Olympe de Gouges
Lorsque je me rends à Intermarché, en voiture, pour faire mes courses, je passe devant une crèche,récemment ouverte. Son nom figure sur le mur en gros caractères bleus. Elle s’appelle « Olympe de Gouges ». A chaque fois que je vois ce nom, il m’interpelle parce que je le trouve original, peu commun, agréable et surtout parce que je ne sais pas qui se cache derrière ce nom. L’autre jour je reviens donc d’Intermarché, la radio allumée dans la voiture. C’est presque un tic chez moi d’allumer systématiquement la radio, sans forcément l’écouter. C’était le cas ce jour là lorsque 3 minutes après avoir dépassé la crèche, j’entends citer à la radio le nom de « Olympe de Gouges ». J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une émission sur le féminisme. Quel hasard ! Je suis rentré à la maison, bien décidé à savoir qui était »Olympe de Gouges ». Un petit tour sur l’ordinateur et sur le site Wikipédia(le site qui sait tout) et voilà ce que j’ai découvert.
Héroïne révolutionnaire considérée comme l’une des premières féministes françaises, Olympe de Gouges s’est distinguée par son célèbre texte intitulé Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Elle y prônait ardemment l’émancipation féminine, notamment au travers de l’égalité entre les sexes. Selon son ouvrage, la femme devrait être considérée comme citoyenne à part entière. Le préambule du texte s’adresse à Marie-Antoinette, à qui elle implore de défendre jusqu’au bout le "sexe malheureux".
Née le 7 mai 1748, à Montauban, sous le nom de Marie Gouze, elle épouse un certain Louis Aubry, en 1765, mais se retrouve veuve peu de temps après. Elle choisit alors de changer son nom pour celui d’Olympe de Gouges. Avide de liberté et de célébrité, elle se rend à Paris avec son petit garçon et rédige ses premiers textes. Plus que jamais inspirée par les événements de la Révolution, elle publie des ouvrages pour l’égalité des droits, jusqu’à sa fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Après avoir soutenu Louis XVI, elle offre son appui aux Girondins au lendemain des journées de mai et juin 1793. Ses activités lui valent d’être arrêtée en juillet 1793. Condamnée à mort, elle monte sur l’échafaud le 3 novembre 1793.
Olympe de Gouges…Une féministe avant l’heure et une femme courageuse……Peu connue du grand public….En tout cas de moi…….Mais maintenant je sais qui est « Olympe de Gouges ».
Daniel