Les portes de la nuit
La nuit s’envole dans mes rêves.
Une ombre, là-bas, sur la grève,
Furtive et mystérieuse, glisse
Et s’évapore à travers les interstices.
Elle est absente et pourtant bien là
Je la sens, elle vient de l’au-delà.
Vivante et éthérée, elle est d’un autre monde.
Elle me regarde quelques secondes.
Les portes de la nuit
Ne sont jamais fermées.
Il suffit de les pousser
Pour s’ouvrir vers l’infini.
J’aime sa présence silencieuse
Qui traverse les couloirs du temps
Pour venir me voir quelques instants
De sa démarche légère et gracieuse
Les musiques de la nuit
S’accrochent au ciel.
Il suffit de les écouter
Pour danser la ronde de l’éternel.
Daniel