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Les voies de l'âme
16 octobre 2011

Echec et mat!

echecIl est rare qu’une vie se déroule sans échecs. Nous somme tous confrontés, à un moment ou un autre, à cet événement qui fait que nous nous retrouvons dans l’adversité. Evidemment nous le vivons mal, d’autant plus mal que nous sommes dans une société où le succès et la performance sont érigés comme des vertus majeures. Nous culpabilisons, nous avons une mauvaise image de nous, nous ressassons et nous sommes dépités de n’avoir pas pu réussir.

Je me souviens, il y a un an de cela, lorsque j’ai du fermer l’Espace 34, un lieu réservé au bien être et au développement personnel, faute d’une clientèle suffisante, je l’ai très mal vécu. Sentiment d’échec, déstabilisation, doute sur mes compétences. En un mot j’étais très malheureux. Il m’a fallu plusieurs mois pour digérer tout cela. Je fréquentais beaucoup de monde et, du jour au lendemain, je me suis retrouvé seul. Belle leçon d’humilité !

Et pourtant à y réfléchir, un échec peut être salutaire et se transformer en événement positif. Il est l’occasion de se poser les bonnes questions, de voir ce qui à «  clocher » et donc de se remettre en cause. Il nous permet d’être plus humble face à la vie et d’accepter que celle-ci ne se déroule pas toujours comme on le souhaiterait. En ce sens l’échec est une formidable leçon de vie et une opportunité extraordinaire pour transformer notre regard sur l’existence.

Au bout de quelques mois, j’ai commencé à comprendre que ce qui m’était arrivé n’était pas aussi dramatique que cela. J’avais du temps de libre pour m’occuper un peu plus de moi et ma famille. J’avais du temps pour écrire et, Dieu sait, que l’écriture est importante pour moi. Ecrire est souvent l’occasion de me poser des questions et de transformer ma façon d’être. Lorsque j’écris, je suis un peu comme médium. Mon énergie, mobilisée par les difficultés de l’Espace 34, s’est réorientée vers d’autres pôles d’intérêts. Cette expérience m’a aussi fait acquérir un peu plus de maturité car mon comportement n’avait pas toujours été exemplaire.

Les regrets ne servent à rien et les échecs doivent être acceptés. Ce sont des opportunités pour rebondir et pour progresser à condition  de bien savoir en tirer les leçons.

Daniel

Commentaires
T
Bonsoir à tous<br /> Je viens de lire le journal Mariane et je suis "baba". Oui très étonnée de ce que je viens de découvrir :<br /> J'ai découvert le bouddhisme en 1995 au décès de mon conjoint et naturellement en habitant l'Hérault je suis allée à Lérab Ling.<br /> J'allais régulièrement aux enseignements et j'ai rencontré des gens formidables.<br /> Ensuite je suis partie en Dordogne où j'ai suivi les enseignements Kagyu.<br /> Me sentant bien là bas j'ai refuge à Dagpho et j'ai donc oublié Lerab Ling.<br /> Mais j'étais loin de me douter de toutes ces affaires citées sur le net : pédophilie, abus de pouvoir,...et autres.<br /> Comme quoi on ne peut plus se fier à personne.<br /> Mais le livre tibétain de la vie et de la mort restera mon livre de chevet.
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A
mais chut Daniel faut pas le dire à tous c'est mon jardin secret à moi qui n'a pas ce coin en soi, mais néanmoins touchée par votre petit commentaire.<br /> Merci Daniel
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D
Chère Andrée, je vous adore car je connais votre grand sens de l'humanité. Vous savez aidé les autres.
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A
Les larmes c'est comme l'amour, ça coule indéfiniment.<br /> Si c'est un balai à plume je veux bien sinon pas question.<br /> Non mais !
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E
Dis donc, Alain...<br /> Depuis le temps que tu pleure, y' a encore des larmes ?<br /> <br /> Et un bon coup de balai...ça te dis ?<br /> <br /> Hi! Hi! Hi!
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A
pour la bonne raison que mon époux ronfle aussi<br /> je ne sais pas ce qui s'installe en moi Alain c'est vrai la maturité me convient.<br /> <br /> et venir vous installer dans mes bras et bien vous êtes le bienvenue en ce moment j'ai une petite Vanessa au Labo petite fille à Mon Boss <br /> <br /> cela fera un grand et une petite<br /> <br /> A+ bisous
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A
Vous me faîtes pleurer et c'est pas du pipeau.<br /> Je sens comme une intuition ma chère Andrée, que quelque chose de positif se passe en vous, que cela n'empêche pas la mémoire ni la souffrance mais qu'une sorte de foi profonde et pleine d'espérance s'est installée... quelque part en vous.<br /> Je suis avec vous Andrée, de tout coeur, et j'en profite pour m'installer confortablement dans vos bras.<br /> Ah ! Au fait ! J'ai oublié de vous dire... Je ronfle. Ça vous embête petite maman ?
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A
la mort pour moi la subir faire sa connaissance fut ressenti comme un échec je me disait à 10 ans premier deuil comment faire pour faire revivre celle qui m'a servi de mère - puis fur et à mesure que je grandissais les morts de ma famille se sont succédés et j'étais bloqués sur le comment faire pour les revoir évidemment cela engendre des chocs des traumatismes et dépressions - enfin je me remets<br /> mon fiston là trop c'est trop et une force est venu en moi pour sauver son père mon mari qui lui voulait nous suicider et je sentais en femme de devoir faire des obsèques pour le fiston.<br /> <br /> et ensuite est venu en moi tout se que je renfermais à cause des incroyants et les voix je les ais acceptées et ses voix c'était ceux que j'avais accompagné quel bonheur la lumière s'est installée en moi et mon fils m'a ouvert des portes célestes que je ne pouvais imaginer (j'avais lu le voyageur de l'astral) ce n'est rien à côté de ce que j'ai vu <br /> <br /> alors Daniel je sais que cela a été dur pour vous ce centre c'était votre BB mais maintenant vous comprenez que ce BB finalement devenais un poids ce n'est pas un échec c'est une réussite car vous en êtes sortie victorieux.
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E
Finalement, Daniel...<br /> Au fond de l'abime: Lumière !<br /> Où est l'échec ?
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D
Ben! c'est vachement bien ce que vous dites: Marie Christine, Andrée et Alain. J'adhère à vos propos.
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M
Et on se rend compte que nous SOMMES réalité, une réalité de l'Esprit, et que les peurs sont illusion .<br /> La perversité du mental consiste à mélanger ce qui est à séparer, et à séparer ce qui est à unir . Nous avons un véritable travail de tri minutieux et d'écoute du coeur à faire .<br /> Ne pas faire corps avec nos pensées et nos émotions désordonnées . Les séparer de notre être véritable . Les considérer comme des éléments extérieurs qui circulent dans le cosmos et qui ne nous appartiennent pas en propre, même si elles prennent un caractère intime . C'est un leurre .<br /> Inversement, ne pas séparer le sentiment d'amour qu'on éprouve pour tel ou tel être vivant, ne pas faire de hiérarchies, de jugements de valeur, ne pas voir le monde, les événements, les autres face à face mais dans un vaste ensemble avec une infinité de fils invisibles, de connexions, d'inter-activités logiques .<br /> Pour faire un jeu de mots : regardons de vie à vie et non de vis-à-vis .
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A
oui ce n'est pas facile de renoncer.<br /> Incontestablement, la voie la plus simple passe par l'ouverture et la transparence.<br /> A cet instant, toutes les peurs que tu évoques plus haut se dissolvent instantanément dans la nature de l'esprit.<br /> Il y a quelque chose de fascinant dans l'ouverture et la transparence. Il n'y a plus aucun tabou et on se trouve dans l'acceptation totale de toute situation. C'est un formidable "lâcher prise" qui nous donne les moyens de nous trouver dans tous types d'expériences, celles dont tu dis qu'elles nous font grandir.<br /> Elles nous permettent surtout de faire face à chaque instant et d'être prêts.<br /> Un grans maître tibétain, malheureusement pervers, m'a fait comprendre comment être prêt. Il voulait parler de l'instant de la mort. Si l'on est prêt pour la mort, on est prêt pour la vie. Et si l'on sait que la vie et la mort ne sont que des portes qui permettent le basculement dans une conscience parallèle, alors les peurs en nous ne sont que des réminiscences du passé sous forme de karma. Il faut du temps pour purifier, surtout qu'on en fabrique encore.<br /> Nous seuls pouvons grandir. Il n'y a personne d'autre que nous. Si nous avons besoin des autres, c'est encore notre égo qui fonctionne. L'ouverture et la transparence nous mettent à nu et il ne reste plus alors que notre divinité immuable, la même pour tous, indestructible, vide, lumineuse, connaissante et incomposée.
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M
Oui Daniel, ça a du être une très mauvaise période à passer car l'enjeu était de taille !<br /> Et comme je persiste à croire qu'on est sur terre principalement pour apprendre (ou réapprendre) l'essentiel, c'est-à-dire l'essence des choses et de soi-même, il semblerait qu'ON met toujours sur notre chemin les circonstances les plus aptes à nous faire grandir, même si elles nous semblent adverses .<br /> Chacun est différent . Chacun a des peurs déjà résolues dans d'autres vies, et des peurs à résoudre dans cette vie .<br /> C'est là qu'intervient la tolérance .<br /> On est tous comme divisés en étages, en compartiments : résolu/pas résolu .<br /> On a tendance à ne pas comprendre l'autre quand il a résolu ce qu'on n'a pas résolu . Et inversement, on ne le comprend pas quand il n'a pas résolu ce qu'on a résolu, sans doute parce qu'on n'en a plus le souvenir ...<br /> Ainsi, certains ont peur de la maladie, d'autres non .<br /> Certains ont peur de la vieillesse et de la mort, d'autres non .<br /> Certains ont peur de perdre leur sécurité, leur argent, d'autres non .<br /> Certains ont peur de ne pas être aimés, d'autres non .<br /> Certains ont peur du jugement d'autrui, d'autres non .<br /> Certains ont peur de la solitude, d'autres non .<br /> Certains ont peur des accidents, des catastrophes, d'autres non .<br /> Etc, etc ...<br /> A partir du moment où on fait cet "état des lieux", il est plus facile de comprendre les relations humaines dans une vision d'ensemble .<br /> Bien sûr les peurs conduisent à des comportements déstabilisants pour l'entourage, surtout si elles sont semi-conscientes, c'est pourquoi il est important de les traiter .<br /> Une petite astuce : étant donné que la peur agit comme une loupe qui amplifie exagérément les situations, on peut réagir en se disant : "quel est le pire qui puisse m'arriver ?" . Et en général, ça dédramatise tout de suite les choses . On s'aperçoit que tout a une solution, qu'il y a toujours pire . On s'aperçoit que notre petite vie bien réglée, sous contrôle, peut éclater et émerger sur quelque chose de plus vaste . Et finalement, on s'aperçoit qu'on n'est JAMAIS abandonné . On s'en aperçoit si on a les yeux ouverts et la FOI .<br /> Et après avoir pesté contre le mauvais sort, on ne peut qu'éprouver une grande gratitude pour ces Parents divins qui, Eux, savaient, depuis le début bien sûr, ce qui était le meilleur pour nous faire grandir .
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