En écho à mes réflexions sur les certitudes, voici un texte de Binh An ( http://nva2017.blogspot.com)
Le Maître dit : « Pour entrer dans mon jardin, il faut savoir cultiver le doute. Qu’on se pose, par exemple, les questions suivantes : D’où je viens ? Où vais-je ? (après ma mort). On ne peut pas répondre à de pareilles questions ! Le doute s’installe.
Tout peut être sujet de doute. Après une promesse, avant une rencontre, devant la personne qui vient, après celle qu'on quitte. Que tu te poses des questions sur tout ! Que le doute soit universel, permanent, intense, profond !
Seulement, le doute ne saurait être méfiance, désespoir, crainte, paralysie. Il doit engendrer l’effort, la lecture, la recherche, le réflexion, la compréhension, l’action, le pas en avant. Dans ce cas, le doute est comme l’eau qu’on boit, l’air qu’on respire. Il permet de vivre, d’avancer, de partager. Imagine quelqu’un plein d’assurance, de conviction, qui ne doute de rien. Il se complairait dans une mer de quiétude. Il s’y prélasserait. Alors, ce serait le repos, un long repos, un très long repos !
Le sens de la vie est de vaincre le doute. Mais le chemin est long et difficile. Tu dois continuer à travailler sans relâche, à réfléchir sans arrêt ! Peut-être que tu ne pourras vaincre le doute qu’au jour le jour, celui qui se présentera le long de ton chemin. Alors tu auras bien mené ta vie, une vie active, pleine et riche. Peut-être qu’un jour le doute se brisera définitivement sous l’effort soutenu de ta réflexion. Alors tu auras vaincu le doute universel. Et ton chemin au bout sera éclairé par un doute devenu lumière !»
amitié .