2603 jours !
C’est le nombre de jours que Florence Cassez a passé en prison
7 ans à vivre entre quatre murs sans pouvoir sortir, 7 ans à voir filer sa jeunesse pour un crime qu’elle n’a peut-être pas commis, mais aussi à cause d’erreurs et de manipulations réalisées par la justice et la police mexicaines. Florence Cassez est enfin libre. Il m’est arrivé de penser à elle pendant sa captivité et d’imaginer qu’elle pouvait être sa vie en prison. Comment ne pas sombrer, comment accepter tous les échecs de la négociation, comment survivre dans ce milieu carcéral.
La liberté n’a pas de prix. Elle est un privilège dont on ne se rend pas compte lorsqu’on est libre.
Je mène ma vie comme je l’entends dans un pays où les droits de l’homme sont respectés, où l’on peut afficher ses idées sans peur, où l’on peut critiquer ceux qui nous gouvernent. Je suis un privilégié et je dois en avoir conscience.
Cette douloureuse épreuve l’aura forcément transformée. Elle va devoir se reconstruire et réapprendre à vivre mais elle en tirera aussi une nouvelle richesse intérieure qui, peut être, donnera à sa vie une autre dimension.
Daniel