28 septembre 2012
Les petits riens
Les petits riens sont des moments privilégiés qu’il faut savoir saisir au vol. Ils dégagent toujours des émotions particulières et nourrissent notre âme. Ils sont la vie, le temps qui file. Finalement les petits riens ce n’est pas rien !
Les petits riens
Ils vont, ils viennent
Inutiles, futiles, quotidiens
A la p’tite semaine
Les petits riens
Sont des bonheurs
Qui fleurissent sur le chemin
Comme des accroches cœur.
Ils peuplent notre vie
Mais nous ne les voyons pas.
Dans un coin, en catimini
Ils murmurent a capella.
Le vent qui passe,
Une fleur des champs
Un sourire fugace,
Sur le trottoir, en se croisant.
Petites notes de musique
Dans la symphonie cosmique
Ils nous tendent la main
Sur la route de notre destin
Daniel( déjà diffusé en janvier 2009)
Commentaires sur Les petits riens
- Impayable la LyneTu vois Daniel, mine de rien, la Lyne et le Pierre-Louis, ils se foutent un peu de ta frimousse, mais attention, avec beaucoup de tendresse.
Je les vois derrière leur ordi en train de pouffer, l'un et l'autre en symbiose.
Tu vois Daniel ça, ce sont des petits riens qui font la vie et franchement, c'est de la vraie dérision.
Bon !
Alors comme ça, tu voyages dans le temps ?
Tu serais un grand voyageur ... inter-sidéral ? ... mais quel âge as-tu dis-moi, aujourd'hui ?
Hi hi hi hi ! - Circulez! y a plus rien à voirC'est ben vrai, on va pas faire toute une histoire pour un neuf à la place d'un zéro !
C'est comme un mot à la place d'un autre...
Tous ces petits riens sans importance.
Tu vois, Alain...
Défois, vaudrait mieux pas voir, c'est emcombrant !
Alors là PLV! Tu me sidéres !!! C'est quoi:
Inter-sidéral ?
Allez bon aprem ! - Dans un autre registre...Tout commence à Bruxelles dans les années 30, lorsque l’abbé Édouard Froidure, un jeune vicaire de paroisse, crée des plaines de jeux pour les enfants défavorisés. Dans le même élan, il organise une récolte de vêtements et de meubles pour répondre aux demandes des familles des quartiers populaires de Bruxelles. En 1937, l’abbé Froidure propose ce qu’on appellerait aujourd’hui un « habitat solidaire » à des hommes sans ressource ni logement. Au-delà de partager
gîte et couvert, ces hommes créent ensemble leur emploi, via la récolte, le tri et la revente d’objets de seconde main. Les Petits Riens sont nés et, très vite, meubles et vêtements s’accumulent dans les locaux de la rue aux Laines et de la rue d’Albanie. Le succès est remarquable.
La suite sur http://www.petitsriens.be/
L’Abbé Froidure, l'Abbé Pierre, Coluche...
De grandes œuvres en partant de "petits riens".
José. - Bonjour JoséOui, d'une simple idée naissent de grandes choses.
Mais vous remarquerez José que ce ne sont pas n'importe quels hommes (ou femmes) qui mettent en oeuvre ces idées.
C'est dommage parce que je suis convaincu qu'un grand nombre d'êtres participent de ces petits riens (idées) sans que malheureusement il n'y ait de suites.
Les grands êtres ont cet avantage de mettre le feu de l'Amour avec une simple étincelle et alors, toutes les petite flammes se ravivent. - Habitat solidaire !Dieu que cette formule est magnifique, cher José !
C'est exactement mon dessein !
J'y pense de plus en plus !
Pourvu que ce soit bien dans cette vie !
Car le temps presse...
Il n'y a plus de temps à perdre !
Réveillons-nous, les amis...
L'heure est à l'action !
Tant d'êtres "ordinaires" nous ont montrer le chemin !
Sacrebleu !!!
Merci José de nous secouer un peu...Mine de rien ! - MéditationIl me revient en mémoire une phrase de José :
" Ce n'est pas tant la destination qui compte, mais le chemin..."
Entretien 24 avec Lili : Existence sans but, c'est le chaos.
Entretien 33 avec Gitta :
LA DEMANDE EST NECESSAIRE.
...
SANS DEMANDE,NOUS NE POUVONS PAS DONNER.
Au final...
Et si le but était: LE CHEMIN ???
Humm... - LE CHEMINJe ne sais jamais trop où un chemin me mènera et s’il me mènera quelque part.
En revanche, je suis assuré de ce à quoi il me soustraira : à un assoupissement qui n’est pas une forme de sagesse, à la résignation, au repli sur soi - et la solitude qui parfois l’accompagne n’a rien d’amer : elle me restitue à ce qu’il y a de grave en moi et demeure mon compagnon : le chemin.
[ Pierre Sansot (Chemins aux vents - Payot 2000) ]
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Ils peuplent notre vie
Mais nous ne les voyons pas.
Mine de rien, Daniel...
En 2099, vous seriez donc parti...Et revenu?!
A méditer.