18 novembre 2010
Ce qui m'est dicté du ciel ne m'appartient pas
Cette nuit, le vent du nord souffle fort.
Ma fenêtre est ouverte et le chauffage est coupé, comme
toutes les nuits. Mes yeux sont grand ouverts. C'est toujours comme ça quand le
vent souffle fort. Il influe sur mon état. Le vent m'excite et me réveille, ou
bien il m'empêche de dormir ; c'est la même chose.
La lune est invisible. Je la cherche et ne la trouve pas. Pourtant, là, devant
moi, au bas du ciel, une grosse planète scintille comme une étoile. C'est Jupiter,
l'étoile du berger. Sans doute que le ciel est dégagé, juste en bas.
Une sensation étrange parcourt mon corps et mon esprit. C'est propice à la méditation. Je m'assois sur ma chaise en bois plein, le dos bien droit et je commence. Le vent est un des nombreux objets de méditation lorsqu'il emplit le silence de la nuit. Notre attention est ainsi facilitée.
Quelques exercices de respiration, et l'esprit se dépose, telles des particules de boue dans un verre d'eau, lorsqu'on ne l'agite pas. Laissé inaltéré, l'esprit reconnaît sa vraie nature, débarrassé des souillures adventices. Sans le savoir, on se rapproche du meilleur. On ne sait pas à quel point les efforts des hommes pour croire à tout prix en un monde meilleur sont des attentes et des espoirs qui consolident leurs peurs. L'espoir d'obtenir quelque chose ou, encore pire, de l'attendre. Se dire que nous allons continuer à vivre durement et qu'au bout, il y aura la récompense.Oublier que c'est ici et maintenant que cela se passe, que la joie est si proche et si profonde qu'on ne peut pas le croire.
Ne pas se rendre compte que lorsque l'on est en connexion directe avec le divin qui est en nous, nous n'existons plus en tant que personne indépendante et séparée, esclave de son égo qui juge, perdu dans ses peurs et ses projections.
Alors nous sommes reliés au divin, non séparés, nous
vivons avec lui sans qu'il soit extérieur à nous ni cohabitant. Il est en nous
autant que nous sommes en lui.
C'est ainsi que nos intuitions émergent, que notre talent s'exprime, que nous
sommes capables de réaliser des choses que l'on croit extraordinaires alors
qu'elles deviennent d'un seul coup ordinaires. Comme le dit Marie Jeanne,
"ce qui m'est dicté du ciel ne m'appartient pas".
Je l'ai souvent écrit sur ce blog. Nos intuitions ne nous appartiennent pas, ni notre talent. Le talent est un don. Et le don nous est donné. Il ne nous appartient pas. Nous devons donc l'offrir aux autres en guise d'amour et pour le bien de l'humanité toute entière. Les talentueux ne peuvent pas revendiquer leur talent. Ils remercient le divin qui est en eux sans pour autant qu'il soit extérieur ou distinct et ils offrent leur talent à tous les êtres, sous quelque forme que ce soit.
Le poète écrit. Sa plume, légère, parcourt le papier comme une écriture automatique. Ses intuitions doublées d'un effort authentique devenu "sans effort" émanent du divin et ne lui appartiennent pas.
"De l'autre côté", c'est aussi "ici et maintenant", dans le monde parallèle de l'esprit tourné vers l'intérieur, dans le voyage astral intemporel du rêve ou de l'expérience de l'état de veille, dans la quête du cœur de l'esprit d'éveil, dans ces expériences de mort imminente où la clarté des événements, comme un message, nous renvoie pour un temps encore et pour faire de nous "des messagers du ciel".
Alain
Commentaires sur Ce qui m'est dicté du ciel ne m'appartient pas
- pour Alain,Alors mon Grand, on picore ... c'est bien
de faire suivre " le meilleur qui vient du Ciel ".
Tient, dans mon prochain livre , pour Janvier, " LETTRE OUVERTE A DIEU", tu auras de
quoi parcourir l'Encyclopédie Céleste :
" Le pourquoi du pourquoi ? " parmi bien
d'autres questions. " l'étonnement d'être étonné"
Chaque chapitre est un texte court qui t'emporte
sur les Sommets de la Connaissance.
Insomnies garanties !
Bisous à tous, de Mamydou
Cueille cueille en toi les Fleurs d'Humilité,
c'est de l'engrais du mal que leur sève est montée ! - étonnement d'être étonnémamydou j'crois bien que l'on va aimer ce livre.
Pour Alain je te perçois très bien...
tu as le don d'écriture Alain ! super! écris, écris, nous aimons te lire.
Etre messager du ciel c'est notre rôle je pense.
mais il y a toujours une petite part de nous-même
dans nos mots.
hanami hou, hou! où es tu? - C'EST BIEN .....Mais Dieu n'est pas à l'extérieur de toi !
Tu es, comme nous tous, il faut le dire chaque
jour :
DIEU ! je suis immergée dans l'incommensurable Energie de ton Amour, BISOUS
Poésie libérée
MEDITATION
Il est le souvenir d’une Harmonie déjà vécue
Il t’a reconnu
Il est le lieu où tu peux saisir tes rêves
Il est ton plus beau visage
Il est musique, fleurs, poésie
Il te voit enfant au regard clair
Et il te berce dans la Lumière
Il est la confiance en toi
La vertu sans contrainte
Il est inconditionnel
Il a renoncé au plaisir
Il a choisi le bonheur
Il est la Clé des plus Grands Mystères
Il est la Voie
Il est la Paix
La Source des miracles
L’abolition des Lois
Il a détruit les préjugés
Il bénit la souffrance qui t’élève
Il est aussi la guérison de tes peines
Il est là aux heures sombres
Toujours là pour tes chutes
Il est ton pardon
Il tient la barre dans la tempête
Et près de toi quand le soleil se lève
Il ne demande rien
Il suffit qu’IL SOIT
Il te met dans ses prières
Il te veut parmi les Elus
Il est le Commencement
Il est aussi la Fin
Il est l’ A M O U R
« Ces Voix d’Ailleurs ! » Marie Jeanne EDEL
Poésie libérée
MEDITATION
Il est le souvenir d’une Harmonie déjà vécue
Il t’a reconnu
Il est le lieu où tu peux saisir tes rêves
Il est ton plus beau visage
Il est musique, fleurs, poésie
Il te voit enfant au regard clair
Et il te berce dans la Lumière
Il est la confiance en toi
La vertu sans contrainte
Il est inconditionnel
Il a renoncé au plaisir
Il a choisi le bonheur
Il est la Clé des plus Grands Mystères
Il est la Voie
Il est la Paix
La Source des miracles
L’abolition des Lois
Il a détruit les préjugés
Il bénit la souffrance qui t’élève
Il est aussi la guérison de tes peines
Il est là aux heures sombres
Toujours là pour tes chutes
Il est ton pardon
Il tient la barre dans la tempête
Et près de toi quand le soleil se lève
Il ne demande rien
Il suffit qu’IL SOIT
Il te met dans ses prières
Il te veut parmi les Elus
Il est le Commencement
Il est aussi la Fin
Il est l’ A M O U R
« Ces Voix d’Ailleurs ! » Marie Jeanne EDEL - Magnifique !Oui, Sylvie, c'est magnifique...
Ne plus douter d'une intervention extérieure...
Ce qui ne vient pas de toi.
Un appel...
Et tout devient possible.
L'inpensable se réalise.
Les mots me manquent.
La réalité dépasse de loin, la fiction.
C'est heureux que biens des êtres aient cet immense courage de témoigner, d'avoir la force nécessaire, braver ce qu'on appelle le rationnel.
Tout ce que nous ne comprenons pas encore est classé d'irrationnel.
Il n'y a rien d'extraordinaire, tout est dans la nature.
On est libre de croire ce que l'on veut.
J'en suis encore bien convainçue, tout ne provient pas de moi-même.
Ce serait nier les aides extérieures et celà m'est inconcevable.
Enfin... Tout ceci, n'est que mon opinion, bien sûr. - Eve LyneMamydou t'écrit :
"Mais Dieu n'est pas à l'extérieur de toi !"
Je la rejoins totalement dans cette pensée fondamentale.
Ceci dit, il faut respecter toutes les opinions et tous les ressentis.
Cependant, j'ai l'extrême conviction qu'il n'y a pas de séparation entre Dieu et notre condition humaine.
Les chrétiens disent d'ailleurs :
"Dieu nous a fait à son image".
Après, il faut interpréter.
Chacun ressent selon le fil sur lequel il se situe.
Je crois profondément qu'il n'y a pas de séparation et que si l'être humain a la capacité d'aller au plus profond de sa conscience, dans l'espace illimité de l'esprit, il trouvera les intuitions divines, les émanations ou encore la sagesse née d'elle-même, qui ne sont pas extérieures à lui, mais bien ancrées profondément en lui, sans séparation.
Voilà pourquoi je crois que chaque être humain a la possibilité de trouver en lui son essence divine, même les plus grands criminels, non pas en s'appuyant sur des dogmes ou des religions ou encore sur une croyance en quelque chose d'extérieur, mais en confondant sa condition relative à sa condition absolue où Tout est réuni et unifié.
Bien à toi ma chère Eve Lyne - Le pouvoir de la penséeC'est incroyable de vérifier que nos pensées puissent transformer tout notre environnement.
Les chrétiens disent encore :
"Aide-toi, le ciel t'aidera"
Il faut encore interpréter.
La meilleure façon pour Dieu d'accéder à nos requêtes, nos prières, nos souhaits ou nos voeux, est justement d'être là, partout, en permanence et pour chacun d'entre nous.
Cela s'appelle l'ubiquité.
Si Dieu était extérieur à nous, comment ferait-il pour accéder à toutes ces requêtes ?
Comme il est en nous et que nous sommes en lui, nous ne sommes pas séparés.
C'est notre pensée qui crée le monde. C'est elle qui peut transformer le cours de l'humanité. Et c'est dans nos souffrances que nous puisons ce qui est l'intérêt de notre condition et de son évolution.
Si nous pensons de manière impure, alors le malheur s'ensuivra.
Si nous pensons avec pureté, alors le bonheur s'ensuivra. - Croire ne vent rien direLe mot croire n'a pas de sens réel ...
croire c'est déjà douter - Le seul mot de
notre réalité est " JE SAIS" ou alors JE NE SAIS PAS ...
12 mai 2010
LE CIEL ET LA TERRE (Marie-Jeanne EDEL)
ECRIT IL Y A TRENTE ANS (Extrait de « La Croix .. le Bûcher .. Pour Rien ? » ( 1979)
LE CIEL ET LA TERRE
Je vois le Ciel et la terre unis au Fil d’Or d’un Nouvel Horizon.
SI vous admettez l’hypothèse de la Réincarnation pourquoi vous étonneriez-vous d’une autre hypothèse ? Le retour de ceux là, qui renouent par Amour avec le temps terrestre.
Atlantes et preux chevaliers, Saints et Martyrs, Grandes Figures de l’Histoire,
ils reviennent, conduits par l’Esprit , dans le sillage du Vouloir divin.
Quelle âme pourrait jouir d’un Eden qu’elle ne partage pas avec tous, pourquoi pas ?
Tout un peuple ressurgi des Hautes Civilisations, héros des Grandes Epopées, Initiés, qui reviendraient avec leurs rémanences de la CONNAISSANCE (l’Atlantide ? ) des facultés supra-humaines, des cœurs inépuisables d’Amour.
Ils sont là, je le sais, je l’ai vu, pour justifier l’intervention des Autres Dimensions sur la terre.
Le ciel où plonge le regard interrogateur de l’homme, le ciel constellé d’étoiles et de mystères, porte ouverte sur l’incompréhensible et l’infini….
Infini comme l’Amour du Créateur pour ses créatures.
Ailleurs… on s’inquiète !
Myriades d’étoiles, combien de galaxies ? et notre planète, si petite, qui veut avoir l’air de tout savoir !
. De quelle suffisance tenez vous, terriens, l’idée qu’à vous seuls, vous peuplez l’Univers ?
Tout émane d’une Source Unique, Cellule Initiale , POINT CENTRAL d’Energie inépuisable, DIEU.
Regardez sur la terre les innombrables facettes du Créé !
Diversité des formes et de l’évolution, infinie variété des manifestations de cette incommensurable pensée qui préside à tout ! qui peut affirmer, dans les limites périssables de son court passage sur notre planète « ceci ou cela est impossible » ?
Nous sommes solidaires de tout l’Univers.
Je sais que d’autres planètes s’inquiètent. Les terriens se conduisent en apprentis sorciers. D’autres savent , avec moi, que plusieurs interventions « extra-terrestres » nous ont déjà sauvés de l’inconscience humaine..
Oui, je l’ai déjà dit « les soucoupes volantes existent et avec elles bien d’autres surprises nous attendent. » Nous sommes surveillés par des milices intergalactiques.
Tous ne sont pas bienveillants, quelques uns convoitent notre planète. En 1975, j’ai perçu l’ébranlement d’un combat sidéral dont nous étions l’enjeu.
Je vous en supplie, sortez de la petitesse de vos cages, plantées, dérisoires, qu’un frémissement de terre fera s’écrouler comme châteaux de cartes.
Nous sommes créatures Divines, à la mesure de l’Eternité. Notre destinée se situe bien au delà de nos incarnations successives, ici ou ailleurs ! Nous sommes frères et sœurs de toutes les autres créatures, ressemblantes aux humains ou très différentes de nous !
Au lieu de craindre , pourquoi ne pas espérer d’eux ? Comprendre qu’ils veulent nous aider, c’est déjà préparer la voie à une Assistance Interplanétaire.
Marie Jeanne EDEL « De l’Autre Côté » 2009 – ABM EDITION – - VOLEUR ARC EN CIELOui Alain tu as raison !
Un conte ... pour en rêver !
Voleur d'arc en ciel
Il était une fois un merveilleux Arc en Ciel, posé là entre la montagne et la mer. Il faut dans les nuages des milliers de gouttes de pluie, comme des petits diamants.
Il faut aussi un beau rayon de soleil pour voir naître toutes les couleurs de l’Arc en Ciel. Mais les nuages s’en vont. Le soleil, tout seul, ne peut plus faire son Arc en Ciel.
Cette année là, longtemps, longtemps, on ne vit plus un seul nuage au ciel. Le soleil s’ennuyait ! Un vieil homme, sur la terre, eut pitié ! Alors ce vieil homme assembla des milliers et des milliers de petits morceaux de cristal.
Il en fit, pour le soleil, un grand pont qui allait jusqu’au ciel. On vit, ce que jamais de mémoire de soleil, on avait vu sur la terre et au ciel. Chaque morceau de cristal recevait un rayon de lumière. On vit le plus beau, le plus grand, le plus extraordinaire Arc en Ciel. Il restait là posé entre la montagne et la mer. On le voyait dès l’aube et jusqu’au coucher du soleil.
On en parla très loin, tout autour de la terre.
Tous les nuages, curieux, à cet endroit se rassemblèrent. Il en vint tant et tant, il en vint de tous les coins de l’Univers. Ils voulaient tous voir ce pont de cristal, voleur d’arc en ciel.
La colère des nuages, du ciel jusqu’à la terre, lança un grand éclair !..
Dans un bruit de clochettes agitées dans les airs, d’un seul coup le pont de cristal se brisa sur la terre !
Puis le ciel à nouveau devint bleu, le soleil brillait … brillait … dans les Cieux.
Mais, oh merveille ! …. Chaque éclat de cristal retenait la Lumière. Et l’on voyait, très loin, très loin, des milliers d’Arc en Ciel sur la terre.
Marie Jeanne EDEL - Quelle aventure !La mission de Marie Jeanne est sans doute celle par laquelle nous passerons tous, en notre temps...
Si nous admettons le principe de la réincarnation et la loi d'évolution.
La vérité est sans doute faite de mille vérités.
Nous sommes tous unique et nous n'en sommes pas tous au même point.
Alain, nous avons déjà tant de fois évoquer ce sujet sur le blog...
Tous nos points de vues sont intéréssants.
Nous suivons tous des chemins différents pour rentrer à la maison.
Le parcours individuel est fait de doutes, puis les expériences nous mènent aux certitudes.
Comme nous n'avons pas les mêmes expériences, nous n'avons pas les mêmes certitudes.
C'est effectivement incroyable de vérifier que nos pensées puissent transformer notre environnement.
Avoir conscience d'être instrument d'intervention
extérieure, voilà une de mes certitudes.
Conscience de n'être rien et d'appartenir au Grand Tout.
Comme le dit Marie Jeanne, il y a un sacré pont entre dire: "Je crois"... "Je sais"...
Toute cette conscience de Marie Jeanne...
Quelle sacré mémoire!!!
Voilà de quoi réveiller les morts!
Bravo et courage, MAMYDOU !!! - Eve LyneJe te rejoins sauf sur un point.
Même si mes interventions peuvent receler des certitudes, je n'en ai aucune.
Seule ma foi (JE SAIS) me fait pousser.
Il y a un pont entre le divin de la vérité absolue et l'intellect de la vérité relative.
L'une et l'autre cohabitent et c'est ainsi que nous cherchons, sur le chemin de l'évolution spirituelle.
C'est l'intellect qui nous fait croire aux certitudes.
C'est la foi qui nous amène au plus profond de notre être (le coeur) et nous fait vivre nos expériences, nos intutions.
La contradiction, l'équilibre entre le doute et la certitude, est aussi un moteur nourricier ; c'est l'humilité.
C'est pourquoi nous évoluons, partagés entre la souffrance et la joie.
Je respecte profondément les convictions de chacun, à condition que chacun prenne conscience d'une éthique universelle, au-delà de tout dogme, de toute religion et de tout groupement.
Personne ne connaît la vérité.
Personne ne peut l'enseigner en affirmant que c'est elle.
C'est à chacun de nous de découvrir son chemin.
Tous les chemins sont source de vérité. Ils se vivent individuellement, alors que nous sommes indivisibles.
C'est comme si nous voulions aller au sommet d'une montagne. Chacun, pour y parvenir, prendra le chemin qui lui convient.
Certes, il y a des indices (enseignements) qui favorisent.
C'est pourquoi les échanges sont importants, autant que le silence.
Nous savons quels sont les chemins qui nous éloignent de la vérité.
Nous savons quels sont les enseignements qui nous permettent d'emprunter au mieux notre chemin, avec les obstacles dans notre parcours.
Tous les êtres, sans exception, empruntent leur chemin. Ce sont les obstacles qui obstruent. Ce sont l'éthique et la prise de conscience de nos pensées, de nos paroles et de nos actes qui contribuent à notre évolution.
Bien à toi, chère Eve Lyne. - Au-delà de la FoiHummmm...
............
Alain, c'est un exercice intellectuel que tu me demande!
Quel travail...De bon matin. (Sourire grimaçant).
Je pratique l'imposition des mains de façon innée...Un peu comme une parcelle de mémoire remontant à l'aube de l'humanité.
Celà m'a été donner comme une certitude.
Quel travail pour en arriver là!
Quant à l'intervention d'aides extérieures à moi-même, je n'ai plus de doute.
L'intellect ne m'a pas été donné comme moyen d'expression...
Permets que je ne m'aventure pas sur ce terrain.
D'autres le font admirablement bien.
C'est leur travail.
Bon! Allez...
J'm'en vas retrouver mes "deux Troubadours"
Comtesse de Médeux.
Ô! Pardon Alain...
J'me suis trompée d'époque!!! - Bravo les " Mutants"Si la nature entière monte vers ,la perfection, il n'est pas deux créatures qui cheminent exactement du même pas, QUI SUIVENT LE MÊME SENTIER.
Les parcelles de la Vérité sont éparpillées sur
mille chemins qui se rejoignent, comme les rayons d'une roue, au POINT CENTRAL, AMOUR ET INTELLIGENCE du Grand Architecte de l'Univers,
Cellule Initiale, DIEU ANDROGYNE, PRINCIPE PÈRE/MÈRE.
J'ai vu l'universalité, comme une Flamme Bleue, cristalline, dans un désert limite.
Bisous à tous, Mamydou
? Pr PRINCIPPERE/MEREl'Univers,Source
source - Non mais c'est qu'elle est de mauvaise foi en plus !Je vois que tu ne lis même pas les post que je t'adresse.
J'écris pourtant :
"C'est à chacun de nous de découvrir son chemin.
Tous les chemins sont source de vérité. Ils se vivent individuellement, alors que nous sommes indivisibles.
C'est comme si nous voulions aller au sommet d'une montagne. Chacun, pour y parvenir, prendra le chemin qui lui convient."
Pas tous le même sentier.
C'est clair !!!
Espèce de tête de lard !!! - HauteurAu sommet de la montagne, je sens le vent
Au sommet de la montagne, je vis l'instant
J'entend le souffle, je le vois, je le touche...
J'inspire l'infini
Je m'y fond puis je l'oublie...
Car je dois revenir
Reprendre ces chemins escarpés
Redescendre dans ma réalité
Prendre conscience de ma fugacité.
Mais le Ciel dans son immensité
Toujours invite mon âme...
Il est cet éclat
Qui me porte pour l'Eternité... - Entre ton sommeil et tes rêvesJe te rejoins en ton sommeil,
avant qu'il ne soit profond,
dans l'état de veille,
entre la terre et le ciel,
sans hauteur ni dimension,
comme si le vent tombait dans l'eau.
Entre deux nous allons,
réunis en un instant si beau,
au coeur de l'âme qui prévaut.
La profondeur de l'océan,
dans son silence prégnant,
nous propulse jusqu'au ciel,
au-delà de la terre merveille.
Alors mon regard se tourne vers toi,
sublimé par les couleurs du temps,
imprégné des saveurs émanées du moi,
sensible à la beauté de ton coeur en émoi,
fulgurant en grâce, sur le chemin de l'éveil.
A toi ma douce amie,
inscrite sur la table de ma vie,
pour qui ma douceur infinie
est offerte en nappe ... Hanami. - Entre mon sommeil... Et mes rêves...Je me suis éveillée, avec le ciel…
Et me suis souvenue
De mon état de veille
Dans mon sommeil, avant mes rêves…
Dans la profondeur du ciel,
Sa vérité, son indicible beauté
Nos âmes harmonisées
En un éclat… Un instant éclairé…
Et comme tous les matins…
Par delà ma fenêtre
J’ai contemplé le ciel…
Son horizon… Au bout de la terre
Une douceur infinie…
Sur le fil de nos vies
Qui par-delà nos rêves
S’étend sur tous les êtres…
Douceur infinie... - LA POESIEBelle inspiration ... mais ...
LA POÉSIE La poésie est la sublimation d’une vision intérieure très personnelle, d’une ouverture de l’âme jusqu’aux sublimes sommets . La poésie s’inspire de riches expériences, de visions magnifiques, découvertes Émouvantes, de Révélations fulgurantes. Elle exige la perfection des rimes, en mélodie sans fausses notes. Une logique du développement de ce qui nous est conté . Chaque poème doit être ordonné, parfaitement agencé comme une Belle demeure qui protège l’authenticité de l’inspiration, la qualité de l’expression pour un immortel CHEF-D’ŒUVRE. Marie Jeanne EDEL - Oui,Oui pour le bisou et oui pour vous aider
dans la prosodie - Mais un peu de patience,
il y a d'abord une méthode, et dans les concours
de poésie, le jury est impitoyable .
Je reviendrai sur le sujet, en attendant tu mets de côté tes belles inspirations, quelques
lignes, à ta manière et je transformerai pour
exemple à la manière adéquat.
Bisous à tous
Mamydou - Bonjour MamydouLa poèsie n'est-elle pas aussi l'expression du coeur pour qu'elle soit accessible à tous ?
Regardez nos enfants aujourd'hui !
Ils ne savent pas lire pour la plupart à l'entrée en sixième.
Ils ont bac + 5 et font des fautes à chaque mot.
Et pourtant ils ont tous un coeur et certains mêmes en ont de très grands.
Dès que l'intellect s'insinue aux écrits du coeur, il y a une recherche où l'intuition est plus difficile à trouver.
Que les enfants ne soient pas pessimistes ! Ils ne savent pas écrire mais ils peuvent s'exprimer, à leur façon.
Les Etat fabriquent l'élitisme afin d'empêcher le peuple de s'exprimer. Cette élite est conditionnée et participe des privilèges à conserver.
Que le peuple s'exprime avec son coeur, agisse et écrive comme il peut, en son âme et conscience !
Il n'y a qu'un seul langage, celui de l'amour.
Il y a mille formes de poèsie, toutes accueillies averc bonheur, lorsqu'elles sont écrites avec le coeur.
Bisous à vous, Mamydou
Merci à toi Hanami, pour tes beaux écrits, si pleins de cet amour. - en effet,, suite ...On peut également faire un texte poétique en prose, mais la Poésie est La Poésie, il y a
tellement de poètes, qui se prennent pour tels qui
alignent des mots et beaucoup d'incohérences.
La poésie peut être partout, un poème, NON !
C'est comme la musique ...
Une page poétique en prose est directement
intelligible.
essayez ... je vous joins un exemple.
Bisous C'est ça les Mamydous,
Mais on les aime car votre "fraîcheur"
est un nuage rose dans un ciel plombé.
Le Domaine de mon vieil ami,
J’ai chaud sur l’avenue qui grimpe jusqu’au sommet du Mont Faron ; mais c’est toujours le cœur léger que je parcoure cette route.
Peu avant la première corniche qui domine Toulon, j’aperçois le mur blanc, le portail et la cheminée dans les arbres ; me voici presque au but. Je me retourne, laissant dans mon dos les montagnes, hélas de plus en plus déboisées ; je respire profondément et mon regard embrasse la ville et sa rade jusqu’à l’horizon.
Deux sons cristallins ! La clochette annonce ma visite. J’entre, sans attendre, dans une Paix de Cathédrale, sous la voûte des arbres centenaires. J’ai laissé le monde derrière la grille refermée. Mes pas sur l’allée de graviers se font religieux.
Ce Domaine est celui d’un ascète qui a puisé sa Sagesse en Orient. Je suis privilégiée de son cœur et une habituée de ces lieux bénis.
Je sais qu’il m’attend, penché sur la terre, vigoureux, candide, immuable comme l’Eternité. Son regard est bleu comme les trouées dans le feuillage. Il se cache et je savoure le bonheur de sa présence encore invisible. Dans la communion de nos cœurs, je fais durer la joie …
Là près de l’entrée , je contemple un moment le ballet des poissons rouges entre les massifs de pierre moussues. Le bassin où s’élargissent les nénuphars est adossé au mur de clôture. Un rideau de roseaux dérobe aux regards le bain matinal du Maître.
Devant la maison, sans âge, enfouie sous le lierre argenté, un mûrier depuis bien longtemps ne nourrit plus de vers à soie. Il m’offre ses mûres douceâtres et son ombre fraîche. Je savoure les fruits et le désordre luxuriant du jardin, juste retouché d’une main d’artiste pour le ravissement des yeux.
Tout est là pour tous les rêves : le palmier exotique et la haie d’aubépine ; le laurier-fleurs près du banc de troncs rugueux ; le sapin bleu serrant contre lui le néflier fragile aux larges feuilles vernissées.
Sous le couvert d’un odorant pistoporum où un coin d’ herbe invite à la méditation, un papillon décrit une courbe gracieuse. Les branches d’un poivrier caressent les touffes de cyclamens sauvages.
Je m’avance entre les haies de roses. Cette goutte d’eau sur un pétale fané me rappelle une larme de tendresse sur une joue ridée. Je me souviens de ma confusion lorsque deux mains chères m’offrirent le premier bouton entr’ouvert.
Je m’asseois au bord du puits surmonté d’un treuil de fortune. Une source d’eau pure remplit le seau à l’extrémité de la chaîne grinçante. C’est un vrai cadeau du ciel à ce Domaine enchanté. Tout contre, un tronc d’olivier cache sa misère sous un jeune lierre.
De là j’observe mon ami. Il le sait, mais feint de l’ignorer. Un sourire malicieux fait trembler sa barbe. Son crâne luit sous le soleil, une couronne de longs cheveux blancs vole sur ses pommettes hautes. Il n’est vêtu que du minimum décent, cependant la Majesté le recouvre naturellement du plus digne des manteaux.
Avec des gestes d’une lenteur appliquée, il enfonce de son pied la bêche à deux manches, outil provençal. La symétrie du mouvement des bras qui plongent avec le buste, donne au geste de la puissance et de l’harmonie. L’effort a fait saillir les muscles sous sa peau bronzée, la motte retournée, il rejette la tête en arrière en redressant tout son corps ; entre le pouce et l’index, il lisse sa barbe et offre son visage au ciel … bref instant d’abandon pour un nouvel effort.
C’est un spectacle saisissant qui nous fait réviser la valeur de certaines affirmations. Dire qu’il est octogénaire n’a pour lui aucun sens !
Tout autour s’alignent les semis, les pousses neuves, les carrés de salades, les files de tomates. Plus loin s’étend un pré d’herbe ondoyante d’où émergent pêchers, abricotiers et cerisiers.
J’abandonne mon puits et descends quelques marches de pierre. Je suis maintenant tout près de mon ami et mon cœur bat un peu plus vite de notre joie à tous les deux.
Il lève les yeux, subtilement triomphant. Son visage s’illumine et nos regards s’étreignent de toute une infinie compréhension.
- Regardez, les limaces ont encore fait des dégâts dans mes semis !
- Quelle audace ! Voulez vous que je désherbe les allées ?
- Avec joie, vous trouverez la binette dans la remise !
En passant, sans permission, je cueillie une tomate toute chaude de soleil,
c’est bon !
Les paroles, les gestes de tout le monde, tombent comme des petits cailloux rassurants dans le grand Océan de notre mystérieuse entente.
Marie Jeanne EDEL - Oui ... encoreVous avez raison Mamydou, ce texte est écrit sans recherche, il est magnifique.
Les sons de la prose sont plus doux parfois que les sons des rimes trouvées avec un certain effort.
Ce texte là est celui d'un écrivain de grande qualité, un auteur, un professionnel, qui joue avec les mots depuis longtemps, qui les laisse défiler sans effort apparent, comme une musique douce et légère.
Et ce sont les vôtres Marie-Jeanne.
C'est très beau ... vraiment.
Lorsque la légèreté des mots complexes, en une prose créée avec le coeur, apparaît, c'est comme une danse, une valse, un ryhme doux au son des mots ressemblant à la brise caressante sur les joues rosies d'une jeune fille. - "Une Belle demeure..."Oh non Eve Lyne, je ne sais si je suis "très prédisposée"... Et puis je n'ai pas cette prétention.
J'ai vraiment beaucoup, beaucoup de choses à apprendre...
Mamydou est extraordinaire ! Son texte est tout simplement magnifique !
Il y a tout. Les couleurs, les sons, la beauté des gestes, des attitudes... Tout y est. Cette limpidité qui nous entraîne, cette joie profonde... Son texte est un spectacle à lui tout seul. On le vit, on est dedans...
"Une Belle demeure qui protège l'authenticité et l'inspiration" Comme Mamydou le précise plus haut...
Souvent bien-sûr le rédacteur, c'est Daniel.
Et j'aime beaucoup.
Mais ici, ce vent du nord, non, ça ne ressemblait pas à Daniel.
C'est donc Alain qui évoque entre autre : "Les efforts des hommes pour croire à tout prix en un monde meilleur sont des attentes pour consolider leurs peurs."
C'est pas mal dit. Bien que ce soit oublier un peu vite la Révélation ... Je conçois fort bien qu'un esprit cartésien mette tout à plat pour bâtir son propre système de pensée.
Vous savez Alain, si le monde meilleur n'existe pas, qu'aurais-je perdu à y croire toute ma vie durant ? Une illusion qui m'aura bien aidé à traverser cette vallée de ténèbres ...
Pensons au fameux pari de Blaise Pascal :
"Si vous gagnez, vous gagnez tout.
Si vous perdez, vous ne perdez rien."