
Bamako
Les yeux encore pleins de nuitDevant mon bol de café noirJe suis à moitié endormi.Bercé par le chant de la
bouilloire,J’allume la radioPour écouter les infos.Joyeux mélange de pubs et de
nouvelles,Les ondes déversent leurs malheurs
habituels.Holdups, crimes et violence.Mon dieu que le monde est en
souffrance !!
J’avale mon café chaudEt j’éteins la radio.Il est temps de partir,Et le temps de me vêtir,J’ouvre les fenêtres du matin.C’est un jour crachinQui m’attend sur le trottoir.J’habite une cité dortoir,Tristesse des...
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