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Les voies de l'âme
26 septembre 2010

Peur...Quand tu nous tiens

Marie Christine a écrit à propos de la peur ‘Le problème ce n'est donc pas les hommes mais les peurs qu'ils ont en eux.’

chateau

 


Parmi tous les sentiments qui nous animent (joie, colère, tristesse, peur, désir…), la peur, on pourrait même dire les peurs, est celle qui me fascine et m’interpelle personnellement. Sans doute parce que les peurs sont très présentes en moi. Les peurs ont une influence importante sur nos comportements, souvent inconsciemment d’ailleurs. Elles génèrent globalement deux types d’attitude : la fuite ou l’agressivité.

On a peur. Alors on fuit la situation qui nous met mal à l’aise.

On a peur mais on peut aussi réagir avec agressivité car la situation nous remet en cause.

Les peurs sont tapies au fond de notre être et sont toujours stimulées par des situations inconnues de notre ego. Ce qui n’entre pas dans les normes de notre ego (constitué par notre système de valeur, nos références, éducation, etc….), donc tout ce qui nous dérange, nous fait peur et peut nous rendre agressif. Combien de fois me suis-je surpris à être agressif parce que j’étais mal à l’aise !!

Il faut donc apprendre à connaître nos peurs. Moi, ce dont je souffre, en particulier, c’est de la peur de ne pas bien faire et donc d’être jugé. Cela parasite souvent mon comportement. Un grain de sable surgit, j’ai peur de ne plus maîtriser la situation, je deviens agressif et j’entre en conflit.

J’ai d’ailleurs souvent remarqué le même mécanisme chez les autres.

Que faire face à cette situation ? Je pense qu’il faut apprendre à connaître ses peurs, puis à les apprivoiser et surtout à ne pas les nier. Elles seront toujours difficiles à effacer. Alors il est souhaitable d’apprendre à vivre avec, en pleine conscience et à analyser tous les mécanismes que cela peut engendrer : fuite, paralysie, agressivité. Car si nous ne prenons pas garde, des comportements déviants peuvent se faire jour : la violence, la possession, la domination, l’arrogance, l’intolérance, la non acceptation de la contradiction, les blocages tout simplement.

 

Tous nous avons peur ; c’est la peur qui nous guide, mais la plupart d’entre nous l’ignorent.’

Charlotte Savary( romancière québecoise)

Commentaires
E
Accroche-toi à mon balai...<br /> Tu vas voir ce qu'est la peur!!!<br /> <br /> Allons! Allons...!<br /> De quoi aurions-nous peur, puisqu'il n'y a rien à craindre.
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S
L'homme a-t-il peur parce qu'il s'imagine la souffrance ?<br /> Les peurs que nous vivons sont des peurs de souffrances.<br /> Comme tu le dis nous vivons constamment dans cette peur.<br /> Elle existe dès que nous tenons à quelque chose comme la mère et le nourisson.<br /> Le nourisson et la peur de l'abandon.<br /> Pouvons-nous les abandonner ou les travailler alors nos peurs si elles font parties intrasinquetement de nous ?
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A
Si nous observons la vie des animaux en général, nous constatons qu'ils vivent presque constamment dans la peur.<br /> Qu'en est-il des êtres humains et notamment des enfants, démunis sans leurs parents ?<br /> Prenons le nourrisson. Essayons un instant de se trouver à la place d'un nourrisson ! <br /> La peur devient presque notre nature première. Elle est réflexe.<br /> Elle est liée à notre instinct, la base de la mémoire de nos vies antérieures.<br /> Nous sommes en permanence dans des situations de survie. Nous nous méfions partout, autour de nous, inconsciemment. Nous marchons dans la rue et nous pouvons à tout moment être happés par un véhicule fou qui nous entraînerait dans la mort. Ce n'est pas le problème d'y penser ou de ne pas y penser, c'est un fait.<br /> Voilà pourquoi notre mère nous demande toujours de faire attention. Voilà pourquoi elle s'inquiète parce qu'elle sait qu'elle peut nous perdre à tout moment, soit par l'accident, soit par la maladie.<br /> Et nous savons que les accidents arrivent le plus souvent là où nous nous sentons le plus en sécurité, c'est-à-dire à la maison.<br /> Stupéfiant non ?<br /> <br /> Alors, cette peur-là est naturelle et elle participe aux peurs adventices, celles qui émanent de l'esprit, liées aux angoisses. Ce sont celles-là dont parle Marie et ce sont celles-là que nous pouvons travailler. Les circonstances de la vie les révéilleront chaque fois qu'il sera nécessaire ou les endormiront chaque fois que notre esprit prendra du repos.<br /> <br /> La peur est inéluctable. Elle émane de la vérité de la souffrance, sans laquelle ce monde n'aurait aucun sens.
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S
Oui Eve lyne je m'en doutais !!!!<br /> Bonne nuit à vous.
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S
La vérité sur nous-mêmes empêche-t-elle les peurs ?<br /> <br /> Les assumer, les fait-elles partir ?<br /> <br /> Se libérer de soi-même serait dépasser ses peurs ? Mais peut-on ne plus avoir peur ?
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E
Allez! Sarah...<br /> Pour cette fois, j'avoue que c'est moi ! <br /> Bonne nuit.
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S
"Il faut 60 ans pour faire un homme après il prêt à mourir" - André Malraux.<br /> <br /> Cela répond-t-il à votre question !!!!! ????<br /> <br /> Quitter nos oripeaux ?! Ne serait-il en fait une perdition ?
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P
Faites ce que je dis pas ce que je fais !!!<br /> <br /> L'utilisation d'un seul pseudo n'a pas duré longtemps !!!!!!!!!<br /> <br /> Tremblez pauvre diable, tremblez ..<br /> Votre miroir n'est que le reflet de votre âme...<br /> La peur de savoir !
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Q
Assumer ce que nous sommes?<br /> <br /> ...<br /> <br /> Se libérer de soi-même?
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Q
De quoi faut-il ne pas avoir peur?<br /> Avant tout de faire la vérité<br /> Sur nous-même.
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S
La peur peut tuer bien des situations. Tant la paralysie qu'elle génère nous empêche de bouger, de la dépasser pour s'aperçevoir qu'elle n'avait pas lieu d'être.<br /> <br /> Le malaise que nous ressentons est lié au saut vers cet inconnu que nous ne maîtrisons pas...et donc au lieu de faire un reproche à nous-mêmes nous le rejetons sur l'autre.<br /> <br /> Alors nous réagissons de manière inconsidérée, nous avons un comportement qui ne correspond pas à notre personnalité tant nous sommes tétanisés par le fait que nous nous sentons incapable de maîtriser cette angoisse qui nous étreint.<br /> <br /> C'est comme sauter dans l'eau. Au début nous sommes angoissés vais-je remonter à la surface ? et puis nous nous lançons il faut bien y arriver à la dépasser cette peur ..et nous nous aperçevons qu'il n'y avait pas lieu d'être angoissé.<br /> <br /> Ces peurs sont souvent liées à notre enfance et aux blessures que nous avons reçues de nos parents.<br /> <br /> Tel que le fait d'être à la hauteur ou faire bien les choses, c'est souvent lié au regard des parents et des reproches reçus lors de son enfants : ce n'est pas bien , tu pourrais faire mieux, forcément il faut que tu te trompes etc...<br /> <br /> Cela entraine une dévolorisation de l'enfant face aux adultes et il recherchera à agir au mieux pour effectivement montrer qu'il sait bien faire, qu'il est un "bon enfant" et qu'il pourra satisfaire l'attente parentale.<br /> <br /> Dès lors dès que nous échouons dans n'importe quel domaine, cette dévalorisation ressurgit "je suis nul(le), j'arrive à rien". Ce rejet de nous-même entraine de l'aggressivité car nous pensons que les autres ont conscience de notre défaillance.<br /> <br /> Or il faut se dire une chose, personne n'est parfait et tout le monde se trompe.<br /> <br /> Les autres aussi commettent des erreurs dans leurs réalisations même si pour certains ont à l'impression que cela n'existe pas. Si, cela existe.<br /> <br /> Notre perfection se réalise dans d'autres domaines qu'eux mêmes ne maîtrisent pas.<br /> <br /> Ce regard des autres, nous empêche de nous libérer et de vivre en harmonie avec les autres.<br /> <br /> Nous avons peur d'affirmer nos goûts, nos envies et même parfois nos sentiments de peur de ce regard justement.<br /> <br /> Oui mais voilà les autres ne vivront jamais notre vie ...<br /> <br /> Cela je l'ai découvert en 2006.<br /> <br /> Il est nécessaire d'arrêter d'être tétanisé par le regard des autres. Car eux vivent leur vie et ne se soucient pas du regard que l'on peut avoir sur eux.<br /> <br /> Eux sont "libres" et font des choix que cela nous plaisent ou non. Ce n'est pas leur problème.<br /> <br /> Partant de ce postulat, nous sommes alors plus libre de décider de nos choix de vie, de nos décisions bonnes et mauvaises car nous savons que nous sommes capables d'erreur, nous sommes humains, la perfection n'est pas de ce monde.<br /> <br /> La question d'être à la hauteur, alors, ne se pose plus et nous sommes moins angoisés.<br /> <br /> Plus libre d'agir et d'aller vers les autres sans être angoissés, sans avoir peur d'eux car eux aussi ne sont pas parfaits.
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