février 2021

Alexandro Jodorowsky Pour parvenir à ce que nous sommes, il faut éliminer ce que nous ne sommes pas. Le plus grand bonheur, c’est d’être ce que l’on est. »   Alexandro Jodorowsky  

Claude Theberge   J’ai beau courir vite, je n’arrive pas à rattraper le temps. Les tempêtes sont bénéfiques car elles permettent d’emporter toutes les mauvaises actions des hommes. Ce que j’ai vécu, je le considère comme un gain et non comme un regret. Je continue à parler à mon cerisier même s’il ne me répond pas. Mes petits enfants ne sont pas mes enfants. Je n’ai pas de responsabilité éducative et j’en profite pour  leur apprendre quelques transgressions. Il ne semble pas que les parents m’en veuillent. Je... [Lire la suite]

  A côté du monde des affaires, du business, du monde de l’argent et de l’industrie, un autre monde, se développe de plus en plus. C’est le monde des associations qui vient en aide aux plus démunis, à ceux qui souffrent. Le matin, lorsque je vais chercher mon courrier dans ma boîte aux lettres, je découvre bien souvent des demandes d’aide financière de diverses associations : les restos du cœur, Amnesty internationale, Médecins du monde, la SPA, les chiens d’aveugle, le téléthon………….Combien ai-je pu récupérer de stylos... [Lire la suite]

  Hélas, depuis la nuit des temps l’homme a choisi sa voie. C’est la compétition ! avec tout son lot de malheurs, d’injustices, de violences et de conflits. Compétition pour être le meilleur, pour posséder plus, pour avoir encore plus de pouvoirs. C’est la loi du plus fort qui s’impose. Certains êtres tentent de renverser la tendance. Il leur faut beaucoup d’énergie pour se faire entendre. La compétition génère la concurrence et la concurrence est la première étape vers la guerre. Chaque fois qu’on accepte la... [Lire la suite]

  Vous connaissez R2D2 ? Et bien c’est moi ! Je ne m’appelle plus Daniel. Je suis devenu un robot. Je ne pense plus, c’est l’état qui pense pour moi : mets ton masque, rentre à 18h chez toi, n’oublie pas de te laver les mains, n’embrasse pas tes enfants. Je suis donc devenu un robot qui exécute ce qu’on lui dit. D’un côté c’est bien car je n’ai plus trop à réfléchir, à choisir…..Je me laisse porter….Mais d’un autre côté je trouve que je manque un peu de liberté. Trop d’interdits à mon goût. J’étouffe !! ... [Lire la suite]

  Février s’avance dans le temps avec ses jours gris et pluvieux. Brrr, qu'il fait froid...... Le soleil se fait bien discret. Je n’ai pas jardiné depuis bientôt trois mois, ce qui ne m’empêche pas de faire le tour du jardin régulièrement. On pourrait penser qu’il n’y s’y passe rien et que la nature continue de roupiller. Que nenni ! La nature se transforme constamment et je la vois doucement se réveiller. Elle s’étire, elle baille,  les rosiers bourgeonnent et  les premiers crocus sont en fleurs, signes... [Lire la suite]

Tableau de Claude Theberge   Le voyageur- Quel temps allons-nous avoir aujourd’hui ? Le berger-La sorte de temps que j’aime bien Le voyageur- Comment savez-vous que ce sera la sorte de temps que vous aimez bien ? Le berger- Je me suis rendu compte, Monsieur, que je ne peux pas toujours obtenir ce que j’aime. Alors j’ai appris à aimer ce qui m’est donné. C’est pourquoi je suis parfaitement sûr que nous allons avoir la sorte de temps que j’aime bien.

  Alors mes petits lapins, comment va le moral en ces temps si particuliers que nous sommes en train de vivre ? L’incertitude est grande, le virus semble incontrôlable. Notre vie est un peu devenue une prison. En tout cas elle est jalonnée de plein d’interdits : plus de baisers, plus de restaurants, plus de petits noirs sur le zinc, plus de poignées de main, plus le droit de parler dans le métro. On apprend à vivre au jour le jour, à ne plus faire de projets, on utilise le click and collect. Au lieu d’aller au... [Lire la suite]

 un jour, en rentrant d’une longue promenade à travers champs, nous avons traversé le bosquet qui se trouve près de la grande maison blanche. Dès que l’on pénétrait dans ce petit bois, on éprouvait immédiatement un intense sentiment de paix et de calme. Rien ne bougeait. Fouler ce sol, le parcourir, semblait un sacrilège ; parler, respirer même, étaient profanation. Les immenses séquoias étaient totalement immobiles. Les Indiens d’Amérique les nomment « les silencieux », et rien, en effet, n’altérait ce silence. Les chiens... [Lire la suite]