quand nous pensons que ces derniers sont si nombreux que nos préoccupations personnelles, en comparaison, sont négligeables. C’est ce qu’on appelle relativiser les événements.
Donc un moyen de combattre l'angoisse, qui parfois peut nous étreindre, est de se préoccuper moins de soi et plus des autres. Quand nous voyons vraiment les difficultés d'autrui, les nôtres perdent de leur importance.
Aller vers les autres pour leur demander ce dont ils ont besoin, c’est la garantie qu’un nouvel univers s’offre à nous.
Je pense que la vraie vie c’est aussi cela : s’ouvrir aux autres et ne pas rester enfermé sur soi.
On ne peut s'empêcher de vieillir mais on peut s'empêcher de devenir vieux.
Matisse
Bien vieillir
Le temps qui passe fait son œuvre….Nous vieillissons tous ! Et moi je le premier. Lorsque je me regarde dans la glace de ma salle de bain, je vois les rides qui creusent mon visage, mes cheveux qui commencent à se faire plus rares…Quelques tâchent apparaissent sur mes mains. Qui puis je ? Sinon accepter cette situation du vieillissement physique. Ma jeunesse s’en est allée, usée par les jours qui s’enchainent…
Mais quand je me regarde dans la glace de ma salle de bain, paradoxalement, je ne me sens pas vieillir dans ma tête. J’ai la sensation d’être plus jeune que ce que me propose mon corps physique. Il y a d’un côté le corps qui vieillit et de l’autre l’esprit qui peut rester jeune.
Je crois que dans mon cas c’est parce que j’ai conservé cette capacité à m’émerveiller pour des petites choses. Je ne suis pas blasé, ni aigri. J’aime toujours découvrir et apprendre. J’aime aussi avoir des projets. C’est ainsi que je suis heureux, après ma longue maladie, de pouvoir reprendre mes cours de yoga à la rentrée. Il me faut tout réorganiser et j’aime ça !
Je cois que nous aurions tout intérêt à adopter une philosophie de vie qui nous maintient jeunes sur le plan mental. Jusqu’au bout la vie doit être pleinement vécue, jusqu’au bout il y a toujours à apprendre.
- Toujours avoir des projets
- Savoir se remettre en cause en sortant de ses zones de confort
- Avoir une vie sociale
- Penser à faire bouger son corps. La marche régulière est un excellent exercice
- Conserver un esprit curieux
- Faire travailler son cerveau en pratiquant des activités de loisirs.
Vieillir, c'est s'arrêter de vivre alors que la vie continue.
Claude Aveline
L'appel de la forêt
Je me rends compte de plus en plus des bienfaits de la marche en forêt. J’ai la chance d’avoir près de chez moi une belle forêt, privilège important en région parisienne !! Je suis toujours attristé par la bétonisation excessive et continue de cette région qui s’étend de plus en plus comme les tentacules d’une immense pieuvre pour dévorer tous les espaces verts…Mais où sont passés les arbres et les prairies ?
Samedi matin je suis donc allé faire une marche en forêt. A 9 heures, le thermomètre affichait déjà 26 ° . J’ai pris énormément de plaisir à marcher dans les sous bois. Malgré la chaleur une douce fraîcheur accompagnait le chemin. J’ai mis mes sens en éveil pour écouter le chant des oiseaux…..La vie de la ville, si bruyante, s’éloignait pour laisser place à une atmosphère de calme et de paix. Alors j’ai ouvert mes bras, inspirer profondément pour capter la vibration ambiante. Puis je me suis assis près d’un arbre, un chêne bien solide, le dos appuyé contre le tronc et j’ai regardé autour de moi les arbres, les branches, les feuilles, les fougères. J’étais bien !!
J’ai respiré profondément l’énergie du grand chêne et j’avais la sensation de lâcher prise et d’entrer en communion totale avec la nature. Sensation puissante de bien être et de rééquilibrage…..
Je venais de pratiquer inconsciemment une séance de Sylvothéraphie. Cette pratique, particulièrement implantée au Japon, commence à se développer en France où existent des stages avec guide. Le but : se reconnecter à la nature afin de retrouver un certain équilibre au niveau mental, émotionnel et physique.
Parfait pour les gens des villes comme moi entouré de bêton et d’immeubles !!
De belles valeurs
Je crois beaucoup en des valeurs telles que la bienveillance, l’empathie, la douceur, la tolérance. Je m’efforce de les pratiquer quotidiennement. Il s’agit là de vibrations positives et, comme toutes les vibrations ont pour effet de se propager dans notre environnement, chaque fois que l’on pratique de telles valeurs, on a des chances de modifier modestement le sort de l’humanité dans un sens positif.
A l’inverse chaque fois que l’on commet une méchanceté, que l’on pratique un acte malveillant, on peut être certain de faire perdre du temps à l’évolution du monde.
En ces temps difficiles, il devient vital de cultiver des énergies positives. Plus nous serons nombreux à agir ainsi, plus nous aurons de chance de voir le monde évoluer favorablement.
Ecoutez moi, rien qu'un instant
J’aimerais vous dire que le temps passe si vite
Ecoutez moi, asseyez vous un instant, rien qu’un instant
Hier encore je n’étais qu’un enfant
Passent les jours, passe le vent,
Ne restent que des souvenirs.
Les roses se sont fanées et les saisons se sont effacées.
Écoutez-moi, je n’ai aucun regret
Je courais les filles et grimpais dans les arbres.
L’insouciance accompagnait mes désirs
Et mon cœur n’était pas de marbre.
J'ai connu les pleurs et les rires
Mais je voudrais vous dire
Que cette vie je l’ai aimée
Même si parfois elle m’a fait mal
A en crier, à en pleurer.
Le temps s’en va dans les brumes automnales
Et le chemin devient de plus en plus court.
Alors, amis d’ici et d’ailleurs,
Je voudrais sans faire de discours
Vous dire simplement que le bonheur
N’est pas une quête en soi
Mais qu’il se vit simplement
Quel que soit le temps
Du moins, c’est ce que je crois !
Des mots...
Des mots pour consoler
Des mots pour expliquer
Des mots pour rassurer
Des gros mots, des jeux de mots
Des mots recto verso
Des mots d’amour, des mots doux
Des mots aigres doux
Des mots croisés et décroisés
Des mots qui s’envolent
Et qui papillonnent
Griffonnés
Sur du papier.
Des mots pour se comprendre
Et pour s’entendre.
Des mots d’enfants
Qui disent la vérité
Des mots blessant
Pour tuer
Des mots adressés à Dieu
A genoux sur un prie-Dieu.
Des mots, des mots,
Rien que des mots....
Des news......
Non je n’étais pas en vacances mais hospitalisé dans un grand hôpital parisien : le centre hospitalier sur francilien, un paquebot énorme, une machine de guerre, assez récente et à l’organisation impressionnante.
Après 6 mois de douleurs musculaires et articulaires, une anémie prononcée( perte de 20 kg en 6 mois). Je n’osais plus me regarder dans une glace !!Perte du goût et de l’odorat…..Un vrai zombi !! l fallait faire quelque chose !!
En route pour l’hôpital, ses examens nombreux et variés : prise de sang, échographie, fibroscopie, scanner, le diagnostic est tombé : polyarthrite rhumatoïde. Bon encore un truc complexe mais qui se soigne bien.
15 jours d’hospitalisation, 15 jours d’une vie de reclus, rythmée par les examens, le bruit des couloirs, les réveils nocturnes pour prendre la tension, des malades qui souffrent et un personnel hospitalier, disponible et très pro
Tout ça pour dire que rien ne vaut ma maison et les bons petits plats concoctés par ma femme. Donc retour à la maison depuis quelques jours.
Que faire quand on est hospitalisé ? Pas grand-chose, sinon penser, penser à sa vie, faire le bilan en quelque sorte. Cela m’a valu de grands moments d’émotions avec mes enfants lorsqu’ils sont venus me voir. J’ai exprimé certains regrets, certains comportements.
Aller basta !! on continue….Que la vie est belle quand on est en bonne santé……….
Mes pensées à tous ceux qui se sont inquiétés de ma disparition.
Digression sur l'éducation
Parlons-en de l’éducation……Tout cela est bien tardif pour moi…..Mes enfants sont grands maintenant. Ce sont des adultes. Mais j’ai envie, pendant, quelques instants de revenir sur le sujet. La maturité et l’expérience aidant j’ai compris que l’éducation était un art véritable où la créativité a son mot à dire à côté des principes éducatifs.
Le plus important, me semble-t-il, consiste à comprendre l’enfant tel qu’il est sans lui imposer l’image de ce que nous voudrions qu’il devienne. La tendance est forte de vouloir projeter sur nos enfants nos idées, croyances, principes, attraits pour des activités……Non, non, surtout pas. L’enfant doit s’épanouir dans un cadre libéral avec quelques règles de base simples et pleines de bon sens. Pour le reste tout doit être mis en œuvre pour l’aider, à s’éveiller, à avoir confiance en lui, à développer des possibilités innées.
Aider un enfant à s’épanouir est un acte merveilleux. Proposer des pistes de réflexions, ne rien attendre en retour, le voir se transformer, entrer dans la vie…..L’aider quand il en a besoin, savoir l’écouter.
Avec le recul j’aurais pu faire tout ça ! Mais j’ai eu quelques ratés. Je pense particulièrement à un. Fan de tennis et joueur de tennis, j’avoue avoir imposer à mon fils aîné des cours de tennis. Grave erreur !! Ce n’était pas son truc. Il n’aimait pas ça. Il m’en parle encore de temps en temps.
Mais j’en ai quand même fait un peu. Ma meilleure attitude a été d’autoriser une parole libre et de savoir écouter. Pour le reste j’ai fait comme j’ai pu. Mon regret : l’absence étant trop pris par mon travail !!!
Nous enseignons à nos enfants «quoi» penser de préférence à «comment» penser. Pourtant développer l’intuition est aussi importantt que de transmettre des données livresques.
L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde : Nelson Mandela
Retrouver son potentiel de naissance
Nous naissons tous avec un potentiel et des compétences qui ne demandent qu’à s’épanouir. L’environnement, les injonctions et attentes familiales, l’éducation, les circonstances de la vie créent souvent un terrain qui empêche à ce potentiel de totalement s’exprimer. Alors on se protège et on crée des schémas de protection permettant de s’adapter et de mieux survivre.
Nous créons ainsi, autour de nous, une espèce de halo constitué par une multitude de croyances limitantes qui va façonner notre personnalité d’adulte, nous coupant ainsi de notre potentiel originel. Il est un temps où l’on peut prendre conscience de cela et commencer à se poser des questions,
Nous sommes alors sur la bonne route et nous commençons à ouvrir les yeux. Il est grand temps de remettre en cause nos certitudes limitantes afin de partir à la quête de Soi et déployer nos ailes afin de retrouver notre potentiel de naissance si longtemps étouffé !