
Bien avant Noël 1944, les troupes
allemandes avaient fuit la Belgique, refoulées sur le sol germanique. Je venais
d’avoir 10 ans, la fin de la guerre nous semblait proche. Mais, dès l’automne,
Hitler fomenta un “dernier coup de dés” : couper les lignes alliées et gagner
le port d’Anvers. Parallèlement, ses“armes de représailles” préparaient le
terrain en semant la panique parmi la population avec ses V1 et V2. Mes
parents, tout en restant à Liège, nous avaient, ma sœur et moi, confiés à nos
oncle et tante, dans les Ardennes,...
[Lire la suite]