La 7 ème de Beethoven
L'orchestre est déjà là lorsque le premier violon surgit des coulisses. Un homme sec , un peu coincé, droit comme un I. Applaudissements .....Plus une place de disponible. Nous n'attendons plus que le chef d'orchestre....Le voilà, il arrive d'un pas conquérant. Je l'aime bien ce chef d'orchestre car c'est un pédagogue dans l'âme. Débonnaire, c'est un vrai conteur d'histoires. Il passe ainsi 20 minutes à expliquer l'oeuvre qu'il va jouer, les circonstances dans lesquelles elle a été composée. Il prend son orchestres à témoin pour lui demander de jouer quelques notes afin d'illustrer ses propos. Bref un bon moment convivial avant d'attaquer la 7e symphonie de Beethoven.
Installé confortablement sur mon siège( Hé oui l'opéra de Massy est remarquablement conçu tant au niveau du confort, de la vision que de l'acoustique), je m'apprête à vivre un moment qui va faire du bien à mon âme, un moment enchanteur où mon imagination se laissera emporter par le flot des violons et où mon regard scrutera avec attention les musiciens pour savoir s'ils jouent vraiment avec leur coeur.
L'œuvre a été créée lors d’un concert en 1813, donné à l’initiative de l’ingénieur Mälzel, l'inventeur du métronome. Le succès du concert est immense, malgré une direction un peu hasardeuse de Beethoven (il est sourd), et l’Allegretto de la 7ème Symphonie est bissé en entier. Le programme est rejoué quatre jours plus tard avec un égal succès. Quatre parties constituent la symphonie, comme d'habitude : la première partie, est rapide, tandis que la seconde partie, qui souvent dans les symphonies est lente et dramatique, est appelée ici « Allegretto », ce qui voudrait dire très rapide, mais le mot indique plus l'idée de légèreté ; la 3ème partie est un scherzo à 3 temps, et la dernière section se nomme finale, donc rapide et brillante.
Pour ma part j'ai beaucoup apprécié le 3ème partie, très exaltante et enlevée.
Tiens ! si vous pouvez écouter de la musique sur votre ordinateur, je vous diffuse ce 3ème mouvement.
Daniel