Et après, qu’est-ce qu’on fait ?
Le monde avait quitté les rives bouillonnantes et foisonnantes de la vie tel un lourd bateau. Poussé par le vent de l’inconnu et de l’incertitude, il avait échoué sur une île coupée de tout. Deux mois de solitude, à vivre en vase clos, à tourner en rond !! L’île n’était pas très grande.
Deux mois pour des passagers habitués à vivre en liberté sans contraintes majeures. Quel choc !!
Certains se sont adaptés, d’autres n’ont pas supporté, d’autres ont beaucoup critiqué……Le temps a passé……
Mais ça , c’était avant……aujourd’hui le bateau a regagné la rive. Le monde s’ébroue , se réveille, reprend sa marche en avant. Que restera-t-il de cette expérience unique ?
Dimanche, bien que n’ayant pas particulièrement souffert du confinement, j’ai eu envie d’aller marcher en forêt. Retrouver les grands chênes, les petits chemins ombragés, écouter les oiseaux, le silence de la nature.
Hélas, lorsque je suis arrivé, le parking était complet. Plus une seule place. J’ai donc attendu quelques instants qu’une place se libère. J’ai eu une pensée pour la faune animale qui a vécu deux mois de bonheur dans une grande liberté et qui est obligé de se réfugier dans les sous-bois. J’ai croisé des marcheurs, des vélos, des patinettes. La forêt foisonnait de mille petits bruits et des cris des enfants.
C’était le premier WE d’évasion et le temps était au beau. Comment tout cela va-t-il se remettre en place ? Comme avant ? Ou bien avec des changements progressifs de comportements.
Daniel
J'ai été surchargée de travail toute la semaine (encore ce matin dès le lever du soleil vers 5 h mais voilà, je m'octroie une pause).
Des changements de comportement ? Je ne sais pas. J'ai vu beaucoup de monde dans ma ville, dès le lundi alors que comme habituellement je faisais une petite sortie pour des courses alimentaires. Du monde qui sortait des magasins avec les bras chargés de paquets (chaussures, vêtements, parfums ou autres produits de magasins de cosmétiques et parfums). Hier, traversant la rue principale de la ville, j'ai vu des files d'attente complètement inimaginables devant des grands magasins de prêt à porter. Une autre file d'attente devant une succursale d'une grande marque connue qui vend du café en dosettes... Je croyais rêver (dans le mauvais sens du terme).
Tout le monde n'ayant pas de jardin, je trouve moins anormal de savoir que les gens se rendent dans les espaces naturels surtout que - je ne sais pas si c'est pareil partout mais c'est le cas dans ma ville - les parcs publics sont toujours fermés et inaccessibles.
Je te souhaite un bon weekend. Amicales bises.